Les députés somaliens, tout juste désignés par une assemblée de chefs coutumiers, devaient se réunir pour leur première session lundi, mais n'éliront pas comme prévu le président somalien confient deux parlementaires à une agence française de presse. Selon ces parlementaires, plusieurs mesures procédurales restent à remplir avant de pouvoir procéder au scrutin, que la communauté internationale appelait de ses voeux ce lundi, date à laquelle expire le mandat des actuelles et fragiles Institutions fédérales de Transition, mises en place en 2004. La Chambre, qui devait se réunir lundi, ne devait pas procéder dans l'immédiat au choix du président de l'Assemblée, préalable à l'organisation de l'élection du chef de l'Etat, a affirmé de son côté Abinasir Garale, député du Parlement sortant ayant retrouvé son siège. Seulement 202 députés, sur les 275 que doit compter à terme la Chambre basse, ont jusqu'ici été désignés et leurs noms validés par un comité ad hoc. L'élection du nouveau président somalien doit parachever un processus complexe, parrainé par l'Onu et la communauté internationale, destiné à doter la Somalie d'institutions pérennes et de son premier réel gouvernement central depuis la chute du président Siad Barre en 1991. Depuis 2000, les différentes institutions de transition mises en place ont toutes échoué à asseoir leur autorité. Après avoir soutenu à bout de bras les actuelles Institutions fédérales de Transition, minées par la corruption, la communauté internationale a exclu toute nouvelle prolongation de leur mandat et tout fait pour que le processus s'achève à la date prévue du 20 août. Le mandat de ces institutions avaient déjà été prolongé de deux ans en 2009, sur fond de chaos sécuritaire dans le pays, puis d'un an en 2011, face à l'impasse politique pour les remplacer. Le président sortant Cheikh Sharif Cheikh Ahmed, élu en 2009 après avoir rallié les institutions de transition qu'il combattait auparavant à la tête d'une rébellion islamique, et personnalité contestée au sein même de ses alliés internationaux, est l'un des favoris du scrutin présidentiel. Ses plus sérieux adversaires semblent son Premier ministre, Abdiweli Mohamed Ali, et le président du Parlement sortant, Sharif Hassan Sheikh Adan. Les députés somaliens, tout juste désignés par une assemblée de chefs coutumiers, devaient se réunir pour leur première session lundi, mais n'éliront pas comme prévu le président somalien confient deux parlementaires à une agence française de presse. Selon ces parlementaires, plusieurs mesures procédurales restent à remplir avant de pouvoir procéder au scrutin, que la communauté internationale appelait de ses voeux ce lundi, date à laquelle expire le mandat des actuelles et fragiles Institutions fédérales de Transition, mises en place en 2004. La Chambre, qui devait se réunir lundi, ne devait pas procéder dans l'immédiat au choix du président de l'Assemblée, préalable à l'organisation de l'élection du chef de l'Etat, a affirmé de son côté Abinasir Garale, député du Parlement sortant ayant retrouvé son siège. Seulement 202 députés, sur les 275 que doit compter à terme la Chambre basse, ont jusqu'ici été désignés et leurs noms validés par un comité ad hoc. L'élection du nouveau président somalien doit parachever un processus complexe, parrainé par l'Onu et la communauté internationale, destiné à doter la Somalie d'institutions pérennes et de son premier réel gouvernement central depuis la chute du président Siad Barre en 1991. Depuis 2000, les différentes institutions de transition mises en place ont toutes échoué à asseoir leur autorité. Après avoir soutenu à bout de bras les actuelles Institutions fédérales de Transition, minées par la corruption, la communauté internationale a exclu toute nouvelle prolongation de leur mandat et tout fait pour que le processus s'achève à la date prévue du 20 août. Le mandat de ces institutions avaient déjà été prolongé de deux ans en 2009, sur fond de chaos sécuritaire dans le pays, puis d'un an en 2011, face à l'impasse politique pour les remplacer. Le président sortant Cheikh Sharif Cheikh Ahmed, élu en 2009 après avoir rallié les institutions de transition qu'il combattait auparavant à la tête d'une rébellion islamique, et personnalité contestée au sein même de ses alliés internationaux, est l'un des favoris du scrutin présidentiel. Ses plus sérieux adversaires semblent son Premier ministre, Abdiweli Mohamed Ali, et le président du Parlement sortant, Sharif Hassan Sheikh Adan.