Vos proches se plaignent de vous voir plus souvent connecté sur Facebook que dans la vraie vie? Vous tweetez votre quotidien à la minute près ? Vous postez toujours sur Instagram ce que vous mangez ? Déculpabilisez-vous. Peut-être que votre dépendance au Web est génétique. Une étude allemande publiée dans le Journal of Addiction Medicine explique en effet qu'une variation de gène serait responsable de l'addiction à Internet. Medical News Today explique que des chercheurs de l'université de Bonn ont étudié le comportement de 843 personnes face à Internet. Leur constat est sans appel : 132 personnes entretiennent un rapport de dépendance avec le Web. Toute la journée, leurs pensées sont tournées vers ce média et ils admettent que sans connexion, leur bien-être peut durement être touché. Les chercheurs ont ensuite analysé la différence entre la constitution génétique des personnes qui montraient des signes de dépendance et ceux qui semblent être « sous contrôle ». Résultat : les 132 personnes accros à Internet sont plus souvent porteuses d'une variation du gène CHRNA4 que les personnes au comportement plus modéré. Une variation qui apparaît également... chez les fumeurs. Le docteur Christian Montag, coauteur de l'étude, explique: « Ce que nous savions déjà sur le récepteur nicotinique de l'acétylcholine dans le cerveau est qu'une mutation du gène est associée à la promotion de comportements addictifs. » Ce neurotransmetteur joue un rôle essentiel dans la dépendance à la nicotine, et apparemment aussi à Internet. Cette première étude devrait par la suite être approfondie, notamment pour savoir si les femmes sont plus touchées par cette variation, comme cette première étude semble le prouver. Pour Christian Montag, cité par le Huffington Post, cette recherche permet au moins de prouver que la dépendance au Web existe, et qu'il faut la traiter: « Il a été démontré que la dépendance à Internet n'est pas le fruit de notre imagination. » PC Inpact explique qu'une étude précédente publiée par la revue Perspectives in Psychiatric Care révèle que 5% à 10% des internautes à l'échelle mondiale sont dépendants à Internet. Parmi ces accros du Web, 52% ont déjà un problème de drogue ou d'alcool. Cette dépendance à Internet peut aller très loin. Numerama rappelle qu'à Taïwan, une jeune femme de 19 ans a poignardé à mort son oncle car celui-ci a coupé son accès à Internet la nuit pour la contraindre à aller se coucher. Vos proches se plaignent de vous voir plus souvent connecté sur Facebook que dans la vraie vie? Vous tweetez votre quotidien à la minute près ? Vous postez toujours sur Instagram ce que vous mangez ? Déculpabilisez-vous. Peut-être que votre dépendance au Web est génétique. Une étude allemande publiée dans le Journal of Addiction Medicine explique en effet qu'une variation de gène serait responsable de l'addiction à Internet. Medical News Today explique que des chercheurs de l'université de Bonn ont étudié le comportement de 843 personnes face à Internet. Leur constat est sans appel : 132 personnes entretiennent un rapport de dépendance avec le Web. Toute la journée, leurs pensées sont tournées vers ce média et ils admettent que sans connexion, leur bien-être peut durement être touché. Les chercheurs ont ensuite analysé la différence entre la constitution génétique des personnes qui montraient des signes de dépendance et ceux qui semblent être « sous contrôle ». Résultat : les 132 personnes accros à Internet sont plus souvent porteuses d'une variation du gène CHRNA4 que les personnes au comportement plus modéré. Une variation qui apparaît également... chez les fumeurs. Le docteur Christian Montag, coauteur de l'étude, explique: « Ce que nous savions déjà sur le récepteur nicotinique de l'acétylcholine dans le cerveau est qu'une mutation du gène est associée à la promotion de comportements addictifs. » Ce neurotransmetteur joue un rôle essentiel dans la dépendance à la nicotine, et apparemment aussi à Internet. Cette première étude devrait par la suite être approfondie, notamment pour savoir si les femmes sont plus touchées par cette variation, comme cette première étude semble le prouver. Pour Christian Montag, cité par le Huffington Post, cette recherche permet au moins de prouver que la dépendance au Web existe, et qu'il faut la traiter: « Il a été démontré que la dépendance à Internet n'est pas le fruit de notre imagination. » PC Inpact explique qu'une étude précédente publiée par la revue Perspectives in Psychiatric Care révèle que 5% à 10% des internautes à l'échelle mondiale sont dépendants à Internet. Parmi ces accros du Web, 52% ont déjà un problème de drogue ou d'alcool. Cette dépendance à Internet peut aller très loin. Numerama rappelle qu'à Taïwan, une jeune femme de 19 ans a poignardé à mort son oncle car celui-ci a coupé son accès à Internet la nuit pour la contraindre à aller se coucher.