L'Office central de répression de la corruption (OCRC) étudiera avec «fermeté et sérieux» tous les dossiers transmis par les différentes institutions chargées de la lutte contre la corruption, a assuré hier à Alger son directeur général, Abdelmalek Sayah. L'Office étudie «avec la fermeté et le sérieux nécessaires et loin de toute interprétation tous les dossiers transmis par les différentes institutions comme l'Inspection générale des finances (IGF), la Cellule d'investigation financière, la Cour des comptes et même les simples citoyens» a affirmé M. Sayah à des journalistes en marge de la cérémonie d'inauguration de son siège à Alger. Il a ajouté que tous les dossiers traités par les experts de cette instance seront transmis, une fois avérés, à la justice «qui a le dernier mot». Selon lui, l'Office peut faire également de l'auto-saisine lorsqu'«il y a des affaires révélées au niveau de la presse et qui se sont internationalisées». «Cela fait partie de nos prérogatives», a-t-il précisé. Interrogé sur la possibilité pour l'organisme qu'il dirige d'intervenir dans «l'affaire» de Sonatrach, M. Sayah a expliqué que l'Office n'est pas encore saisi de cette affaire, actuellement entre les mains de la justice.