Pendant longtemps, on a cru que le diabète ne pouvait pas être soigné mais seulement contrôlé. Une étude démontre qu'une hygiène de vie saine, passant par alimentation équilibrée et activité physique, pouvait à elle seule entraîner une rémission chez une partie des malades. Pendant longtemps, on a cru que le diabète ne pouvait pas être soigné mais seulement contrôlé. Une étude démontre qu'une hygiène de vie saine, passant par alimentation équilibrée et activité physique, pouvait à elle seule entraîner une rémission chez une partie des malades. Le diabète de type 2, dont la forte hérédité laisse soupçonner l'origine génétique, pourrait se soigner sans médicament. Du sport et une alimentation saine permettent, chez une minorité de patients, de retrouver une glycémie normale. Que faire quand la glycémie s'emballe ? Le diabète de type 2 est une maladie de plus en plus banale dans ce monde enclin au surpoids et à l'obésité. L'insuline, cette hormone pancréatique chargée de faire diminuer les taux de sucre dans le sang, perd alors en efficacité et doit être injectée de façon à réguler l'évolution de la maladie.Pendant longtemps, on a pensé que les médicaments étaient la seule façon de contrôler le diabète. Plus récemment, la chirurgie bariatrique ou certains régimes très sévères ont montré qu'on pouvait aller au-delà de la simple gestion en aidant les patients à rentrer en rémission.Mais ces traitements lourds pourraient ne pas être les seules solutions contre la maladie. Une hygiène de vie saine, composée d'une alimentation peu calorique et d'une activité physique régulière, soignerait, partiellement au moins, une personne sur neuf. C'est du moins les chiffres avancés par des chercheurs américains des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) dans une étude publiée dans JAMA.Aux Etats-Unis, 8 % de la population, soit 25 millions de personnes, souffre du diabète. Les scientifiques ont recruté pour 4 ans 4.503 d'entre eux, âgés entre 45 et 76 ans, en surpoids ou obèses, pour participer à l'expérience. Ces volontaires étaient rangés dans deux groupes équilibrés. Le premier, faisant office de contrôle, était composé de patients qui recevaient quelques informations de base sur le mode de vie à adopter face à leur diabète, et étaient invités trois fois par an à des réunions pour obtenir de nouveaux conseils.Le second comprenait quant à lui des diabétiques amenés à suivre un programme plus drastique : réunions de groupes et individuelles toutes les semaines pendant 6 mois, puis deux entretiens mensuels par la suite, afin de donner les clés pour manger entre 1.200 et 1.800 calories par jour et pratiquer 3 heures de sport par semaine. Les objectifs étaient fixés.Après un an, les effets se faisaient ressentir. Ceux ayant changé leur mode de vie avaient en moyenne perdu 8,6 % de leur poids, quand leurs homologues atteignaient le modeste chiffre de 0,7 %. Un traitement efficace contre l'obésité, mais encore plus contre le diabète : 11,5 % des patients du premier groupe se voyaient remis partiellement de leur diabète, avec une glycémie typique des situations prédiabétiques, voire normales pour certains d'entre eux. En face, ils n'étaient que 2 %.Avec le temps, les résultats ont quelque peu régressé. Au terme de l'expérience, soit 4 ans après le début du traitement, ils n'étaient plus que 7,3 % dans le groupe bien conseillé en rémission, tandis que les chiffres se maintenaient dans le camp d'en face. Les diabétiques récents, les personnes ayant perdu le plus de poids ou celles en meilleure condition physique sont les plus grands bénéficiaires du traitement. En regardant de plus près, la majorité de ces patients n'était pas en rémission complète, leur glycémie étant toujours un peu trop élevée. Seuls 3,5 % des personnes entraînées ne présentaient plus de signe de la maladie, contre 0,5 % dans le groupe témoin.Ce débat sur la rémission partielle ou complète n'a finalement que peu d'intérêt. Il faut surtout retenir qu'en améliorant son hygiène de vie, il est possible de faire reculer la maladie. Cependant, aussi intéressant soient ces résultats, ils ne valent pas en efficacité ceux obtenus par la chirurgie bariatrique. Une étude récente montre qu'elle a soigné 62 % des personnes extrêmement obèses. La thérapie doit malgré tout être adaptée au patient et la chirurgie, pour être pratiquée, demande certains critères d'éligibilité car elle bouleverse le quotidien en profondeur. Chaque progrès contre le diabète est un pas important, que ce soit pour des questions sanitaires ou économiques. D'ici 2050, les prévisions estiment que le nombre de patients devrait encore doubler. Le diabète de type 2, dont la forte hérédité laisse soupçonner l'origine génétique, pourrait se soigner sans médicament. Du sport et une alimentation saine permettent, chez une minorité de patients, de retrouver une glycémie normale. Que faire quand la glycémie s'emballe ? Le diabète de type 2 est une maladie de plus en plus banale dans ce monde enclin au surpoids et à l'obésité. L'insuline, cette hormone pancréatique chargée de faire diminuer les taux de sucre dans le sang, perd alors en efficacité et doit être injectée de façon à réguler l'évolution de la maladie.Pendant longtemps, on a pensé que les médicaments étaient la seule façon de contrôler le diabète. Plus récemment, la chirurgie bariatrique ou certains régimes très sévères ont montré qu'on pouvait aller au-delà de la simple gestion en aidant les patients à rentrer en rémission.Mais ces traitements lourds pourraient ne pas être les seules solutions contre la maladie. Une hygiène de vie saine, composée d'une alimentation peu calorique et d'une activité physique régulière, soignerait, partiellement au moins, une personne sur neuf. C'est du moins les chiffres avancés par des chercheurs américains des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) dans une étude publiée dans JAMA.Aux Etats-Unis, 8 % de la population, soit 25 millions de personnes, souffre du diabète. Les scientifiques ont recruté pour 4 ans 4.503 d'entre eux, âgés entre 45 et 76 ans, en surpoids ou obèses, pour participer à l'expérience. Ces volontaires étaient rangés dans deux groupes équilibrés. Le premier, faisant office de contrôle, était composé de patients qui recevaient quelques informations de base sur le mode de vie à adopter face à leur diabète, et étaient invités trois fois par an à des réunions pour obtenir de nouveaux conseils.Le second comprenait quant à lui des diabétiques amenés à suivre un programme plus drastique : réunions de groupes et individuelles toutes les semaines pendant 6 mois, puis deux entretiens mensuels par la suite, afin de donner les clés pour manger entre 1.200 et 1.800 calories par jour et pratiquer 3 heures de sport par semaine. Les objectifs étaient fixés.Après un an, les effets se faisaient ressentir. Ceux ayant changé leur mode de vie avaient en moyenne perdu 8,6 % de leur poids, quand leurs homologues atteignaient le modeste chiffre de 0,7 %. Un traitement efficace contre l'obésité, mais encore plus contre le diabète : 11,5 % des patients du premier groupe se voyaient remis partiellement de leur diabète, avec une glycémie typique des situations prédiabétiques, voire normales pour certains d'entre eux. En face, ils n'étaient que 2 %.Avec le temps, les résultats ont quelque peu régressé. Au terme de l'expérience, soit 4 ans après le début du traitement, ils n'étaient plus que 7,3 % dans le groupe bien conseillé en rémission, tandis que les chiffres se maintenaient dans le camp d'en face. Les diabétiques récents, les personnes ayant perdu le plus de poids ou celles en meilleure condition physique sont les plus grands bénéficiaires du traitement. En regardant de plus près, la majorité de ces patients n'était pas en rémission complète, leur glycémie étant toujours un peu trop élevée. Seuls 3,5 % des personnes entraînées ne présentaient plus de signe de la maladie, contre 0,5 % dans le groupe témoin.Ce débat sur la rémission partielle ou complète n'a finalement que peu d'intérêt. Il faut surtout retenir qu'en améliorant son hygiène de vie, il est possible de faire reculer la maladie. Cependant, aussi intéressant soient ces résultats, ils ne valent pas en efficacité ceux obtenus par la chirurgie bariatrique. Une étude récente montre qu'elle a soigné 62 % des personnes extrêmement obèses. La thérapie doit malgré tout être adaptée au patient et la chirurgie, pour être pratiquée, demande certains critères d'éligibilité car elle bouleverse le quotidien en profondeur. Chaque progrès contre le diabète est un pas important, que ce soit pour des questions sanitaires ou économiques. D'ici 2050, les prévisions estiment que le nombre de patients devrait encore doubler.