le Portugal risque fort de compliquer la réalisation du plan de sauvetage.Alors que la croissance doit reculer de 2,3% à la fin de l'année et le chômage atteindre le taux record de 18,2%... le Portugal risque fort de compliquer la réalisation du plan de sauvetage.Alors que la croissance doit reculer de 2,3% à la fin de l'année et le chômage atteindre le taux record de 18,2%... Les dirigeants portugais poursuivaient, vendredi, leurs négociations pour régler la crise politique tandis que le Premier ministre se voulait rassurant, affirmant avoir trouvé "une formule" en ce sens pour calmer les inquiétudes des marchés et de l'Europe. Après de longs entretiens la veille avec Paulo Portas, le ministre des Affaires étrangères démissionnaire, à l'origine de la crise, Pedro Passos Coelho, a annoncé avoir trouvé "une formule" pour assurer la stabilité du gouvernement. Mais le Premier ministre n'en a pas précisé le contenu indiquant qu'elle devait encore faire l'objet de discussions avec M. Portas, chef du petit parti conservateur, CDS-PP, dont l'alliance avec le Parti social-démocrate (PSD) de M. Passos Coelho permet à la coalition au pouvoir depuis 2011 d'avoir la majorité au Parlement. "Quel que soit l'accord qui puisse être atteint, il n'obtiendra ni la confiance du pays ni celle des marchés", estimait, toutefois, pessimiste, le quotidien Diario de Noticias dans un éditorial. M. Passos Coelho a annoncé sa "formule" après un entretien avec le président Anival Cavaco Silva auquel il était censé présenter une solution de sortie de crise. Le chef de l'Etat, resté silencieux, n'a apparemment pas été convaincu d'autant que selon diverses hypothèses, il souhaiterait que M. Portas reste au gouvernement, une éventualité que le Premier ministre n'a pas évoqué. M. Cavaco Silva, qui a le pouvoir de dissoudre l'Assemblée, pourrait se prononcer après avoir reçu lundi prochain les représentants des partis d'extrême-gauche, qui, comme le Parti socialiste, la principale formation d'opposition, réclament la démission du gouvernement et des législatives anticipées . La crise est née de la démission surprise, mardi dernier, de M. Portas 24 heures après celle, tout aussi inattendue, du ministre des Finances, Vitor Gaspar, architecte du programme de réformes et de rigueur que la "troïka" représentant les créanciers du Portugal, exige en contrepartie du plan de sauvetage de 78 milliards d'euros accordé en mai 2011. M. Gaspar a été remplacé par son adjointe Maria Luis Albuquerque, un choix démontrant la volonté du Premier ministre de poursuivre sur la voix de l'austérité, une option rejetée par M. Portas qui souhaite au contraire un changement de politique. Toutefois, dès le début de la crise, le Premier ministre s'est voulu rassurant. Appelé à la "responsabilité" par ses partenaires européens, il s'est affirmé "capable de surmonter les difficultés". Le président Cavaco Silva tentait, lui aussi, jeudi de donner une apparence de normalité. Il devait comme prévu assister à une conférence sur "l'après-troïka" qui devait réunir une trentaine d'économistes. Le thème est de fait de la plus haute importance car la crise qui frappe le Portugal risque fort de compliquer la réalisation du plan de sauvetage.Alors que la croissance doit reculer de 2,3% à la fin de l'année et le chômage atteindre le taux record de 18,2%, les créanciers ont déjà accepté deux fois d'alléger les objectifs budgétaires du gouvernement, lui accordant jusqu'à 2015 pour ramener le déficit public dans la limite des 3% exigés par Bruxelles. La "troïka" est attendue à Lisbonne à partir du 15 juillet pour passer de nouveau à la loupe les comptes du pays et surtout valider une réforme de l'Etat destinée à réduire les dépenses publiques de 4,7 milliards d'euros. M. Portas était précisément chargé de présenter cette réforme. Les dirigeants portugais poursuivaient, vendredi, leurs négociations pour régler la crise politique tandis que le Premier ministre se voulait rassurant, affirmant avoir trouvé "une formule" en ce sens pour calmer les inquiétudes des marchés et de l'Europe. Après de longs entretiens la veille avec Paulo Portas, le ministre des Affaires étrangères démissionnaire, à l'origine de la crise, Pedro Passos Coelho, a annoncé avoir trouvé "une formule" pour assurer la stabilité du gouvernement. Mais le Premier ministre n'en a pas précisé le contenu indiquant qu'elle devait encore faire l'objet de discussions avec M. Portas, chef du petit parti conservateur, CDS-PP, dont l'alliance avec le Parti social-démocrate (PSD) de M. Passos Coelho permet à la coalition au pouvoir depuis 2011 d'avoir la majorité au Parlement. "Quel que soit l'accord qui puisse être atteint, il n'obtiendra ni la confiance du pays ni celle des marchés", estimait, toutefois, pessimiste, le quotidien Diario de Noticias dans un éditorial. M. Passos Coelho a annoncé sa "formule" après un entretien avec le président Anival Cavaco Silva auquel il était censé présenter une solution de sortie de crise. Le chef de l'Etat, resté silencieux, n'a apparemment pas été convaincu d'autant que selon diverses hypothèses, il souhaiterait que M. Portas reste au gouvernement, une éventualité que le Premier ministre n'a pas évoqué. M. Cavaco Silva, qui a le pouvoir de dissoudre l'Assemblée, pourrait se prononcer après avoir reçu lundi prochain les représentants des partis d'extrême-gauche, qui, comme le Parti socialiste, la principale formation d'opposition, réclament la démission du gouvernement et des législatives anticipées . La crise est née de la démission surprise, mardi dernier, de M. Portas 24 heures après celle, tout aussi inattendue, du ministre des Finances, Vitor Gaspar, architecte du programme de réformes et de rigueur que la "troïka" représentant les créanciers du Portugal, exige en contrepartie du plan de sauvetage de 78 milliards d'euros accordé en mai 2011. M. Gaspar a été remplacé par son adjointe Maria Luis Albuquerque, un choix démontrant la volonté du Premier ministre de poursuivre sur la voix de l'austérité, une option rejetée par M. Portas qui souhaite au contraire un changement de politique. Toutefois, dès le début de la crise, le Premier ministre s'est voulu rassurant. Appelé à la "responsabilité" par ses partenaires européens, il s'est affirmé "capable de surmonter les difficultés". Le président Cavaco Silva tentait, lui aussi, jeudi de donner une apparence de normalité. Il devait comme prévu assister à une conférence sur "l'après-troïka" qui devait réunir une trentaine d'économistes. Le thème est de fait de la plus haute importance car la crise qui frappe le Portugal risque fort de compliquer la réalisation du plan de sauvetage.Alors que la croissance doit reculer de 2,3% à la fin de l'année et le chômage atteindre le taux record de 18,2%, les créanciers ont déjà accepté deux fois d'alléger les objectifs budgétaires du gouvernement, lui accordant jusqu'à 2015 pour ramener le déficit public dans la limite des 3% exigés par Bruxelles. La "troïka" est attendue à Lisbonne à partir du 15 juillet pour passer de nouveau à la loupe les comptes du pays et surtout valider une réforme de l'Etat destinée à réduire les dépenses publiques de 4,7 milliards d'euros. M. Portas était précisément chargé de présenter cette réforme.