Le dernier décan du mois de Ramadhan étant aux portes, de plus en plus de jeunes commerçants saisonniers se convertissent d'ores et déjà à la vente des jouets. De grandes variétés de jouets reluisants de couleurs ont déjà inondé le marché parallèle et envahi les carrefours commerciaux où le flux des consommateurs demeure des plus importants. C'est au niveau des quartiers les plus populaires et ceux défavorisés que ces produits sont, particulièrement, courtisés. Consacrant les dernières soirées ramadanesques pour le shopping et l'achat de vêtements neufs en prévision de l'Aïd el Fitr, les ménages algériens finissent par céder aux caprices et aux vœux de leurs enfants et déboursent quelques centaines de dinars pour se procurer les jouets sans même pas prendre la peine d'en vérifier la conformité. Depuis l'importation des jouets et jusqu'à leur mise en vente aux simples consommateurs, ce marché parallèle, qui semble être des plus porteurs en ce genre d'occasion, échappe à tout contrôle. Ces produits, contrefaits, proviennent, généralement, de la grande usine du monde, la Chine, et hormis les ressemblances avec les produits garantis, ces copies de jouets ne se conforment en aucun cas aux normes sécuritaires et hygiéniques adoptées par les instances internationales. Ces jouets qui continuent à entrer au pays dans l'impunité la plus totale, représentent, en fait, de véritables dangers pour les enfants et leur environnement proche, et tout autant pour l'économie nationale. Il s'avère, ainsi, que la tendance est aux jeux de guerre, aux fléchettes, aux chars et voitures de courses, aux poupées et batteries de cuisines miniatures. Bien que difficile à constater de visu, la qualité des matières premières, leur solidité et leur fiabilité laissent à désirer. Plusieurs cas d'urgences sont souvent reçus au niveau des services hospitaliers. Beaucoup d'enfants sont victimes de projection de petites balles, de fléchettes ou de liquides lancés par les jouets. Les yeux, le nez ou les oreilles sont souvent les plus atteints. Ce qu'il faut savoir, également, c'est que les enfants en bas âge avalent les objets et les pièces qui s'en détachent. Ces jouets sont à l'origine de nombreux accidents dont les dégâts s'avèrent des plus conséquents. Bien que le constat soit des plus flagrants, et que différentes parties chargées de la sensibilisation et de la protection des consommateurs aient tiré la sonnette d'alarme quant à la dangerosité de ce genre de produits, beaucoup de parents n'en font, malheureusement pas abstraction. "C'est quand le malheur se produit que l'on se rend compte à quel point ces jouets peuvent être dangereux pour nos enfants", nous a affirmé un père de famille, qui n'a pas caché son habitude d'acheter les jouets pour ses enfants du marché parallèle. Une mère de famille dont l'enfant piquait une crise de nerfs à cause d'un pistolet à eau et un jeu lumineux exposés par un marchand saisonnier, nous a confié «être très attentive à toutes les recommandations sécuritaires dans l'achat d'un jouet». «Je préfère débourser plus cher pour l'achat d'un jouet garanti et avoir l'esprit tranquille envers mon fils», nous a-t-elle confié. A ce propos, loin d'écarter les responsabilités des barons des jouets de contrefaçon, plusieurs médecins déplorent, encore, l'inconscience des parents qui sont, pourtant, appelés à faire preuve d'un minimum de bon sens. Sur le plan juridique, en 2009 déjà, il était question de la promulgation d'une loi régissant l'importation des jouets et la règlementation du marché. Une commission technique, composée de représentants de 12 ministères concernés par la santé et la sécurité du consommateur a été chargée de délivrer aux importateurs la licence d'importation après vérification du respect des normes relatives à la sécurité des produits. Les pouvoirs publics, de leur côté, étaient censés procéder à l'élaboration des normes de sécurité relatives à la fabrication et à l'importation des jouets, plaidant pour l'adoption des normes européennes. Cette série de mesures mises en œuvre pour contrôler les jouets importés pour mieux protéger la sécurité des enfants et faisant, entre autres, obligation à l'importateur de déposer au niveau de ce Centre un échantillon du produit à importer avant l'acte d'importation, n'ont finalement pas abouti à leurs principaux objectifs. Puisque l'on continue jusqu'à présent, à assister à de véritable invasions de jouets de contrefaçon à travers l'ensemble du territoire national sans exception aucune et face à une inertie surprenante des dispositifs de contrôle. Au moment où les pouvoirs publics sont invités à lutter énergiquement contre le phénomène d'importation des jouets qui ne répondent pas aux normes de qualité et de sécurité, il faut noter que le contrôle du jouet s'effectue plus particulièrement au niveau de l'importation, la production nationale étant de plus faible taux. En 2009, avec les trois unités de fabrication locales de jouets, la production nationale dans ce domaine ne représentait que 20% des produits disponibles sur le marché national. 80% des jouets sont en effet importés, dont de grandes quantités contrefaites parviennent à infiltrer le marché public au vu et au su de tous. Le dernier décan du mois de Ramadhan étant aux portes, de plus en plus de jeunes commerçants saisonniers se convertissent d'ores et déjà à la vente des jouets. De grandes variétés de jouets reluisants de couleurs ont déjà inondé le marché parallèle et envahi les carrefours commerciaux où le flux des consommateurs demeure des plus importants. C'est au niveau des quartiers les plus populaires et ceux défavorisés que ces produits sont, particulièrement, courtisés. Consacrant les dernières soirées ramadanesques pour le shopping et l'achat de vêtements neufs en prévision de l'Aïd el Fitr, les ménages algériens finissent par céder aux caprices et aux vœux de leurs enfants et déboursent quelques centaines de dinars pour se procurer les jouets sans même pas prendre la peine d'en vérifier la conformité. Depuis l'importation des jouets et jusqu'à leur mise en vente aux simples consommateurs, ce marché parallèle, qui semble être des plus porteurs en ce genre d'occasion, échappe à tout contrôle. Ces produits, contrefaits, proviennent, généralement, de la grande usine du monde, la Chine, et hormis les ressemblances avec les produits garantis, ces copies de jouets ne se conforment en aucun cas aux normes sécuritaires et hygiéniques adoptées par les instances internationales. Ces jouets qui continuent à entrer au pays dans l'impunité la plus totale, représentent, en fait, de véritables dangers pour les enfants et leur environnement proche, et tout autant pour l'économie nationale. Il s'avère, ainsi, que la tendance est aux jeux de guerre, aux fléchettes, aux chars et voitures de courses, aux poupées et batteries de cuisines miniatures. Bien que difficile à constater de visu, la qualité des matières premières, leur solidité et leur fiabilité laissent à désirer. Plusieurs cas d'urgences sont souvent reçus au niveau des services hospitaliers. Beaucoup d'enfants sont victimes de projection de petites balles, de fléchettes ou de liquides lancés par les jouets. Les yeux, le nez ou les oreilles sont souvent les plus atteints. Ce qu'il faut savoir, également, c'est que les enfants en bas âge avalent les objets et les pièces qui s'en détachent. Ces jouets sont à l'origine de nombreux accidents dont les dégâts s'avèrent des plus conséquents. Bien que le constat soit des plus flagrants, et que différentes parties chargées de la sensibilisation et de la protection des consommateurs aient tiré la sonnette d'alarme quant à la dangerosité de ce genre de produits, beaucoup de parents n'en font, malheureusement pas abstraction. "C'est quand le malheur se produit que l'on se rend compte à quel point ces jouets peuvent être dangereux pour nos enfants", nous a affirmé un père de famille, qui n'a pas caché son habitude d'acheter les jouets pour ses enfants du marché parallèle. Une mère de famille dont l'enfant piquait une crise de nerfs à cause d'un pistolet à eau et un jeu lumineux exposés par un marchand saisonnier, nous a confié «être très attentive à toutes les recommandations sécuritaires dans l'achat d'un jouet». «Je préfère débourser plus cher pour l'achat d'un jouet garanti et avoir l'esprit tranquille envers mon fils», nous a-t-elle confié. A ce propos, loin d'écarter les responsabilités des barons des jouets de contrefaçon, plusieurs médecins déplorent, encore, l'inconscience des parents qui sont, pourtant, appelés à faire preuve d'un minimum de bon sens. Sur le plan juridique, en 2009 déjà, il était question de la promulgation d'une loi régissant l'importation des jouets et la règlementation du marché. Une commission technique, composée de représentants de 12 ministères concernés par la santé et la sécurité du consommateur a été chargée de délivrer aux importateurs la licence d'importation après vérification du respect des normes relatives à la sécurité des produits. Les pouvoirs publics, de leur côté, étaient censés procéder à l'élaboration des normes de sécurité relatives à la fabrication et à l'importation des jouets, plaidant pour l'adoption des normes européennes. Cette série de mesures mises en œuvre pour contrôler les jouets importés pour mieux protéger la sécurité des enfants et faisant, entre autres, obligation à l'importateur de déposer au niveau de ce Centre un échantillon du produit à importer avant l'acte d'importation, n'ont finalement pas abouti à leurs principaux objectifs. Puisque l'on continue jusqu'à présent, à assister à de véritable invasions de jouets de contrefaçon à travers l'ensemble du territoire national sans exception aucune et face à une inertie surprenante des dispositifs de contrôle. Au moment où les pouvoirs publics sont invités à lutter énergiquement contre le phénomène d'importation des jouets qui ne répondent pas aux normes de qualité et de sécurité, il faut noter que le contrôle du jouet s'effectue plus particulièrement au niveau de l'importation, la production nationale étant de plus faible taux. En 2009, avec les trois unités de fabrication locales de jouets, la production nationale dans ce domaine ne représentait que 20% des produits disponibles sur le marché national. 80% des jouets sont en effet importés, dont de grandes quantités contrefaites parviennent à infiltrer le marché public au vu et au su de tous.