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Clinton promet d'investir davantage en Afrique
Conférence sur le SIDA
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 07 - 2012

La secrétaire d'Etat américaine, Mme Hillary Clinton, a affirmé, lundi, à la conférence internationale sur le sida à Washington que les Etats-Unis étaient prêts à engager plus de financements notamment en Afrique, pour lutter contre cette maladie, alors que l'absence du président Barack Obama à cet événement mondial a soulevé certaines critiques.
Intervenant à la 19ème conférence internationale sur le VIH/Sida qui se tient du 22 au 27 juillet dans la capitale fédérale, Mme Clinton a souligné que Washington entend investir davantage particulièrement en Afrique où les cliniques sont nécessaires pour aider à ralentir la transmission mère-enfant du VIH/SIDA, sachant que cette partie de l'Afrique concentre plus de 80% des personnes vivant avec le VIH à travers le monde.
Saluant également les programmes de circoncision masculine en Afrique, la secrétaire d'Etat a tenu à soutenir que ces opérations ont permis de réduire efficacement le risque de transmission du virus, qualifiant cet impact de ‘‘phénoménal''. Par ailleurs, Mme Clinton a avancé que les Etats-Unis s'emploieraient à établir des systèmes de santé durables qui aideront le monde à "gagner ce combat" contre cette maladie.
Plaidant pour l'objectif d'une ‘‘génération sans sida'', Mme Clinton s'est voulue rassurante à l'égard des sceptiques qui, selon elle, ‘‘soulèvent des questions quant à l'engagement des Etats-Unis pour cet objectif et se demandent si nous sommes vraiment sérieux au sujet de sa réalisation''.
‘Je suis ici, aujourd'hui, pour qu'il soit absolument clair que les Etats-Unis se sont engagés et resteront engagés pour parvenir à une génération sans sida. Nous n'allons pas reculer, nous allons nous battre pour les ressources nécessaires afin d'atteindre cette étape historique'', a-t-elle promis.
Expliquant ce qu'elle entend par ‘‘une génération sans sida'', Mme Clinton a précisé qu'il s'agissait d'oeuvrer, tout d'abord, pour qu'aucun enfant ne naisse avec ce virus.
En second lieu, a-t-elle poursuivi, l'objectif est qu'il y ait moins de risques pour les enfants et adolescents à être infectés par la maladie, et ce, quel que soit le pays où ils vivent.
En outre, a-t-elle encore expliqué, toute personne qui contractera le VIH aura accès à un traitement qui évitera son développement en sida et empêchera la transmission du virus à d'autres.
Par ailleurs, le coordonnateur pour les Etats-Unis de la lutte mondiale contre le sida, Eric Goosby, et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, ont salué les pays de l'Union africaine qui ont lancé leur ‘‘feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale en matière de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme''.
Les dirigeants de l'UA ont adopté ce plan le 17 juillet, lors de leur sommet à Addis-Ababa (Ethiopie), marquant une avancée majeure au plan de la riposte de la région à ces maladies.
Mais si de gros progrès ont pu être réalisés permettant une baisse des taux d'infection et un ralentissement de la propagation de cette maladie dans le monde, les problèmes de financements persistent encore puisque les investissements internationaux actuels sont restés au niveau de 2008, soit 8,2 milliards de dollars par an alors qu'entre 22 et 24 milliards de dollars seraient nécessaires chaque année pour une riposte mondiale au VIH d'ici à 2015.
Pour plusieurs participants à cette conférence, ce serait un ‘‘immense échec'' si les contraintes financières entraveraient l'action de lutte contre cette pandémie au moment même où la science a montré que cet objectif est réalisable.
Pour Mme Diane Havlir, coprésidente américaine de la conférence et responsable la division VIH/sida de l'Université de Californie, il a été constaté de nombreuses avancées dans le domaine de la recherche sur le VIH : ‘‘Ce qui permet de dire que nous allons réduire de manière très significative le nombre de nouvelles infections et de décès dus au sida'', a-t-elle déclaré.
Se rendant lundi à San Francisco pour collecter des fonds pour sa campagne électorale, le président Obama s'est limité à transmettre à cette conférence son message enregistré à travers une bande vidéo, en dépit des invitations des organisateurs et des pressions d'associations de défense des malades.
Pour les organisations qui militent contre le sida, le président du pays qui accueille la conférence est habituellement présent surtout que c'est la première fois que les Etats-Unis abritent cet événement.
Certains medias afro-américains ont aussi déploré cette absence dans un pays comme les Etats-Unis où, selon eux, les Noirs représentent 14% de la population, mais 44% des personnes infectées par le virus du Sida.
La secrétaire d'Etat américaine, Mme Hillary Clinton, a affirmé, lundi, à la conférence internationale sur le sida à Washington que les Etats-Unis étaient prêts à engager plus de financements notamment en Afrique, pour lutter contre cette maladie, alors que l'absence du président Barack Obama à cet événement mondial a soulevé certaines critiques.
Intervenant à la 19ème conférence internationale sur le VIH/Sida qui se tient du 22 au 27 juillet dans la capitale fédérale, Mme Clinton a souligné que Washington entend investir davantage particulièrement en Afrique où les cliniques sont nécessaires pour aider à ralentir la transmission mère-enfant du VIH/SIDA, sachant que cette partie de l'Afrique concentre plus de 80% des personnes vivant avec le VIH à travers le monde.
Saluant également les programmes de circoncision masculine en Afrique, la secrétaire d'Etat a tenu à soutenir que ces opérations ont permis de réduire efficacement le risque de transmission du virus, qualifiant cet impact de ‘‘phénoménal''. Par ailleurs, Mme Clinton a avancé que les Etats-Unis s'emploieraient à établir des systèmes de santé durables qui aideront le monde à "gagner ce combat" contre cette maladie.
Plaidant pour l'objectif d'une ‘‘génération sans sida'', Mme Clinton s'est voulue rassurante à l'égard des sceptiques qui, selon elle, ‘‘soulèvent des questions quant à l'engagement des Etats-Unis pour cet objectif et se demandent si nous sommes vraiment sérieux au sujet de sa réalisation''.
‘Je suis ici, aujourd'hui, pour qu'il soit absolument clair que les Etats-Unis se sont engagés et resteront engagés pour parvenir à une génération sans sida. Nous n'allons pas reculer, nous allons nous battre pour les ressources nécessaires afin d'atteindre cette étape historique'', a-t-elle promis.
Expliquant ce qu'elle entend par ‘‘une génération sans sida'', Mme Clinton a précisé qu'il s'agissait d'oeuvrer, tout d'abord, pour qu'aucun enfant ne naisse avec ce virus.
En second lieu, a-t-elle poursuivi, l'objectif est qu'il y ait moins de risques pour les enfants et adolescents à être infectés par la maladie, et ce, quel que soit le pays où ils vivent.
En outre, a-t-elle encore expliqué, toute personne qui contractera le VIH aura accès à un traitement qui évitera son développement en sida et empêchera la transmission du virus à d'autres.
Par ailleurs, le coordonnateur pour les Etats-Unis de la lutte mondiale contre le sida, Eric Goosby, et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, ont salué les pays de l'Union africaine qui ont lancé leur ‘‘feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale en matière de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme''.
Les dirigeants de l'UA ont adopté ce plan le 17 juillet, lors de leur sommet à Addis-Ababa (Ethiopie), marquant une avancée majeure au plan de la riposte de la région à ces maladies.
Mais si de gros progrès ont pu être réalisés permettant une baisse des taux d'infection et un ralentissement de la propagation de cette maladie dans le monde, les problèmes de financements persistent encore puisque les investissements internationaux actuels sont restés au niveau de 2008, soit 8,2 milliards de dollars par an alors qu'entre 22 et 24 milliards de dollars seraient nécessaires chaque année pour une riposte mondiale au VIH d'ici à 2015.
Pour plusieurs participants à cette conférence, ce serait un ‘‘immense échec'' si les contraintes financières entraveraient l'action de lutte contre cette pandémie au moment même où la science a montré que cet objectif est réalisable.
Pour Mme Diane Havlir, coprésidente américaine de la conférence et responsable la division VIH/sida de l'Université de Californie, il a été constaté de nombreuses avancées dans le domaine de la recherche sur le VIH : ‘‘Ce qui permet de dire que nous allons réduire de manière très significative le nombre de nouvelles infections et de décès dus au sida'', a-t-elle déclaré.
Se rendant lundi à San Francisco pour collecter des fonds pour sa campagne électorale, le président Obama s'est limité à transmettre à cette conférence son message enregistré à travers une bande vidéo, en dépit des invitations des organisateurs et des pressions d'associations de défense des malades.
Pour les organisations qui militent contre le sida, le président du pays qui accueille la conférence est habituellement présent surtout que c'est la première fois que les Etats-Unis abritent cet événement.
Certains medias afro-américains ont aussi déploré cette absence dans un pays comme les Etats-Unis où, selon eux, les Noirs représentent 14% de la population, mais 44% des personnes infectées par le virus du Sida.


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