Difficile parfois de s'y retrouver parmi les nombreuses maladies qui touchent l'enfant en bas âge. Comment reconnaît-on la roséole ? Comment la traiter ? Zoom sur une maladie virale fréquente et, heureusement, bénigne ! Difficile parfois de s'y retrouver parmi les nombreuses maladies qui touchent l'enfant en bas âge. Comment reconnaît-on la roséole ? Comment la traiter ? Zoom sur une maladie virale fréquente et, heureusement, bénigne ! La roséole est une maladie qui touche essentiellement les enfants de 0 à 4 ans. Son pic de contamination se situe entre 6 mois et 2 ans. Diagnostiquer une roséole chez un petit enfant est très difficile. Pourquoi ? Simplement parce que les symptômes de cette maladie passent facilement inaperçus. Généralement, la roséole se manifeste par une fièvre subite et élevée (jusqu'à 40°C) mais n'est accompagnée d'aucune autre manifestation physique. Du moins, au début. Ce n'est qu'une fois que la fièvre est retombée, qu'apparaît l'éruption cutanée. Caractéristique de la roséole, celle-ci prend la forme de petites taches colorées rougeâtres qui apparaissent essentiellement sur le torse mais peuvent s'étendre au cou et aux jambes. Petite astuce pour s'assurer qu'il s'agit bien de la roséole : les taches rougeâtres blanchissent lorsque l'on appuie dessus. Soigner la roséole Traiter la roséole revient à traiter la fièvre provoquée par l'infection. Pour cela, les pédiatres préconisent l'utilisation du paracétamol. Deux conseils de base peuvent aussi être appliqués pour aider à faire baisser la fièvre : ne pas trop couvrir son enfant et s'assurer qu'il soit bien hydraté. L'éruption cutanée liée à la roséole ne démange pas et n'est pas douloureuse. Elle ne provoque donc aucun inconfort chez le bébé ou le petit enfant : inutile d'appliquer quoi que ce soit sur la peau de votre petit ! De plus, l'éruption disparaît toute seule après un ou deux jours, voire seulement quelques heures. Il peut même arriver que la roséole ne s'accompagne pas d'une éruption cutanée. Sa survenue ne se manifeste que par un bref épisode fiévreux, passant généralement inaperçu. Complications possibles Même si la roséole est bénigne dans l'énorme majorité des cas, il convient de rester vigilant car la fièvre peut-être élevée. Emmenez immédiatement votre enfant chez le médecin si : sa fièvre ne baisse pas malgré les médicaments, si son état général s'aggrave et s'il refuse de boire, si vous le trouvez très irritable ou somnolent. S'il n'est que très rarement à l'origine de complications chez les enfants, une première exposition au virus de la roséole peut s'avérer grave quand elle survient à l'âge adulte. Elle peut être à l'origine d'une méningo-encéphalite (infection des tissus cérébraux) ou d'une hépatite (inflammation du foie). Heureusement, on estime qu'environ 95% des patients sont touchés par le virus de la roséole au cours de la petite enfance. Roséole : le virus HVV6 en cause Une fois qu'il déclenche une première infection, la roséole infantile, le virus se met en sommeil et se réactive à intervalles réguliers, tout au long de la vie. Chez les personnes en bonne santé, cette réactivation n'est accompagnée d'aucun symptôme et ne représente aucun danger. La roséole est une maladie qui touche essentiellement les enfants de 0 à 4 ans. Son pic de contamination se situe entre 6 mois et 2 ans. Diagnostiquer une roséole chez un petit enfant est très difficile. Pourquoi ? Simplement parce que les symptômes de cette maladie passent facilement inaperçus. Généralement, la roséole se manifeste par une fièvre subite et élevée (jusqu'à 40°C) mais n'est accompagnée d'aucune autre manifestation physique. Du moins, au début. Ce n'est qu'une fois que la fièvre est retombée, qu'apparaît l'éruption cutanée. Caractéristique de la roséole, celle-ci prend la forme de petites taches colorées rougeâtres qui apparaissent essentiellement sur le torse mais peuvent s'étendre au cou et aux jambes. Petite astuce pour s'assurer qu'il s'agit bien de la roséole : les taches rougeâtres blanchissent lorsque l'on appuie dessus. Soigner la roséole Traiter la roséole revient à traiter la fièvre provoquée par l'infection. Pour cela, les pédiatres préconisent l'utilisation du paracétamol. Deux conseils de base peuvent aussi être appliqués pour aider à faire baisser la fièvre : ne pas trop couvrir son enfant et s'assurer qu'il soit bien hydraté. L'éruption cutanée liée à la roséole ne démange pas et n'est pas douloureuse. Elle ne provoque donc aucun inconfort chez le bébé ou le petit enfant : inutile d'appliquer quoi que ce soit sur la peau de votre petit ! De plus, l'éruption disparaît toute seule après un ou deux jours, voire seulement quelques heures. Il peut même arriver que la roséole ne s'accompagne pas d'une éruption cutanée. Sa survenue ne se manifeste que par un bref épisode fiévreux, passant généralement inaperçu. Complications possibles Même si la roséole est bénigne dans l'énorme majorité des cas, il convient de rester vigilant car la fièvre peut-être élevée. Emmenez immédiatement votre enfant chez le médecin si : sa fièvre ne baisse pas malgré les médicaments, si son état général s'aggrave et s'il refuse de boire, si vous le trouvez très irritable ou somnolent. S'il n'est que très rarement à l'origine de complications chez les enfants, une première exposition au virus de la roséole peut s'avérer grave quand elle survient à l'âge adulte. Elle peut être à l'origine d'une méningo-encéphalite (infection des tissus cérébraux) ou d'une hépatite (inflammation du foie). Heureusement, on estime qu'environ 95% des patients sont touchés par le virus de la roséole au cours de la petite enfance. Roséole : le virus HVV6 en cause Une fois qu'il déclenche une première infection, la roséole infantile, le virus se met en sommeil et se réactive à intervalles réguliers, tout au long de la vie. Chez les personnes en bonne santé, cette réactivation n'est accompagnée d'aucun symptôme et ne représente aucun danger.