Les habitants de Boumerdès se félicitent de l'avancée remarquable en matière de raccordement à l'eau potable. Cette avancée est même qualifiée "d'exploit" pour une région, dont les habitants n'osaient même pas rêver voir l'eau couler chez eux, il y a 50 ans. Les habitants de Boumerdès se félicitent de l'avancée remarquable en matière de raccordement à l'eau potable. Cette avancée est même qualifiée "d'exploit" pour une région, dont les habitants n'osaient même pas rêver voir l'eau couler chez eux, il y a 50 ans. La wilaya de Boumerdès a réalisé, au cours de ces dernières années, une avancée remarquable en matière de raccordement au réseau d'alimentation en eau potable atteignant, explique l'APS, le taux hautement appréciable de 97%. Cet essor découle, principalement, de la réalisation graduelle des projets à travers l'ensemble de la wilaya et devrait à terme permettre d'atteindre la barre des 100% de raccordement des foyers. Cela a pu être réalisé grâce à la multitude de projets concrétisés dans la wilaya depuis l'Indépendance, à l'image du grand chantier de transfert d'eau à partir du barrage Taksebt (Tizi-Ouzou)-Boumerdès-Alger, selon les responsables du secteur. L'ensemble de la population de cette région, évaluée à 900.000 personnes, bénéficiera de cette ressource vitale. Cette performance frôle "l'exploit" pour une région dont les habitants "n'osaient même pas rêver voir l'eau couler chez eux, il y a 50 ans" se souviennent les moudjahidine de la wilaya. L' amélioration de la dotation journalière par habitant a été accompagnée d'un prolongement de la plage horaire de l'AEP, qui est désormais ininterrompue (h24) dans la majorité des villes et localités de la wilaya. Nouveau défi, amélioration de la qualité de l'eau Les autorités compétentes se sont lancées un nouveau défi, celui de l'amélioration de la qualité de l'eau. Cette bataille de la qualité est déjà lancée à Boumerdès, où le réseau des conduites d'eau est porté actuellement à 2.250 km, contre seulement 120 km durant la colonisation, selon les données fournies par la Direction locale des ressources en eau. Les mêmes sources font état du recensement, à travers la wilaya, de 61 stations de pompage alors qu'elles étaient inexistantes au lendemain de l'Indépendance. A cela s'ajoutent, explique l'APS, 300 réservoirs d'eau d'une capacité totale de 111.000 m3, 228 forages et puits et 3 stations d'épuration d'une capacité de traitement journalière de plus de 500.000 m3 d'eau. Le secteur qui n'était pourvu que d'un seul barrage a été de plus renforcé par la réalisation de 5 nouveaux barrages et 43 retenues collinaires. Cinq périmètres agricoles, contre un seul périmètre irrigué, créé en 1939, bénéficient, en outre, d'un programme d'irrigation approprié, précise-t-on. Le transfert d'eau Taksebt-Alger via Boumerdès figure par ailleurs parmi les projets d'envergure inscrits ces dernières années au profit de cette wilaya. La réception de la dernière tranche de ce transfert, vers fin 2012, devrait assurer définitivement les besoins en eau de 800.000 habitants de la région. Ce mégaprojet, lancé en 2006, devrait garantir un taux de 35% des besoins locaux en eau potable, au-delà de l'année 2030, selon les estimations de la Direction des ressources en eau. La mise en exploitation de la dernière tranche de ce transfert hydrique permettra de doter la wilaya d'un volume quotidien de 50.000 m3 d'eau (h24) et ce, grâce à la concrétisation de 180 km de conduites, 33 réservoirs d'eau et 14 stations de pompage. Réceptionnée en 2008, la première tranche de ce transfert permet actuellement l'approvisionnement d'un bassin de plus de 330.000 habitants relevant de 13 communes de la wilaya, tandis que la seconde tranche, livrée en 2010, alimente plus de 200.000 habitants de 9 communes. La 3e alimentera, quant à elle, près de 200.000 habitants de 7 autres communes de la wilaya. Une station de dessalement à Cap Djinet Vers la fin 2011, le secteur de l'eau à Boumerdès a été renforcé par une mégastation de dessalement d'eau de mer sur le littoral de Cap Djinet. Cette station est dotée d'une capacité de traitement de 100.000 m3 /j, pour l'alimentation d'une population de plus de 100.000 âmes de 6 communes et 17 villages. Pour raccorder cette station aux différentes localités bénéficiaires, les pouvoirs publics ont mobilisé une enveloppe de 9 milliards DA, au titre d'un projet devant assurer le transfert de l'eau de cette station vers les communes bénéficiaires et ce, par la réalisation de près d'une soixantaine de km de conduites d'eau et d'un grand nombre de réservoirs et autres stations de pompage, souligne-t-on. Il sera ainsi procédé à la réalisation de 3 conduites principales, à partir de la station de Cap Djinet. La première en direction de Bordj Ménaïl et ses villages, avant son raccordement au transfert de Taksebt, dont elle assurera le relais en cas de rupture d'eau. La seconde conduite ira vers Dellys, pour approvisionner les habitants d'Afir et Dellys, tandis que la troisième sera destinée aux communes de Zemmouri et El Kerma. Un autre projet est en cours pour faire bénéficier de cette station 23 autres villages, à la faveur de la réalisation de 56 km de conduites et 28 réservoirs d'eau. La wilaya de Boumerdès a, en outre, été bénéficiaire d'un projet de complexe pour le traitement de l'eau potable à Kharrouba, et d'un nouveau réseau AEP pour Keddara. Ces deux réalisations ont permis la couverture des besoins en AEP de plus de 13.000 habitants de ces 2 communes, reparties sur plus d'une dizaine de villages, qui reçoivent de l'eau (H24). Réalisé pour une enveloppe sectorielle de plus de 300 millions DA, le complexe de Kharrouba, premier du genre à l'échelle de la wilaya, renferme une station de traitement d'une capacité de 4500 m3/j, outre deux réservoirs d'eau d'une capacité unitaire de 500 m3, et une station de pompage d'une capacité de 200 m3 d'eau/heure. Parmi les autres réalisations du secteur, la direction de l'hydraulique fait état de la station de traitement de Boudouaou, opérationnelle depuis 1987 et qui est dotée d'une capacité de traitement de plus 700.000 m3/j des eaux issues des barrages de Beni Amrane, Keddara et El Hamiz. Ce centre de traitement des eaux alimente, actuellement, un grand nombre de localités des wilayas d'Alger et de Boumerdès. Sa capacité de stockage est estimée à 100.000 m3 d'eau potable, précise la même source. La wilaya de Boumerdès a réalisé, au cours de ces dernières années, une avancée remarquable en matière de raccordement au réseau d'alimentation en eau potable atteignant, explique l'APS, le taux hautement appréciable de 97%. Cet essor découle, principalement, de la réalisation graduelle des projets à travers l'ensemble de la wilaya et devrait à terme permettre d'atteindre la barre des 100% de raccordement des foyers. Cela a pu être réalisé grâce à la multitude de projets concrétisés dans la wilaya depuis l'Indépendance, à l'image du grand chantier de transfert d'eau à partir du barrage Taksebt (Tizi-Ouzou)-Boumerdès-Alger, selon les responsables du secteur. L'ensemble de la population de cette région, évaluée à 900.000 personnes, bénéficiera de cette ressource vitale. Cette performance frôle "l'exploit" pour une région dont les habitants "n'osaient même pas rêver voir l'eau couler chez eux, il y a 50 ans" se souviennent les moudjahidine de la wilaya. L' amélioration de la dotation journalière par habitant a été accompagnée d'un prolongement de la plage horaire de l'AEP, qui est désormais ininterrompue (h24) dans la majorité des villes et localités de la wilaya. Nouveau défi, amélioration de la qualité de l'eau Les autorités compétentes se sont lancées un nouveau défi, celui de l'amélioration de la qualité de l'eau. Cette bataille de la qualité est déjà lancée à Boumerdès, où le réseau des conduites d'eau est porté actuellement à 2.250 km, contre seulement 120 km durant la colonisation, selon les données fournies par la Direction locale des ressources en eau. Les mêmes sources font état du recensement, à travers la wilaya, de 61 stations de pompage alors qu'elles étaient inexistantes au lendemain de l'Indépendance. A cela s'ajoutent, explique l'APS, 300 réservoirs d'eau d'une capacité totale de 111.000 m3, 228 forages et puits et 3 stations d'épuration d'une capacité de traitement journalière de plus de 500.000 m3 d'eau. Le secteur qui n'était pourvu que d'un seul barrage a été de plus renforcé par la réalisation de 5 nouveaux barrages et 43 retenues collinaires. Cinq périmètres agricoles, contre un seul périmètre irrigué, créé en 1939, bénéficient, en outre, d'un programme d'irrigation approprié, précise-t-on. Le transfert d'eau Taksebt-Alger via Boumerdès figure par ailleurs parmi les projets d'envergure inscrits ces dernières années au profit de cette wilaya. La réception de la dernière tranche de ce transfert, vers fin 2012, devrait assurer définitivement les besoins en eau de 800.000 habitants de la région. Ce mégaprojet, lancé en 2006, devrait garantir un taux de 35% des besoins locaux en eau potable, au-delà de l'année 2030, selon les estimations de la Direction des ressources en eau. La mise en exploitation de la dernière tranche de ce transfert hydrique permettra de doter la wilaya d'un volume quotidien de 50.000 m3 d'eau (h24) et ce, grâce à la concrétisation de 180 km de conduites, 33 réservoirs d'eau et 14 stations de pompage. Réceptionnée en 2008, la première tranche de ce transfert permet actuellement l'approvisionnement d'un bassin de plus de 330.000 habitants relevant de 13 communes de la wilaya, tandis que la seconde tranche, livrée en 2010, alimente plus de 200.000 habitants de 9 communes. La 3e alimentera, quant à elle, près de 200.000 habitants de 7 autres communes de la wilaya. Une station de dessalement à Cap Djinet Vers la fin 2011, le secteur de l'eau à Boumerdès a été renforcé par une mégastation de dessalement d'eau de mer sur le littoral de Cap Djinet. Cette station est dotée d'une capacité de traitement de 100.000 m3 /j, pour l'alimentation d'une population de plus de 100.000 âmes de 6 communes et 17 villages. Pour raccorder cette station aux différentes localités bénéficiaires, les pouvoirs publics ont mobilisé une enveloppe de 9 milliards DA, au titre d'un projet devant assurer le transfert de l'eau de cette station vers les communes bénéficiaires et ce, par la réalisation de près d'une soixantaine de km de conduites d'eau et d'un grand nombre de réservoirs et autres stations de pompage, souligne-t-on. Il sera ainsi procédé à la réalisation de 3 conduites principales, à partir de la station de Cap Djinet. La première en direction de Bordj Ménaïl et ses villages, avant son raccordement au transfert de Taksebt, dont elle assurera le relais en cas de rupture d'eau. La seconde conduite ira vers Dellys, pour approvisionner les habitants d'Afir et Dellys, tandis que la troisième sera destinée aux communes de Zemmouri et El Kerma. Un autre projet est en cours pour faire bénéficier de cette station 23 autres villages, à la faveur de la réalisation de 56 km de conduites et 28 réservoirs d'eau. La wilaya de Boumerdès a, en outre, été bénéficiaire d'un projet de complexe pour le traitement de l'eau potable à Kharrouba, et d'un nouveau réseau AEP pour Keddara. Ces deux réalisations ont permis la couverture des besoins en AEP de plus de 13.000 habitants de ces 2 communes, reparties sur plus d'une dizaine de villages, qui reçoivent de l'eau (H24). Réalisé pour une enveloppe sectorielle de plus de 300 millions DA, le complexe de Kharrouba, premier du genre à l'échelle de la wilaya, renferme une station de traitement d'une capacité de 4500 m3/j, outre deux réservoirs d'eau d'une capacité unitaire de 500 m3, et une station de pompage d'une capacité de 200 m3 d'eau/heure. Parmi les autres réalisations du secteur, la direction de l'hydraulique fait état de la station de traitement de Boudouaou, opérationnelle depuis 1987 et qui est dotée d'une capacité de traitement de plus 700.000 m3/j des eaux issues des barrages de Beni Amrane, Keddara et El Hamiz. Ce centre de traitement des eaux alimente, actuellement, un grand nombre de localités des wilayas d'Alger et de Boumerdès. Sa capacité de stockage est estimée à 100.000 m3 d'eau potable, précise la même source.