Le recul palpable de l'activité terroriste dans le versant sud de la wilaya de Tizi Ouzou ne signifie aucunement que la violence a disparu. Le banditisme semble prendre le relais. C'est du moins la conclusion qui peut être tirée suite à l'agression spectaculaire dont a été victime, il y a quinze jours, le citoyen Kader Dahmani. Ce dernier est décédé suite à de graves blessures reçues au sein de la bijouterie où il travaillait. Une bijouterie située en plein centre-ville. Kader Dahmani a d'abord lutté contre la mort au sein du service réanimation du centre hospitalo-universitaire «Nedir Mohamed» de la ville de Tizi Ouzou avant de rendre son dernier souffle. Deuil et choc planent alors non seulement au sein de la famille du défunt mais dans toute la région de Boghni depuis la survenue du drame. Aujourd'hui, l'heure est à l'exigence que la vérité soit faite sur cet assassinat imputé au grand banditisme. Les services de sécurité mènent leur enquête mais dans ce genre d'affaires, les investigations risquent de prendre un peu de temps. Pour crier leur colère, les citoyens du village Ath Kouffi, commune de Boghni, ont décidé de ne pas rester les bras croisés. Ils ont réagi via le comité du village. Dans une déclaration remise aux journalistes hier, le comité du village en question rappelle et qualifie l'acte de sauvage et de barbare. Le comité rappelle aussi que cette agression mortelle a eu lieu en plein centre- ville. Il est également précisé que quinze jours après, les auteurs restent encore non identifiés. «Le comité de village d'Ait Kouffi-centre, qui s'est entretenu avec le chef de daïra pour prendre les mesures nécessaires, a décidé via cette déclaration de dénoncer publiquement l'absence de sécurité dans cette ville qui ne cesse de sombrer de plus en plus sous le diktat des extrémismes de tous bords », est-il encore indiqué avant de déplorer : «Des groupes armés non identifiés sèment la terreur au sein de la population et règnent en maîtres des lieux. Ils ont fait de cette ville le vieux far west qui fait parler d'elle quotidiennement et dont l'otage et la proie n'est autre que la population livrée à elle-même ». Le comité de village d'Ath Kouffi centre dénonce en outre : «Ces groupes sans foi ni loi qui ont osé tirer à bout portant sur un citoyen exerçant en tant qu'employé au sein de la bijouterie Zakour, en l'occurrence Kader Dahmani. Celui-ci, après un long séjour au service réanimation de Tizi Ouzou où il s'est battu fortement contre la mort, a fini par rendre l'âme, à la fleur de l'âge en laissant derrière lui toute une famille en deuil». Devant cet état de consternation générale, le comité de village déclare qu'il est plus que jamais déterminé à ne pas baisser les bras et à défendre bec et ongles et sans relâche cette affaire jusqu'à ce que « les auteurs et la pègre des lâches qui ont commis l'assassinat soient arrêtés et jugés à la hauteur du crime ainsi commis ». Le comité du village exige ainsi l'arrestation et le jugement de ces assassins, l'octroi du statut de victime du terrorisme à la victime et l'instauration et le rétablissement de la sécurité dans la région de Boghni. Enfin, le même comité conclut que pour mettre un terme à ce climat d'insécurité, il est indispensable que l'environnement institutionnel (forces de sécurité et justice) soit renforcé et efficace par une présence plus marquée sur le terrain et un durcissement du système pénal à l'égard de ces gangs qui bénéficient souvent des faveurs de grâce au grand mépris des victimes. La société civile doit aussi se structurer et s'impliquer dans un processus participatif à travers une coordination de tous les villages de Boghni. "Désormais, l'heure est à la lutte contre la criminalité pour sauvegarder notre dignité et se libérer du joug des assassins dès lors que personne n'est à l'abri de la violence". Le recul palpable de l'activité terroriste dans le versant sud de la wilaya de Tizi Ouzou ne signifie aucunement que la violence a disparu. Le banditisme semble prendre le relais. C'est du moins la conclusion qui peut être tirée suite à l'agression spectaculaire dont a été victime, il y a quinze jours, le citoyen Kader Dahmani. Ce dernier est décédé suite à de graves blessures reçues au sein de la bijouterie où il travaillait. Une bijouterie située en plein centre-ville. Kader Dahmani a d'abord lutté contre la mort au sein du service réanimation du centre hospitalo-universitaire «Nedir Mohamed» de la ville de Tizi Ouzou avant de rendre son dernier souffle. Deuil et choc planent alors non seulement au sein de la famille du défunt mais dans toute la région de Boghni depuis la survenue du drame. Aujourd'hui, l'heure est à l'exigence que la vérité soit faite sur cet assassinat imputé au grand banditisme. Les services de sécurité mènent leur enquête mais dans ce genre d'affaires, les investigations risquent de prendre un peu de temps. Pour crier leur colère, les citoyens du village Ath Kouffi, commune de Boghni, ont décidé de ne pas rester les bras croisés. Ils ont réagi via le comité du village. Dans une déclaration remise aux journalistes hier, le comité du village en question rappelle et qualifie l'acte de sauvage et de barbare. Le comité rappelle aussi que cette agression mortelle a eu lieu en plein centre- ville. Il est également précisé que quinze jours après, les auteurs restent encore non identifiés. «Le comité de village d'Ait Kouffi-centre, qui s'est entretenu avec le chef de daïra pour prendre les mesures nécessaires, a décidé via cette déclaration de dénoncer publiquement l'absence de sécurité dans cette ville qui ne cesse de sombrer de plus en plus sous le diktat des extrémismes de tous bords », est-il encore indiqué avant de déplorer : «Des groupes armés non identifiés sèment la terreur au sein de la population et règnent en maîtres des lieux. Ils ont fait de cette ville le vieux far west qui fait parler d'elle quotidiennement et dont l'otage et la proie n'est autre que la population livrée à elle-même ». Le comité de village d'Ath Kouffi centre dénonce en outre : «Ces groupes sans foi ni loi qui ont osé tirer à bout portant sur un citoyen exerçant en tant qu'employé au sein de la bijouterie Zakour, en l'occurrence Kader Dahmani. Celui-ci, après un long séjour au service réanimation de Tizi Ouzou où il s'est battu fortement contre la mort, a fini par rendre l'âme, à la fleur de l'âge en laissant derrière lui toute une famille en deuil». Devant cet état de consternation générale, le comité de village déclare qu'il est plus que jamais déterminé à ne pas baisser les bras et à défendre bec et ongles et sans relâche cette affaire jusqu'à ce que « les auteurs et la pègre des lâches qui ont commis l'assassinat soient arrêtés et jugés à la hauteur du crime ainsi commis ». Le comité du village exige ainsi l'arrestation et le jugement de ces assassins, l'octroi du statut de victime du terrorisme à la victime et l'instauration et le rétablissement de la sécurité dans la région de Boghni. Enfin, le même comité conclut que pour mettre un terme à ce climat d'insécurité, il est indispensable que l'environnement institutionnel (forces de sécurité et justice) soit renforcé et efficace par une présence plus marquée sur le terrain et un durcissement du système pénal à l'égard de ces gangs qui bénéficient souvent des faveurs de grâce au grand mépris des victimes. La société civile doit aussi se structurer et s'impliquer dans un processus participatif à travers une coordination de tous les villages de Boghni. "Désormais, l'heure est à la lutte contre la criminalité pour sauvegarder notre dignité et se libérer du joug des assassins dès lors que personne n'est à l'abri de la violence".