Au moins 18 cadavres non identifiés d'hommes sommairement exécutés ont été retrouvés samedi dans la capitale et sa région. Au moins dix-huit cadavres non identifiés d'hommes sommairement exécutés ont été découverts samedi à Damas et dans sa région, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Cinq corps ont été retrouvés dans le quartier de Qadam, dans le sud de la capitale, tandis que treize autres ont été découverts dans des localités des alentours, notamment Kafar Batna, précise l'OSDH. La plupart ont été tués par balle et avaient les mains ligotées. Certains portaient des marques de torture. Ces découvertes macabres se sont multipliées ces dernières semaines, et les exécutions sommaires sont de plus en plus courantes en Syrie, selon cette ONG. D'après l'OSDH, les victimes sont des militants tués par les forces du régime ou des morts dans des règlements de comptes entre Syriens pro et anti-régime. Par ailleurs, l'agence officielle Sana a affirmé samedi qu'un groupe "terroriste" mené par un homme qu'elle identifie comme "Abdallah Hussein al-Takkal", a commis un "massacre" dans le quartier d'al-Marjé, près du centre d'Alep (nord), tuant une famille, dont "trois enfants de moins de 17 ans". Le 15 août, une commission d'enquête mandatée par l'Onu a accusé les forces gouvernementales et les chabbihas (miliciens pro-régime) de crimes contre l'humanité, et la rébellion de crimes de guerre, mais à une échelle beaucoup plus limitée. Tunisie, état d'urgence Prolongation jusqu'au 30 septembre La présidence tunisienne a annoncé vendredi la prolongation d'un mois, soit jusqu'au 30 septembre, de l'état d'urgence instauré le 14 janvier 2011 après la fuite du président Ben Ali, tout en notant une amélioration des conditions de sécurité en Tunisie. Le porte-parole de la présidence Imed Daïmi a expliqué à l'antenne de la radio Shems FM que cette décision avait été prise « pour coïncider avec la rentrée scolaire et la fin de la saison touristique ». Plusieurs manifs ont été dispersées brutalement cet été :« Les conditions de sécurité dans le pays sont en amélioration ces derniers temps », a-t-il ajouté. L'été a néanmoins été marqué par plusieurs manifestations dispersées sans ménagement par la police, notamment à l'aide de gaz lacrymogène et de tirs de balles en caoutchouc. Plusieurs actions violentes de fondamentalistes religieux ont aussi été recensées. L'état d'urgence confère à la police des pouvoirs spéciaux lui permettant d'intervenir de manière discrétionnaire. L'armée est aussi déployée par endroit, même si sa présence reste assez discrète. Au moins 18 cadavres non identifiés d'hommes sommairement exécutés ont été retrouvés samedi dans la capitale et sa région. Au moins dix-huit cadavres non identifiés d'hommes sommairement exécutés ont été découverts samedi à Damas et dans sa région, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Cinq corps ont été retrouvés dans le quartier de Qadam, dans le sud de la capitale, tandis que treize autres ont été découverts dans des localités des alentours, notamment Kafar Batna, précise l'OSDH. La plupart ont été tués par balle et avaient les mains ligotées. Certains portaient des marques de torture. Ces découvertes macabres se sont multipliées ces dernières semaines, et les exécutions sommaires sont de plus en plus courantes en Syrie, selon cette ONG. D'après l'OSDH, les victimes sont des militants tués par les forces du régime ou des morts dans des règlements de comptes entre Syriens pro et anti-régime. Par ailleurs, l'agence officielle Sana a affirmé samedi qu'un groupe "terroriste" mené par un homme qu'elle identifie comme "Abdallah Hussein al-Takkal", a commis un "massacre" dans le quartier d'al-Marjé, près du centre d'Alep (nord), tuant une famille, dont "trois enfants de moins de 17 ans". Le 15 août, une commission d'enquête mandatée par l'Onu a accusé les forces gouvernementales et les chabbihas (miliciens pro-régime) de crimes contre l'humanité, et la rébellion de crimes de guerre, mais à une échelle beaucoup plus limitée. Tunisie, état d'urgence Prolongation jusqu'au 30 septembre La présidence tunisienne a annoncé vendredi la prolongation d'un mois, soit jusqu'au 30 septembre, de l'état d'urgence instauré le 14 janvier 2011 après la fuite du président Ben Ali, tout en notant une amélioration des conditions de sécurité en Tunisie. Le porte-parole de la présidence Imed Daïmi a expliqué à l'antenne de la radio Shems FM que cette décision avait été prise « pour coïncider avec la rentrée scolaire et la fin de la saison touristique ». Plusieurs manifs ont été dispersées brutalement cet été :« Les conditions de sécurité dans le pays sont en amélioration ces derniers temps », a-t-il ajouté. L'été a néanmoins été marqué par plusieurs manifestations dispersées sans ménagement par la police, notamment à l'aide de gaz lacrymogène et de tirs de balles en caoutchouc. Plusieurs actions violentes de fondamentalistes religieux ont aussi été recensées. L'état d'urgence confère à la police des pouvoirs spéciaux lui permettant d'intervenir de manière discrétionnaire. L'armée est aussi déployée par endroit, même si sa présence reste assez discrète.