La commission d'enquête sur les violations des droits de l'Homme en Corée du Nord a annoncé mardi son intention d'établir une liste des institutions et des personnalités responsables des violations les plus graves, pour qu'ils puissent un jour en rendre compte. La commission d'enquête sur les violations des droits de l'Homme en Corée du Nord a annoncé mardi son intention d'établir une liste des institutions et des personnalités responsables des violations les plus graves, pour qu'ils puissent un jour en rendre compte. Dans son premier rapport oral devant le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies qui a mis en place la commission en mars, son président, Michael Kirby, a indiqué qu'elle allait "se concentrer sur les moyens d'assurer que les responsables devraient rendre des comptes, y compris potentiellement pour tout crime contre l'humanité". La commission, qui "n'est ni un juge ni un procureur", présentera son rapport final en mars 2014. C'est la première fois qu'une instance de l'Onu lance une investigation à cette échelle sur la Corée du Nord. Les autorités nord-coréennes ont rejeté la création de cette commission et lui refusent l'accès à leur territoire. La commission a auditionné des réfugiés et des témoins en août en Corée du Sud, pour mettre en ligne sur son site les témoignages recueillis. Ils mettent en évidence "non des cas isolés mais des pratiques à grande échelle qui peuvent constituer des violations systématiques et graves des droits de l'Homme", souligne le président de la Commission. Il mentionne des tortures, la famine dans des camps d'internement, la pratique du principe "coupable par association" qui consiste à poursuivre tout membre de la famille d'une personne arrêtée, les traitements inhumains, les arrestations arbitraires, les enlèvements. L'ambassadeur de Corée du Nord, Kim Yong-ho a répliqué devant le Conseil, affirmant qu'il s'agissait de preuves "fabriquées et inventées par des forces hostiles à son pays" et traitant les témoins de "racailles humaines". Il a mis en cause les Etats-Unis, le Japon et l'Union européenne. Dans son premier rapport oral devant le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies qui a mis en place la commission en mars, son président, Michael Kirby, a indiqué qu'elle allait "se concentrer sur les moyens d'assurer que les responsables devraient rendre des comptes, y compris potentiellement pour tout crime contre l'humanité". La commission, qui "n'est ni un juge ni un procureur", présentera son rapport final en mars 2014. C'est la première fois qu'une instance de l'Onu lance une investigation à cette échelle sur la Corée du Nord. Les autorités nord-coréennes ont rejeté la création de cette commission et lui refusent l'accès à leur territoire. La commission a auditionné des réfugiés et des témoins en août en Corée du Sud, pour mettre en ligne sur son site les témoignages recueillis. Ils mettent en évidence "non des cas isolés mais des pratiques à grande échelle qui peuvent constituer des violations systématiques et graves des droits de l'Homme", souligne le président de la Commission. Il mentionne des tortures, la famine dans des camps d'internement, la pratique du principe "coupable par association" qui consiste à poursuivre tout membre de la famille d'une personne arrêtée, les traitements inhumains, les arrestations arbitraires, les enlèvements. L'ambassadeur de Corée du Nord, Kim Yong-ho a répliqué devant le Conseil, affirmant qu'il s'agissait de preuves "fabriquées et inventées par des forces hostiles à son pays" et traitant les témoins de "racailles humaines". Il a mis en cause les Etats-Unis, le Japon et l'Union européenne.