Le tribunal criminel près la cour d'Alger examinera mardi l'affaire de quatre présumés terroristes et complices de Amar Saifi alias "Abderrezak El Para", impliqués dans le rapt d'étrangers dans le Sahara algérien, d'attaque contre la prison de Tazoult (Batna) et l'évasion de 1.200 prisonniers, a-t-on appris dimanche de source judiciaire. Le tribunal criminel près la cour d'Alger examinera mardi l'affaire de quatre présumés terroristes et complices de Amar Saifi alias "Abderrezak El Para", impliqués dans le rapt d'étrangers dans le Sahara algérien, d'attaque contre la prison de Tazoult (Batna) et l'évasion de 1.200 prisonniers, a-t-on appris dimanche de source judiciaire. Les quatre prévenus qui doivent répondre des chefs d'accusation d'adhésion à un groupe terroriste activant à l'intérieur et à l'extérieur du pays, de rapt d'étrangers et de trafic d'armes dans le but de nuire à la sécurité et aux biens de l'Etat, outre vol et massacres, précise la même source. L'affaire a été instruite suite à l'extradition des quatre suspects par des autorités étrangères (Niger, Tchad et Mali) et leur remise aux services de sécurité algériens, indique la même source. Les accusés appartenant à différents groupes terroristes concentrés dans les maquis de Batna, Djelfa et Tébessa ont reconnu durant l'instruction judiciaire, leur participation à l'enlèvement de touristes allemands, sous les ordres de l'émir de la 5e région (Sahara), Abderrezak El Para. Ils ont declaré avoir conduit les otages aux frontières algéro-maliennes où ils ont assisté aux négociations d'El Para avec les autorités allemandes sur le territoire malien, qui ont abouti à la libération des touristes, en contrepartie de cinq millions d'euros. Selon leurs aveux, le groupe s'est ensuite rendu au Tchad pour y acquérir des armes mais ont été interceptés par les forces militaires tchadiennes qui ont arrêté certains parmi eux, tandis que d'autres ont pu prendre la fuite. Les accusés N. Attia et K. Abdelamdjid ont participé à plusieurs embuscades contre les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) et à des massacres de citoyens à Djelfa, Batna, Tébessa et d'autres régions, selon la même source. Les deux accusés ont reconnu qu'ils avaient mené, au sein de leur groupe terroriste, une attaque contre la prison de Tazoult à Batna, suite à laquelle 1.200 détenus se sont évadés et des armes ont été volées, avec la complicité de deux gardiens de cette prison. Les enquêtes ont révélé que l'accusé K. Abdelmadjid appartenait au groupe d'"El Para", qui avait mené une attaque contre le siège de la sûreté nationale de Biskra et tué 40 éléments de la Sûreté nationale, outre sa participation à l'assassinat d'éléments de la patrouille de police d'Aïn M'lila. Les quatre prévenus qui doivent répondre des chefs d'accusation d'adhésion à un groupe terroriste activant à l'intérieur et à l'extérieur du pays, de rapt d'étrangers et de trafic d'armes dans le but de nuire à la sécurité et aux biens de l'Etat, outre vol et massacres, précise la même source. L'affaire a été instruite suite à l'extradition des quatre suspects par des autorités étrangères (Niger, Tchad et Mali) et leur remise aux services de sécurité algériens, indique la même source. Les accusés appartenant à différents groupes terroristes concentrés dans les maquis de Batna, Djelfa et Tébessa ont reconnu durant l'instruction judiciaire, leur participation à l'enlèvement de touristes allemands, sous les ordres de l'émir de la 5e région (Sahara), Abderrezak El Para. Ils ont declaré avoir conduit les otages aux frontières algéro-maliennes où ils ont assisté aux négociations d'El Para avec les autorités allemandes sur le territoire malien, qui ont abouti à la libération des touristes, en contrepartie de cinq millions d'euros. Selon leurs aveux, le groupe s'est ensuite rendu au Tchad pour y acquérir des armes mais ont été interceptés par les forces militaires tchadiennes qui ont arrêté certains parmi eux, tandis que d'autres ont pu prendre la fuite. Les accusés N. Attia et K. Abdelamdjid ont participé à plusieurs embuscades contre les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) et à des massacres de citoyens à Djelfa, Batna, Tébessa et d'autres régions, selon la même source. Les deux accusés ont reconnu qu'ils avaient mené, au sein de leur groupe terroriste, une attaque contre la prison de Tazoult à Batna, suite à laquelle 1.200 détenus se sont évadés et des armes ont été volées, avec la complicité de deux gardiens de cette prison. Les enquêtes ont révélé que l'accusé K. Abdelmadjid appartenait au groupe d'"El Para", qui avait mené une attaque contre le siège de la sûreté nationale de Biskra et tué 40 éléments de la Sûreté nationale, outre sa participation à l'assassinat d'éléments de la patrouille de police d'Aïn M'lila.