L'Office central de répression de la corruption (OCRC), étudiera avec "fermeté et sérieux" tous les dossiers transmis par les différentes instituions chargées de la lutte contre la corruption, a assuré dimanche à Alger son directeur général, Abdelmalek Sayah. "L'Office étudie avec la fermeté et le sérieux nécessaires et loin de toute interprétation tous les dossiers transmis par les différentes institutions comme l'Inspection générale des finances (IGF), la Cellule d'investigation financière, la Cour des comptes et même les simples citoyens", a affirmé M. Sayah à des journalistes en marge de la cérémonie d'inauguration de son siège à Alger. Il a ajouté "que tous les dossiers traités par les experts de cette instance seront transmis, une fois avérés, à la justice qui a le dernier mot". "Certes, la corruption est avérée. On le constate à travers les journaux et à travers les dossiers qu'on reçoit. Donc, on est là pour remédier à ce problème", a indiqué le directeur général de cet organisme qui vient d'entamer ses missions. M. Sayah a également indiqué que les grands dossiers de corruption ayant un préjudice avéré sur l'économie nationale seront traités en priorité par l'Office. L'Office peut faire également de l'auto-saisine. "Le volume de ces dossiers (traités par l'Office) est déterminé en fonction du préjudice causé au Trésor public. Le préjudice est donc le seul critère matériel et chaque dossier nécessite un traitement minutieux de la part de nos experts", a-t-il expliqué. Selon lui, l'Office peut faire également de l'auto-saisine lorsqu'"il y a des affaires révélées au niveau de la presse et qui se sont internationalisées". "Cela fait partie de nos prérogatives", a-t-il précisé. Interrogé sur la possibilité pour l'organisme qu'il dirige d'intervenir dans l'"affaire" de Sonatrach, M. Sayah a expliqué que l'Office n'est pas encore saisi de cette affaire, actuellement entre les mains de la justice. "Une fois que la justice s'est saisie (de l'affaire), l'Office n'a pas le droit d'interférer. C'est à la justice de décider si elle veut saisir l'Office", a-t-il précisé. Le premier responsable de l'OCRC a, par ailleurs, reconnu que la corruption avait enregistré une ampleur importante au cours de ces dernières années. "En tant que magistrat, j'ai toujours connu ces affaires depuis plus de 30 ans. Je pense que ce fléau a pris une ampleur jamais vue par le nombre et le préjudice dans chaque dossier", a noté M. Sayah. Il a, à cet effet, souligné que l'Office est opérationnel à compter de ce jour, et a été mis en place pour permettre de "s'attaquer davantage à la lutte contre ce fléau". "Les textes existent, les moyens existent et la volonté politique existe. Il faut être serein sur cette question car nous sommes en train de mettre en œuvre ce dispositif pour se charger de gérer ces dossiers et tout sera transmis à la justice, une fois le dossier avéré, conformément à la loi", a-t-il insisté. Il a également affirmé que le siège de cet organisme est équipé de tous les moyens nécessaires pour l'accomplissement de ses missions "y compris en cas d'arrestation (de mis en cause)". L'Office central de répression de la corruption (OCRC), étudiera avec "fermeté et sérieux" tous les dossiers transmis par les différentes instituions chargées de la lutte contre la corruption, a assuré dimanche à Alger son directeur général, Abdelmalek Sayah. "L'Office étudie avec la fermeté et le sérieux nécessaires et loin de toute interprétation tous les dossiers transmis par les différentes institutions comme l'Inspection générale des finances (IGF), la Cellule d'investigation financière, la Cour des comptes et même les simples citoyens", a affirmé M. Sayah à des journalistes en marge de la cérémonie d'inauguration de son siège à Alger. Il a ajouté "que tous les dossiers traités par les experts de cette instance seront transmis, une fois avérés, à la justice qui a le dernier mot". "Certes, la corruption est avérée. On le constate à travers les journaux et à travers les dossiers qu'on reçoit. Donc, on est là pour remédier à ce problème", a indiqué le directeur général de cet organisme qui vient d'entamer ses missions. M. Sayah a également indiqué que les grands dossiers de corruption ayant un préjudice avéré sur l'économie nationale seront traités en priorité par l'Office. L'Office peut faire également de l'auto-saisine. "Le volume de ces dossiers (traités par l'Office) est déterminé en fonction du préjudice causé au Trésor public. Le préjudice est donc le seul critère matériel et chaque dossier nécessite un traitement minutieux de la part de nos experts", a-t-il expliqué. Selon lui, l'Office peut faire également de l'auto-saisine lorsqu'"il y a des affaires révélées au niveau de la presse et qui se sont internationalisées". "Cela fait partie de nos prérogatives", a-t-il précisé. Interrogé sur la possibilité pour l'organisme qu'il dirige d'intervenir dans l'"affaire" de Sonatrach, M. Sayah a expliqué que l'Office n'est pas encore saisi de cette affaire, actuellement entre les mains de la justice. "Une fois que la justice s'est saisie (de l'affaire), l'Office n'a pas le droit d'interférer. C'est à la justice de décider si elle veut saisir l'Office", a-t-il précisé. Le premier responsable de l'OCRC a, par ailleurs, reconnu que la corruption avait enregistré une ampleur importante au cours de ces dernières années. "En tant que magistrat, j'ai toujours connu ces affaires depuis plus de 30 ans. Je pense que ce fléau a pris une ampleur jamais vue par le nombre et le préjudice dans chaque dossier", a noté M. Sayah. Il a, à cet effet, souligné que l'Office est opérationnel à compter de ce jour, et a été mis en place pour permettre de "s'attaquer davantage à la lutte contre ce fléau". "Les textes existent, les moyens existent et la volonté politique existe. Il faut être serein sur cette question car nous sommes en train de mettre en œuvre ce dispositif pour se charger de gérer ces dossiers et tout sera transmis à la justice, une fois le dossier avéré, conformément à la loi", a-t-il insisté. Il a également affirmé que le siège de cet organisme est équipé de tous les moyens nécessaires pour l'accomplissement de ses missions "y compris en cas d'arrestation (de mis en cause)".