En l'absence de l'espace juridique, du cahier de charges, d'autorité de régulation. Pour s'ouvrir le secteur fait face au diktat privé qui risque de réduire ses espaces de libertés d'expression au profit de l'intérêt du capital. En l'absence de l'espace juridique, du cahier de charges, d'autorité de régulation. Pour s'ouvrir le secteur fait face au diktat privé qui risque de réduire ses espaces de libertés d'expression au profit de l'intérêt du capital. Le champ médiatique national sous la loupe des experts à la résidence El-Mithaq. Le sujet est débattu lors d'un séminaire portant sur l'audiovisuel en présence d'experts nationaux et étrangers, en l'occurrence français et belges. En ligne de mire la problématique de l'ouverture de l'audiovisuel au secteur privé, bien que le sujet en lui-même soit déjà sous les projecteurs au sens propre du terme. En témoignent les nouvelles chaînes algériennes qui émettent déjà chez nous sur les écrans de TV et d'ordinateurs. Il n'empêche que l'organisation du secteur privé reste des plus problématiques.En cause, l'absence du cadre organique. En bref, l'absence de loi sur l'audiovisuel. Si l'ouverture du champ médiatique en Algérie date depuis une vingtaine d'années et a fait émerger autant de titres de presse écrite que de liberté d'opinions et dans leur sillage des lignes éditoriales, elle n'a pas été suivie par celle de l'audiovisue. Pour nous autres Algériens dont l'inventivité orale n'est plus à refaire, ce vide dans le champ médiatique ne peut se traduire dans l'absolu que par le retard qu'a pris le secteur. Toutefois en gardant comme conditionnelle ou en hypothèse la décennie noire, l'on saisit mieux ce retard. Faut-il rappeler le rôle de certains médias étrangers, allant même jusqu'à la complicité tacite avec la bête terroriste pendant les années passées. Ces accointances malsaines ont fait le bonheur de ces chaînes qui n'ont pas hésité à violer la charte de Munich. Il faut croire que le sang fait vendre !Pis encore ces récits et déclaration macabres ont fait échos chez nous .Ils ont été suivis par un grand publique au bonheur tenants de ces chaînes vendeuses de sang. Aujourd'hui, la page est tournée et des leçons ont été tirées, notamment sur l'impact du despotisme de l'image. Aujourd'hui l'on sait qu'on capte chez nous plus de 1.000 chaînes étrangères tous secteurs confondus. Ce qui prouve notre engouement pour la télé et la radio. En avril 2011 le discours du chef de l'Etat est revenu sue l'ouverture de l'audiovisuel. Si le sujet a fait rêver plus d'un il aura désenchanté bien d'autres ,et pour cause, le vide qui a suivi et qui le reste à ce jour : l'on citera entre autre l'absence de l'espace juridique du cahier de charges et de l'autorité de régulation. Le résultat étant l'avènement de chaînes privées algériennes certes, mais de droit étranger ce qui suscite la grogne de l'Office national des droits d'auteurs (ONDA) qui conteste cette infraction. En attendant des solutions ad hoc, le département de Mohamed Said organise ce séminaire en vue d'une ouverture à petits pas Mohamed Said pour une ouverture progressiste Son but étant de faire un état des lieux du secteur de l'audiovisuel en Algérie. Seront abordées les questions de régulation de l'audiovisuel, la transition de l'audiovisuel étatique à un audiovisuel de service public. Pour ce qui reste à faire chez nous, le ministre que le gouvernement envisage une ouverture de l'audiovisuel de manière "réaliste" et "progressive" et une utilisation de la retransmission satellite qui garantit la liberté et la démocratie. S'agissant de la retransmission satellite elle "tiendra compte des valeurs morales de notre peuple et la préservation de l'identité et de l'intégrité nationales, et de la diversité culturelle et linguistique qui caractérise notre société". S'attardant sur le retard qu'accuse le secteur, Il a précisé qu'il réside dans les modalités de création de chaînes satellitaires, leur fonctionnement et la transparence de leurs bases économiques. Pour lui, il ne fait aucun doute que cette ouverture ne doit pas se faire dans "l'anarchie, la précipitation et l'improvisation". Selon la même source, elle passera par la liberté d'expression pour définir les moyens et arrêter des objectifs, estimant que cette rencontre constitue une occasion pour éclaircir les points de vues. Il s'est engagé à donner l'occasion à tous pour une concurrence "transparente" basée sur "les normes de qualité et de professionnalisme afin de promouvoir le produit national qui doit avoir la part du lion sur le petit écran". Le ministre qui s'est interrogé sur les sources de financement de certaines chaînes satellitaires, leur identité, leur message et leur respect de la déontologie, a estimé qu'il "est dans l'intérêt de l'Algérie d'ouvrir progressivement le champ devant les chaînes privées initiées par des professionnels algériens" Le champ médiatique national sous la loupe des experts à la résidence El-Mithaq. Le sujet est débattu lors d'un séminaire portant sur l'audiovisuel en présence d'experts nationaux et étrangers, en l'occurrence français et belges. En ligne de mire la problématique de l'ouverture de l'audiovisuel au secteur privé, bien que le sujet en lui-même soit déjà sous les projecteurs au sens propre du terme. En témoignent les nouvelles chaînes algériennes qui émettent déjà chez nous sur les écrans de TV et d'ordinateurs. Il n'empêche que l'organisation du secteur privé reste des plus problématiques.En cause, l'absence du cadre organique. En bref, l'absence de loi sur l'audiovisuel. Si l'ouverture du champ médiatique en Algérie date depuis une vingtaine d'années et a fait émerger autant de titres de presse écrite que de liberté d'opinions et dans leur sillage des lignes éditoriales, elle n'a pas été suivie par celle de l'audiovisue. Pour nous autres Algériens dont l'inventivité orale n'est plus à refaire, ce vide dans le champ médiatique ne peut se traduire dans l'absolu que par le retard qu'a pris le secteur. Toutefois en gardant comme conditionnelle ou en hypothèse la décennie noire, l'on saisit mieux ce retard. Faut-il rappeler le rôle de certains médias étrangers, allant même jusqu'à la complicité tacite avec la bête terroriste pendant les années passées. Ces accointances malsaines ont fait le bonheur de ces chaînes qui n'ont pas hésité à violer la charte de Munich. Il faut croire que le sang fait vendre !Pis encore ces récits et déclaration macabres ont fait échos chez nous .Ils ont été suivis par un grand publique au bonheur tenants de ces chaînes vendeuses de sang. Aujourd'hui, la page est tournée et des leçons ont été tirées, notamment sur l'impact du despotisme de l'image. Aujourd'hui l'on sait qu'on capte chez nous plus de 1.000 chaînes étrangères tous secteurs confondus. Ce qui prouve notre engouement pour la télé et la radio. En avril 2011 le discours du chef de l'Etat est revenu sue l'ouverture de l'audiovisuel. Si le sujet a fait rêver plus d'un il aura désenchanté bien d'autres ,et pour cause, le vide qui a suivi et qui le reste à ce jour : l'on citera entre autre l'absence de l'espace juridique du cahier de charges et de l'autorité de régulation. Le résultat étant l'avènement de chaînes privées algériennes certes, mais de droit étranger ce qui suscite la grogne de l'Office national des droits d'auteurs (ONDA) qui conteste cette infraction. En attendant des solutions ad hoc, le département de Mohamed Said organise ce séminaire en vue d'une ouverture à petits pas Mohamed Said pour une ouverture progressiste Son but étant de faire un état des lieux du secteur de l'audiovisuel en Algérie. Seront abordées les questions de régulation de l'audiovisuel, la transition de l'audiovisuel étatique à un audiovisuel de service public. Pour ce qui reste à faire chez nous, le ministre que le gouvernement envisage une ouverture de l'audiovisuel de manière "réaliste" et "progressive" et une utilisation de la retransmission satellite qui garantit la liberté et la démocratie. S'agissant de la retransmission satellite elle "tiendra compte des valeurs morales de notre peuple et la préservation de l'identité et de l'intégrité nationales, et de la diversité culturelle et linguistique qui caractérise notre société". S'attardant sur le retard qu'accuse le secteur, Il a précisé qu'il réside dans les modalités de création de chaînes satellitaires, leur fonctionnement et la transparence de leurs bases économiques. Pour lui, il ne fait aucun doute que cette ouverture ne doit pas se faire dans "l'anarchie, la précipitation et l'improvisation". Selon la même source, elle passera par la liberté d'expression pour définir les moyens et arrêter des objectifs, estimant que cette rencontre constitue une occasion pour éclaircir les points de vues. Il s'est engagé à donner l'occasion à tous pour une concurrence "transparente" basée sur "les normes de qualité et de professionnalisme afin de promouvoir le produit national qui doit avoir la part du lion sur le petit écran". Le ministre qui s'est interrogé sur les sources de financement de certaines chaînes satellitaires, leur identité, leur message et leur respect de la déontologie, a estimé qu'il "est dans l'intérêt de l'Algérie d'ouvrir progressivement le champ devant les chaînes privées initiées par des professionnels algériens"