L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) pourrait avoir sous peu un concurrent sérieux. Et pour cause sept syndicats autonomes de la Fonction publique ont mis en place une Confédération des syndicats autonomes (CSA) dans le but de « peser de tout leur poids sur la vie sociale du pays ». L'annonce en a été faite hier lors d'une conférence de presse, animée conjointement par les présidents de sept syndicats de la Fonction publique, à savoir, le SNPSSP (syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique), le SNPSP (Syndicat national des praticiens de santé publique), le SNAPEST (syndicat national des professeurs de l'enseignement technique et secondaire), l'UNPEF (Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation), le SNPEPM (Syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical), le SNAPSY (syndicat national des psychologues) et le CNES (Conseil national des enseignants du supérieur). Les initiateurs de la CSA disent que leur confédération est « ouverte au secteur économique et le privé ». La CSA revendique deux points essentiels. Qu'elle soit « associée à la tripartite et à l'élaboration des lois relatives au travail » a-t-on expliqué. Comme on le sait la tripartite jusqu'ici ne réunit que l'Exécutif, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et les syndicats du patronat. La déclaration de constitution a été lue par Sadek Dziri, président de l'UNPEF. Ce dernier a lancé un appel aux autres syndicats pour rejoindre la CSA soutenant que « la confédération est ouverte à tous les syndicats qui voudraient y adhérer ». Pour Mezinae Meriane la CSA est une « coalition qui permet à chacun des syndicats la composant d'être autonome et de garder sa liberté d'action ». Les syndicalistes dans leur ensemble, justifient leur décision par le fait qu'ils « ont perçu dans les réformes du président de la république une volonté de faire changer les choses ». Le Dr Lyès Merabet, président du SNPSP a évoqué le « discours de Sétif » et les différentes « déclarations du premier ministre Sellal ». Il dit vouloir tirer profit d'une opportunité pour faire évoluer les choses ». Abdelmalek Rahmani, président du CNES ne voit pas pourquoi « les syndicats autonomes ne créeraient pas leur confédération au moment où 25 partis politiques ont vu le jour ». Il a insisté sur le fait que « l'objectif de la CSA est de consolider la solidarité nationale dans une conjoncture internationale menaçante» « Nous avons été conviés à la Commission Bensalah, puis au CNES (Conseil économique et social) pour donner notre avis sur les réformes, je ne vois pas pourquoi on ne serait pas invité par la tripartite » renchérit Meziane Meriane, président du SNAPEST. Pour le Dr Keddad, président du SNAPSY, « la CSA est indispensable puisque chaque fois qu'on a soulevé un problème, le ministère de tutelle faisait savoir qu'il n'avait pas de prérogatives pour le régler ». Notons qu'il est prévu le 8 janvier 2013 l'installation d'une commission nationale à l'effet de plancher sur le projet de statut de la CSA. L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) pourrait avoir sous peu un concurrent sérieux. Et pour cause sept syndicats autonomes de la Fonction publique ont mis en place une Confédération des syndicats autonomes (CSA) dans le but de « peser de tout leur poids sur la vie sociale du pays ». L'annonce en a été faite hier lors d'une conférence de presse, animée conjointement par les présidents de sept syndicats de la Fonction publique, à savoir, le SNPSSP (syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique), le SNPSP (Syndicat national des praticiens de santé publique), le SNAPEST (syndicat national des professeurs de l'enseignement technique et secondaire), l'UNPEF (Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation), le SNPEPM (Syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical), le SNAPSY (syndicat national des psychologues) et le CNES (Conseil national des enseignants du supérieur). Les initiateurs de la CSA disent que leur confédération est « ouverte au secteur économique et le privé ». La CSA revendique deux points essentiels. Qu'elle soit « associée à la tripartite et à l'élaboration des lois relatives au travail » a-t-on expliqué. Comme on le sait la tripartite jusqu'ici ne réunit que l'Exécutif, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et les syndicats du patronat. La déclaration de constitution a été lue par Sadek Dziri, président de l'UNPEF. Ce dernier a lancé un appel aux autres syndicats pour rejoindre la CSA soutenant que « la confédération est ouverte à tous les syndicats qui voudraient y adhérer ». Pour Mezinae Meriane la CSA est une « coalition qui permet à chacun des syndicats la composant d'être autonome et de garder sa liberté d'action ». Les syndicalistes dans leur ensemble, justifient leur décision par le fait qu'ils « ont perçu dans les réformes du président de la république une volonté de faire changer les choses ». Le Dr Lyès Merabet, président du SNPSP a évoqué le « discours de Sétif » et les différentes « déclarations du premier ministre Sellal ». Il dit vouloir tirer profit d'une opportunité pour faire évoluer les choses ». Abdelmalek Rahmani, président du CNES ne voit pas pourquoi « les syndicats autonomes ne créeraient pas leur confédération au moment où 25 partis politiques ont vu le jour ». Il a insisté sur le fait que « l'objectif de la CSA est de consolider la solidarité nationale dans une conjoncture internationale menaçante» « Nous avons été conviés à la Commission Bensalah, puis au CNES (Conseil économique et social) pour donner notre avis sur les réformes, je ne vois pas pourquoi on ne serait pas invité par la tripartite » renchérit Meziane Meriane, président du SNAPEST. Pour le Dr Keddad, président du SNAPSY, « la CSA est indispensable puisque chaque fois qu'on a soulevé un problème, le ministère de tutelle faisait savoir qu'il n'avait pas de prérogatives pour le régler ». Notons qu'il est prévu le 8 janvier 2013 l'installation d'une commission nationale à l'effet de plancher sur le projet de statut de la CSA.