Un différend syndico-syndical paralyse, depuis jeudi, l'unité de production de lait conditionné en sachet « Colaital » située à Alger. La section syndicale de l'entreprise a gelé ses activités, alors que son secrétaire général, Ali Khelif, a déserté les lieux de production et demeure introuvable. Une situation confuse règne au sein de cette unité « stratégique » qui produit cet aliment de base. Toutefois pas de panique chez les responsables de cette unité qui espèrent que les travailleurs reviennent rapidement à de meilleurs sentiments. « Le lait en sachet ne manquera pas », rassure le directeur général Colaital, Mohamed Abdelhamid Derouiche, qui nous a reçus, hier, au siège de l'entreprise. Il assure qu'il « veillera à garantir la disponibilité du lait en sachet à travers la capitale ». Pour cela explique-t-il : « Colaital a signé un accord avec quatre opérateurs privée de la filière lait, les laiteries Betouche, Miramar, Silam et Mitidja pour la transformation de 400.000 l/J au profit de Colaital ». Mohamed Abdelhamid Derouiche précise en outre : « l'Office national du lait a été instruit par nos soins de rétrocéder notre quota de poudre de lait au profit de ces quatre opérateurs ». Outre cette quantité de lait produite par ces opérateurs privés, plus de 200.000 l/j sont acheminés par camions à partir des unités de Ghrib (Ain-Defla) et de Sétif pour combler le déficit » souligne le dircteur général de Colaital qui appelle au sens civique des citoyens pour ne pas perturber le marché en s'abstenant de s'approvisionner plus que de raison. Toujours est-il que ce différend syndico-syndical tient en otage quelque 4.000.000 de consommateurs et met en péril l'avenir des 519 travailleurs de l'unité de production. Les travailleurs campent sur leurs positions et les tentatives de la direction pour dénouer cet écheveau à caractère syndical se sont déclarées vaines. « La direction veut bien communiquer, mais avec des gens réceptifs », se désole le directeur général qui fait savoir que les travailleurs ont refusé d'obtempérer à la décision de justice qui a déclaré cette grève illégale. La sommation du tribunal d'Alger transmise par huissier de justice de reprendre le travail est restée sans suite. Les travailleurs observait toujours, hier, leur mouvement de protestation. La grève déclenchée « subitement » par les travailleurs selon le premier responsable de Colaital en était hier à son cinquième jour. Les travailleurs revendiquent le départ de secrétaire général du syndicat de l'entreprise, Ali Khelif, qui ne « représente que lui-même », accusent les travailleurs. La direction, elle aussi, ne reconnaît plus ce syndicat qui n'est pas représentatif des travailleurs de l'unité de production de lait. Néanmoins la direction affiche sa disponibilité à dialoguer avec les travailleurs et affirme qu'elle a demandé à ces derniers d'assurer au moins le service minimum. Ce que « les travailleurs ont refusé », regrette Mohamed Abdelhamid Derouiche qui souligne que « nous ne sommes pas à l'arrêt de la production », arguant que 322 ouvriers sur les 519 que compte l'unité de production se sont démarqués du mouvement de protestation. Le tribunal devait se prononcer, hier près-midi, une nouvelle fois sur cet arrêt de travail. Les grévistes, qui ont engagé des avocats, ont réussi à obtenir un report d'audience pour lundi (hier NDLR). Affaire à suivre. Un différend syndico-syndical paralyse, depuis jeudi, l'unité de production de lait conditionné en sachet « Colaital » située à Alger. La section syndicale de l'entreprise a gelé ses activités, alors que son secrétaire général, Ali Khelif, a déserté les lieux de production et demeure introuvable. Une situation confuse règne au sein de cette unité « stratégique » qui produit cet aliment de base. Toutefois pas de panique chez les responsables de cette unité qui espèrent que les travailleurs reviennent rapidement à de meilleurs sentiments. « Le lait en sachet ne manquera pas », rassure le directeur général Colaital, Mohamed Abdelhamid Derouiche, qui nous a reçus, hier, au siège de l'entreprise. Il assure qu'il « veillera à garantir la disponibilité du lait en sachet à travers la capitale ». Pour cela explique-t-il : « Colaital a signé un accord avec quatre opérateurs privée de la filière lait, les laiteries Betouche, Miramar, Silam et Mitidja pour la transformation de 400.000 l/J au profit de Colaital ». Mohamed Abdelhamid Derouiche précise en outre : « l'Office national du lait a été instruit par nos soins de rétrocéder notre quota de poudre de lait au profit de ces quatre opérateurs ». Outre cette quantité de lait produite par ces opérateurs privés, plus de 200.000 l/j sont acheminés par camions à partir des unités de Ghrib (Ain-Defla) et de Sétif pour combler le déficit » souligne le dircteur général de Colaital qui appelle au sens civique des citoyens pour ne pas perturber le marché en s'abstenant de s'approvisionner plus que de raison. Toujours est-il que ce différend syndico-syndical tient en otage quelque 4.000.000 de consommateurs et met en péril l'avenir des 519 travailleurs de l'unité de production. Les travailleurs campent sur leurs positions et les tentatives de la direction pour dénouer cet écheveau à caractère syndical se sont déclarées vaines. « La direction veut bien communiquer, mais avec des gens réceptifs », se désole le directeur général qui fait savoir que les travailleurs ont refusé d'obtempérer à la décision de justice qui a déclaré cette grève illégale. La sommation du tribunal d'Alger transmise par huissier de justice de reprendre le travail est restée sans suite. Les travailleurs observait toujours, hier, leur mouvement de protestation. La grève déclenchée « subitement » par les travailleurs selon le premier responsable de Colaital en était hier à son cinquième jour. Les travailleurs revendiquent le départ de secrétaire général du syndicat de l'entreprise, Ali Khelif, qui ne « représente que lui-même », accusent les travailleurs. La direction, elle aussi, ne reconnaît plus ce syndicat qui n'est pas représentatif des travailleurs de l'unité de production de lait. Néanmoins la direction affiche sa disponibilité à dialoguer avec les travailleurs et affirme qu'elle a demandé à ces derniers d'assurer au moins le service minimum. Ce que « les travailleurs ont refusé », regrette Mohamed Abdelhamid Derouiche qui souligne que « nous ne sommes pas à l'arrêt de la production », arguant que 322 ouvriers sur les 519 que compte l'unité de production se sont démarqués du mouvement de protestation. Le tribunal devait se prononcer, hier près-midi, une nouvelle fois sur cet arrêt de travail. Les grévistes, qui ont engagé des avocats, ont réussi à obtenir un report d'audience pour lundi (hier NDLR). Affaire à suivre.