Le Trésor public algérien a enregistré un déficit de 3.281 milliards de dinars (plus de 44 milliards de dollars) en 2012, soit 21% du PIB, un chiffre en hausse par rapport à 2011 mais inférieur au déficit prévisionnel, indique-t-on auprès du ministère des Finances. La loi de finances complémentaire pour 2012 tablait sur un déficit du Trésor à plus de 4.100 mds DA. Le Trésor public algérien a enregistré un déficit de 3.281 milliards de dinars (plus de 44 milliards de dollars) en 2012, soit 21% du PIB, un chiffre en hausse par rapport à 2011 mais inférieur au déficit prévisionnel, indique-t-on auprès du ministère des Finances. La loi de finances complémentaire pour 2012 tablait sur un déficit du Trésor à plus de 4.100 mds DA. En 2011, ce déficit était de 2.469 mds DA contre 1.496 mds DA en 2010. Le montant du déficit, enregistré par le Trésor à fin 2012, qui représente environ 21% du PIB algérien, reste tout de même provisoire, souligne-t-on. Il était de 2.022 mds DA à fin septembre 2012, soit une hausse de près de 1.260 mds DA en trois mois. Le déficit du Trésor, aggravé par une hausse remarquable des dépenses de fonctionnement en 2012, destinée à prendre en charge les augmentations salariales, résulte de l'écart entre des recettes budgétaires recouvrées, hors recettes du FRR (Fonds de régulation des recettes), à 3.876,3 mds DA en 2012 (+11% par rapport à 2011) et des dépenses "réelles" qui ont avoisiné 7.170 mds DA (+22,5%), selon les mêmes données provisoires du ministère. En 2011, les dépenses budgétaires effectives étaient de 5.853,5 mds DA alors que les recettes recouvrées étaient de 3.489,8 mds DA, précise-t-on. Quelque 70% des dépenses sont dédiées au fonctionnement. La loi de finances 2012 tablait sur des recettes budgétaires de 3.469 mds DA et des dépenses de 7.745,52 mds DA, prévoyant ainsi un déficit qui représente 28% du PIB. Les augmentations des salaires creusent le déficit La loi de finances initiale pour 2012 prévoyait, quant à elle, des dépenses de 7.428 mds DA et des recettes de 3.455,6 mds DA, soit un déficit à 25,4% du PIB. La loi complémentaire avait ajouté pour l'exercice écoulé une rallonge budgétaire de 317 mds DA pour la prise en charge des différentes augmentations des salaires. Le Trésor public à ainsi décaissé 4.936 mds DA (environ 67 mds de dollars) pour les dépenses de fonctionnement en 2012, soit près de 70% des dépenses globales, selon la même source. Près de 2.234 mds DA (environ 30 mds USD) ont été par ailleurs dépensés pour l'équipement, ajoute-t-on. Les dépenses de fonctionnement prévues par la loi de finances 2012 étaient de 4.925 mds DA, un montant qui a été ainsi consommé à plus de 100% par le Trésor. Le solde des comptes d'affectation spéciale (CAS) s'est de son côté chiffré à 79 mds DA à la fin de 2012, contre 24 mds DA à fin 2011, précise la même source. Les ressources ordinaires du Trésor, constituées de toutes les recettes de l'Etat, hors fiscalité pétrolière ont, ainsi, atteint 2.357,3 mds DA à fin 2012 contre 1.960 mds DA en 2011. En 2011, ce déficit était de 2.469 mds DA contre 1.496 mds DA en 2010. Le montant du déficit, enregistré par le Trésor à fin 2012, qui représente environ 21% du PIB algérien, reste tout de même provisoire, souligne-t-on. Il était de 2.022 mds DA à fin septembre 2012, soit une hausse de près de 1.260 mds DA en trois mois. Le déficit du Trésor, aggravé par une hausse remarquable des dépenses de fonctionnement en 2012, destinée à prendre en charge les augmentations salariales, résulte de l'écart entre des recettes budgétaires recouvrées, hors recettes du FRR (Fonds de régulation des recettes), à 3.876,3 mds DA en 2012 (+11% par rapport à 2011) et des dépenses "réelles" qui ont avoisiné 7.170 mds DA (+22,5%), selon les mêmes données provisoires du ministère. En 2011, les dépenses budgétaires effectives étaient de 5.853,5 mds DA alors que les recettes recouvrées étaient de 3.489,8 mds DA, précise-t-on. Quelque 70% des dépenses sont dédiées au fonctionnement. La loi de finances 2012 tablait sur des recettes budgétaires de 3.469 mds DA et des dépenses de 7.745,52 mds DA, prévoyant ainsi un déficit qui représente 28% du PIB. Les augmentations des salaires creusent le déficit La loi de finances initiale pour 2012 prévoyait, quant à elle, des dépenses de 7.428 mds DA et des recettes de 3.455,6 mds DA, soit un déficit à 25,4% du PIB. La loi complémentaire avait ajouté pour l'exercice écoulé une rallonge budgétaire de 317 mds DA pour la prise en charge des différentes augmentations des salaires. Le Trésor public à ainsi décaissé 4.936 mds DA (environ 67 mds de dollars) pour les dépenses de fonctionnement en 2012, soit près de 70% des dépenses globales, selon la même source. Près de 2.234 mds DA (environ 30 mds USD) ont été par ailleurs dépensés pour l'équipement, ajoute-t-on. Les dépenses de fonctionnement prévues par la loi de finances 2012 étaient de 4.925 mds DA, un montant qui a été ainsi consommé à plus de 100% par le Trésor. Le solde des comptes d'affectation spéciale (CAS) s'est de son côté chiffré à 79 mds DA à la fin de 2012, contre 24 mds DA à fin 2011, précise la même source. Les ressources ordinaires du Trésor, constituées de toutes les recettes de l'Etat, hors fiscalité pétrolière ont, ainsi, atteint 2.357,3 mds DA à fin 2012 contre 1.960 mds DA en 2011.