La course à la présidence en Afghanistan a véritablement été lancée mardi avec l'entrée en lice d'Abdullah Abdullah, principal rival de Hamid Karzaï lors du dernier scrutin, qui s'est présenté comme le candidat de la "paix" et de la réconciliation avec les insurgés talibans. La course à la présidence en Afghanistan a véritablement été lancée mardi avec l'entrée en lice d'Abdullah Abdullah, principal rival de Hamid Karzaï lors du dernier scrutin, qui s'est présenté comme le candidat de la "paix" et de la réconciliation avec les insurgés talibans. Escorté par un imposant cortège de véhicules tout-terrain bondés de gardes surarmés, M. Abdullah s'est présenté à la mi-journée au bureau de la Commission électorale à Kaboul, où il a déposé son dossier de candidature. "Nous ferons en sorte que cette élection soit juste pour les Afghans", a déclaré M. Abdullah, accompagné de plusieurs figures de l'opposition, dont l'ancien chef de guerre devenu gouverneur de la province stratégique de Balkh (Nord), Atta Mohammad Noor. Lors de la présidentielle de 2009, M. Abdullah était arrivé en deuxième position au premier tour, avec plus de 30% des voix. Il s'était retiré du second tour après avoir dénoncé, comme nombre d'observateurs, des fraudes massives, entraînant de facto la réélection de Hamid Karzaï, qui ne peut aujourd'hui briguer un troisième mandat selon la Constitution. Né d'une mère tadjike et d'un père pachtoune, deux principaux peuples de l'Afghanistan, cet ancien ophtalmologue pourrait tirer profit de ce métissage dans une élection où le vainqueur devra engranger des suffrages hors de sa communauté ou région d'origine. Escorté par un imposant cortège de véhicules tout-terrain bondés de gardes surarmés, M. Abdullah s'est présenté à la mi-journée au bureau de la Commission électorale à Kaboul, où il a déposé son dossier de candidature. "Nous ferons en sorte que cette élection soit juste pour les Afghans", a déclaré M. Abdullah, accompagné de plusieurs figures de l'opposition, dont l'ancien chef de guerre devenu gouverneur de la province stratégique de Balkh (Nord), Atta Mohammad Noor. Lors de la présidentielle de 2009, M. Abdullah était arrivé en deuxième position au premier tour, avec plus de 30% des voix. Il s'était retiré du second tour après avoir dénoncé, comme nombre d'observateurs, des fraudes massives, entraînant de facto la réélection de Hamid Karzaï, qui ne peut aujourd'hui briguer un troisième mandat selon la Constitution. Né d'une mère tadjike et d'un père pachtoune, deux principaux peuples de l'Afghanistan, cet ancien ophtalmologue pourrait tirer profit de ce métissage dans une élection où le vainqueur devra engranger des suffrages hors de sa communauté ou région d'origine.