L'ancien chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a été condamné lundi par le tribunal de Milan à 7 ans de prison, et à l'interdiction à vie d'exercer un mandat public, dans le procès dit Rubygate, pour abus de pouvoir et prostitution de mineure. L'ancien chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a été condamné lundi par le tribunal de Milan à 7 ans de prison, et à l'interdiction à vie d'exercer un mandat public, dans le procès dit Rubygate, pour abus de pouvoir et prostitution de mineure. Berlusconi dispose d'exercer plusieurs recours pouvant faire annuler ces peines et ces condamnations n'auraient aucun effet sur l'avenir du gouvernement actuel formé d'une coalition de centre gauche et de centre droit, dont son parti le Peuple de la liberté (PDL), selon les analystes politiques italiens. Les magistrats ont durci les peines infligées à Berlusconi, alors que le parquet avait requis six ans de prison contre l'ancien chef du gouvernement. En réaction à ces condamnations, un des avocats et ancien ministre de Berlusconi, Niccolo Ghedini, a estimé que le verdict est "complètement déconnecté de la réalité", et une dirigeante du PDL, Daniela Santanche, a qualifié de "honte" les peines, soulignant que "c'est une décision politique qui n'a rien à voir avec la justice". Son dauphin, coordinateur du parti, vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur, Angelino Alfano, a affirmé que le verdict est "contraire au bons sens". Le Parti démocratique a pris acte pour sa part, du verdict et fait savoir qu'il ne commente pas la décision de justice. Pour le Mouvement 5 étoiles, de Beppe Grillo, présent au Parlement et opposant aux partis traditionnels, "dans un Etat de droit, les décisions doivent être respectées et appliquées". Berlusconi était poursuivi depuis avril 2011 pour prostitution de mineure sur une jeune fille d'origine marocaine, Karima El Mahroug, dite Ruby, entre février et mai 2010, et pour avoir fait pression sur la police pour faire libérer cette dernière alors qu'elle avait été interpellée pour un vol. Berlusconi dispose d'exercer plusieurs recours pouvant faire annuler ces peines et ces condamnations n'auraient aucun effet sur l'avenir du gouvernement actuel formé d'une coalition de centre gauche et de centre droit, dont son parti le Peuple de la liberté (PDL), selon les analystes politiques italiens. Les magistrats ont durci les peines infligées à Berlusconi, alors que le parquet avait requis six ans de prison contre l'ancien chef du gouvernement. En réaction à ces condamnations, un des avocats et ancien ministre de Berlusconi, Niccolo Ghedini, a estimé que le verdict est "complètement déconnecté de la réalité", et une dirigeante du PDL, Daniela Santanche, a qualifié de "honte" les peines, soulignant que "c'est une décision politique qui n'a rien à voir avec la justice". Son dauphin, coordinateur du parti, vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur, Angelino Alfano, a affirmé que le verdict est "contraire au bons sens". Le Parti démocratique a pris acte pour sa part, du verdict et fait savoir qu'il ne commente pas la décision de justice. Pour le Mouvement 5 étoiles, de Beppe Grillo, présent au Parlement et opposant aux partis traditionnels, "dans un Etat de droit, les décisions doivent être respectées et appliquées". Berlusconi était poursuivi depuis avril 2011 pour prostitution de mineure sur une jeune fille d'origine marocaine, Karima El Mahroug, dite Ruby, entre février et mai 2010, et pour avoir fait pression sur la police pour faire libérer cette dernière alors qu'elle avait été interpellée pour un vol.