La quatrième grève cyclique de l'Intersyndicale de la santé a été très peu suivie, lundi, à son premier jour, a-t-on constaté dans plusieurs établissements hospitaliers de la capitale. La quatrième grève cyclique de l'Intersyndicale de la santé a été très peu suivie, lundi, à son premier jour, a-t-on constaté dans plusieurs établissements hospitaliers de la capitale. La protestation de l'Intersyndicale, non reconnue, regroupant les praticiens, spécialistes, psychologues et enseignants en paramédical qui a reconduit son mouvement de grève cyclique de trois jours, pour la quatrième fois consécutive, n'a pas connu le résultat escompté par ses initiateurs. Le taux de suivi de la grève était minime à Alger, comparativement aux précédentes grèves, et uniquement quelques praticiens et spécialistes de la santé publique ont adhéré au mouvement de protestation au moment où les autres syndicats de la santé ont cessé leur mouvement, a-t-on remarqué sur place. Au niveau du Centre hospitalo-universitaire de Mustapha Pacha, la grève n'a pas connu une importante adhésion et les professionnels de la santé vaquaient à leurs occupations, comme à l'accoutumée. Au service de chirurgie infantile, les dix pédiatres exerçant en santé publique n'ont pas suivi le mouvement de protestation et se sont présentés au bloc opératoire à 11h00, pour pratiquer une opération chirurgicale, programmée la semaine dernière. Dans les services d'hémodialyse et de réanimation polyvalente, les hospitalo-universitaires et les médecins de la santé publique n'ont pas arrêté leurs activités et ont assuré leurs fonctions, durant toute la journée. Même constat à l'établissement hospitalier Nafissa Hamoud d'Hussein-Dey où le taux de suivi de la grève par les praticiens, spécialistes et psychologues était de l'ordre de 0%, selon les fiches d'émargement. Les praticiens disent refuser de mettre en danger la vie des malades. A l'hôpital Bachir Mentouri de Kouba, la grève est suivie uniquement par les spécialistes en rééducation et les psychologues, qui reprendront leurs fonctions à partir de jeudi. Les six médecins généralistes de la clinique des Anassers ont tous arrêté les consultations et les malades ont été orientés vers les établissements hospitaliers des alentours. Hormis l'Intersyndicale, le mouvement de protestation des autres syndicats de la santé a été suspendu suite à une réunion avec la tutelle. Les corps communs de la santé, affiliés à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et les paramédicaux appartenant au syndicat national des paramédicaux avaient entamé une grève illimitée à partir du 29 avril dernier, qu'ils avaient suspendue dimanche, au terme d'une réunion de leurs représentants avec des responsables du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. L'Intersyndicale regroupe le Syndicat national des praticiens de la Santé publique (SNPSP), le Syndicat national des praticiens spécialistes de la Santé publique (SNPSSP), le Syndicat national algérien des psychologues (SNAPSY), et le Syndicat national du personnel de l'enseignement du paramédical (SNPEPM). Ces syndicats revendiquent l'amendement de leurs statuts particuliers, la révision du régime indemnitaire, la prime de contagion et l'ouverture du concours d'accès au grade de médecin chef pour les praticiens. L'organisation prévoit, au troisième jour de la grève cyclique, un nouveau "rassemblement national" le mercredi 29 mai devant le siège du ministère de la Santé. De son côté, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari a indiqué à l'APS que les grévistes devraient abandonner leurs revendications "impossibles à satisfaire" et s'inscrire dans une logique de négociation et non de "fait accompli". Il a réitéré, une nouvelle fois, sa disponibilité au dialogue avec les syndicats agréés. La protestation de l'Intersyndicale, non reconnue, regroupant les praticiens, spécialistes, psychologues et enseignants en paramédical qui a reconduit son mouvement de grève cyclique de trois jours, pour la quatrième fois consécutive, n'a pas connu le résultat escompté par ses initiateurs. Le taux de suivi de la grève était minime à Alger, comparativement aux précédentes grèves, et uniquement quelques praticiens et spécialistes de la santé publique ont adhéré au mouvement de protestation au moment où les autres syndicats de la santé ont cessé leur mouvement, a-t-on remarqué sur place. Au niveau du Centre hospitalo-universitaire de Mustapha Pacha, la grève n'a pas connu une importante adhésion et les professionnels de la santé vaquaient à leurs occupations, comme à l'accoutumée. Au service de chirurgie infantile, les dix pédiatres exerçant en santé publique n'ont pas suivi le mouvement de protestation et se sont présentés au bloc opératoire à 11h00, pour pratiquer une opération chirurgicale, programmée la semaine dernière. Dans les services d'hémodialyse et de réanimation polyvalente, les hospitalo-universitaires et les médecins de la santé publique n'ont pas arrêté leurs activités et ont assuré leurs fonctions, durant toute la journée. Même constat à l'établissement hospitalier Nafissa Hamoud d'Hussein-Dey où le taux de suivi de la grève par les praticiens, spécialistes et psychologues était de l'ordre de 0%, selon les fiches d'émargement. Les praticiens disent refuser de mettre en danger la vie des malades. A l'hôpital Bachir Mentouri de Kouba, la grève est suivie uniquement par les spécialistes en rééducation et les psychologues, qui reprendront leurs fonctions à partir de jeudi. Les six médecins généralistes de la clinique des Anassers ont tous arrêté les consultations et les malades ont été orientés vers les établissements hospitaliers des alentours. Hormis l'Intersyndicale, le mouvement de protestation des autres syndicats de la santé a été suspendu suite à une réunion avec la tutelle. Les corps communs de la santé, affiliés à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et les paramédicaux appartenant au syndicat national des paramédicaux avaient entamé une grève illimitée à partir du 29 avril dernier, qu'ils avaient suspendue dimanche, au terme d'une réunion de leurs représentants avec des responsables du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. L'Intersyndicale regroupe le Syndicat national des praticiens de la Santé publique (SNPSP), le Syndicat national des praticiens spécialistes de la Santé publique (SNPSSP), le Syndicat national algérien des psychologues (SNAPSY), et le Syndicat national du personnel de l'enseignement du paramédical (SNPEPM). Ces syndicats revendiquent l'amendement de leurs statuts particuliers, la révision du régime indemnitaire, la prime de contagion et l'ouverture du concours d'accès au grade de médecin chef pour les praticiens. L'organisation prévoit, au troisième jour de la grève cyclique, un nouveau "rassemblement national" le mercredi 29 mai devant le siège du ministère de la Santé. De son côté, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari a indiqué à l'APS que les grévistes devraient abandonner leurs revendications "impossibles à satisfaire" et s'inscrire dans une logique de négociation et non de "fait accompli". Il a réitéré, une nouvelle fois, sa disponibilité au dialogue avec les syndicats agréés.