Chez l'homme comme chez la femme, la chute des cheveux est souvent mal vécue. Elle peut constituer une réaction à une agression de nature diverse (médicament, problème thyroïdien, stress, carence en fer, etc.), mais il s'agit le plus souvent d'une alopécie androgénétique, liée à l'âge et à des facteurs génétiques. Si les traitements proposés sont nombreux, seul le minoxidil et le finastéride ont démontré une certaine efficacité anti-chute. Le traitement chirurgical, par microgreffe ou toute autre technique, peut offrir en dernier ressort de bons résultats sur le plan esthétique. Chez l'homme comme chez la femme, la chute des cheveux est souvent mal vécue. Elle peut constituer une réaction à une agression de nature diverse (médicament, problème thyroïdien, stress, carence en fer, etc.), mais il s'agit le plus souvent d'une alopécie androgénétique, liée à l'âge et à des facteurs génétiques. Si les traitements proposés sont nombreux, seul le minoxidil et le finastéride ont démontré une certaine efficacité anti-chute. Le traitement chirurgical, par microgreffe ou toute autre technique, peut offrir en dernier ressort de bons résultats sur le plan esthétique. Critères esthétiques et chute de cheveux Les cheveux ont un rôle esthétique essentiel, aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Quelle que soit la cause d'une chute des cheveux, elle inquiète souvent celui ou celle qui en est affecté. On constate d'ailleurs aujourd'hui un nombre de plus en plus important de consultations pour ce symptôme, en raison de la demande esthétique croissante, mais également en raison des nouveaux traitements anti-chute des cheveux disponibles, plus efficaces. La pousse normale des cheveux Le cheveu est constitué de deux parties : la tige et la racine. La tige est composée de kératine, protéine entrant également dans la composition des ongles et fabriquée dans la partie profonde de la peau. La racine, en forme de bulbe, s'enfonce dans le derme et permet l'adhésion du cheveu au cuir chevelu. Un follicule pilosébacé, comprenant une glande sébacée (qui produit du sébum) et un muscle pilo-arrecteur (qui fait dresser le cheveu sur la tête en cas d'émotion forte !) est annexé au cheveu. Une chevelure comprend en moyenne 100.000 à 150.000 cheveux, avec une densité de 250 à 300 cheveux par cm?. Le cheveu pousse normalement de 1 cm par mois en moyenne et sa durée de vie varie de 2 à 6 ans. Sachez qu'il est normal de perdre 25 à 100 cheveux par jour. Chez une même personne, on trouve des cheveux en phase de pousse et d'autres en phase de chute : cela s'explique par l'existence d'un cycle pilaire qui comporte trois périodes. La plus longue est la phase « anagène » ou phase de croissance du cheveu, qui dure environ trois ans. Vient ensuite la phase « catagène » ou phase de repos, très brève (2 à 3 semaines). Le cycle se termine par la phase « télogène » ou phase de chute, d'environ 3 mois. Tous les cheveux ne se trouvent donc pas au même stade en même temps : plus de 75% des cheveux sont en phase de pousse, 1% sont en phase de repos et moins de 25% en phase de chute. La pousse des cheveux est normalement soumise à diverses influences, comme les saisons, des facteurs génétiques, des facteurs hormonaux (ce sont les hormones mâles ou androgènes qui sont ici concernées). Enfin, tout comme l'ensemble de l'organisme, la chevelure vieillit : les cycles pilaires se raccourcissent et après 50 ans, les cheveux poussent plus lentement. La chute des cheveux (ou alopécie), sur tout ou seulement une partie du cuir chevelu, peut être liée à de nombreuses causes : hormonales, médicamenteuses, maladie ou agression physique ou chimique. Les chutes de cheveux diffuses réactionnelles Certains événements peuvent entraîner une alopécie aiguë diffuse. Il peut s'agir d'une fièvre élevée et prolongée, d'un choc opératoire, d'une hémorragie importante, d'une carence aiguë, d'un accident grave ou d'un choc psychoaffectif important. Bien heureusement, ces chutes des cheveux sont toujours réversibles en quelques mois. Citons le cas particulier de l'accouchement, qui entraîne une chute de cheveux quelques semaines après la naissance chez 30 à 50% des femmes. Elle peut être assez importante et durer de quelques semaines à quelques mois. Mais, ici encore, aucun risque de calvitie définitive n'est à craindre. En cas d'alopécie diffuse d'installation progressive (sur plus de deux mois), il est nécessaire de rechercher une cause générale, notamment hormonale ou carentielle, plus fréquente chez la femme. En effet, les causes de ces alopécies chroniques et diffuses sont dominées par les hypo-ou hyperthroïdies et les carences en fer. Lorsque ces affections sont en cause, elles sont le plus souvent associées à d'autres signes cliniques qui permettent d'orienter le diagnostic. Dans tous les cas, celui-ci doit être confirmé par des dosages sanguins (recherche d'une anémie, dosage de la ferritinémie, bilan thyroïdien). Ces alopécies sont réversibles avec le traitement de la cause, mais peuvent néanmoins être intriquées à d'autres facteurs favorisant la chute des cheveux, comme l'alopécie androgénique. Certains médicaments peuvent également être en cause dans l'apparition d'une perte diffuse des cheveux, car ils interfèrent avec le cycle pilaire. Ainsi, les médicaments anticancéreux ou antimitotiques induisent presque systématiquement une alopécie. D'autres, en revanche, ne sont responsables qu'occasionnellement d'une perte de cheveux. Celle-ci est toujours réversible à l'arrêt du traitement. Chutes de cheveux circonscrites dues à une pathologie De nombreuses pathologies peuvent être responsables de chutes de cheveux circonscrites. Elles sont parfois réversibles (non cicatricielles), lors d'agressions du cuir chevelu par exemple occasionnées par les permanentes, l'utilisation de produits frisants ou défrisants. Attention également aux tresses trop serrées ou aux chignons trop tirés. Si les cheveux tombent en laissant des plaques glabres, il faut soupçonner une pelade ou une teigne tondante, justifiant toujours une consultation médicale. En effet, ces pathologies ne sont pas si rares, puisqu'elles concernent environ 2% de la population, principalement les adolescents et les adultes jeunes. Cette chute de cheveux est brutale et évolue par plaques. En outre, la chute peut concerner d'autres zones pileuses. Dans d'autres cas, les chutes de cheveux sont dites cicatricielles et sont alors définitives. C'est le cas lors de certaines maladies infectieuses (mycosiques, bactériennes, virales, parasitaires), de tumeurs (carcinomes cutanés, lymphomes), du lupus érythémateux chronique, du lichen plan ou encore lors de lésions dues à des brûlures ou à des radiations ionisantes. L'alopécie androgénétique est la cause la plus fréquente L'alopécie androgénétique est la chute des cheveux liée à l'âge et varie d'un individu à l'autre en fonction de facteurs génétiques. Chez l'homme, l'alopécie androgénétique débute par le dégarnissement des creux temporaux ou golfes, suivi d'un recul de la ligne frontale. Dans d'autres cas, le sommet du crâne se dégarnit peu à peu et une tonsure apparaît. La chute de cheveux est progressive et s'aggrave par paliers. Elle respecte les côtés et la zone de la nuque. Le cuir chevelu est normal. De plus, les cheveux ont tendance à s'affiner. Les femmes ne sont pas épargnées et on estime qu'environ 10 à 20 % d'entre elles souffrent d'alopécie androgénétique. Les femmes sont de plus en plus touchées par ce problème, sans que l'on en connaisse précisément la cause. Cette augmentation pourrait être liée à une activité androgénique de certains contraceptifs oraux. Le stress pourrait également jouer un rôle dans cette augmentation, les femmes ayant un mode de vie plus stressant qu'auparavant. Le mode de dégarnissement est différent chez la femme, la chute de cheveux étant plus diffuse et touchant surtout le sommet du crâne. Le diagnostic doit être fait par un spécialiste du cuir chevelu Afin d'évaluer si la perte de cheveux est normale ou pathologique, le médecin peut réaliser deux tests simples : le test de traction ou le trichogramme. Le premier consiste à exercer une traction douce sur une mèche de cheveux en trois endroits différents (fronto-temporale, pariétale et occipitale). Si trois cheveux ou plus se détachent, ce n'est pas normal. Le trichogramme consiste à prélever une mèche de cheveux toujours en trois endroits différents, à les examiner au microscope et à compter le nombre de cheveux en phases anagène et télogène. Le rapport entre le nombre de cheveux anagènes et télogènes est pathologique s'il est inférieur à trois. Attention aux promesses de traitements miracles ! Si de nombreuses publicités vantent les mérites de lotions antichute diverses et variées, il est important de préciser que leur efficacité est nulle et qu'il est donc inutile de perdre du temps et de l'argent pour essayer ces produits miracles... Les traitements par acides aminés soufrés (cystine) ou vitamines (vitamine B5 et biotine) peuvent être indiqués aux cours des chutes de cheveux saisonnières. Pour traiter les alopécies androgénétiques, seuls deux médicaments possèdent une certaine efficacité : le minoxidil et le finastéride. A l'origine, le minoxidil était utilisé comme traitement de l'hypertension artérielle, mais il s'est révélé favoriser la pousse des cheveux. Il a une action antichute dans 70% des cas et entraîne une repousse discrète ou modérée dans 40% des cas. Ce traitement est cependant assez contraignant, puisqu'il faut l'appliquer sur le cuir chevelu matin et soir. Par ailleurs, ses effets bénéfiques cessent dès l'arrêt des applications. Le finastéride est un médicament qui est indiqué, uniquement chez l'homme, pour stabiliser les alopécies androgénétiques peu évoluées : il se prend par voie orale et une action anti-chute, évaluée dans les études cliniques, a été obtenue dans 80% des cas et une repousse discrète ou modérée dans 60% des cas. Par contre, l'efficacité sur un stade avancé n'a pas été établie. Précisons qu'aucun de ces deux médicaments n'est remboursé par la Sécurité Sociale. Lorsque l'alopécie est installée, la chirurgie peut être la solution la plus adaptée La technique la plus fréquemment utilisée est la microgreffe. Elle consiste à prélever dans la région de la couronne, qui ne se dégarnit jamais, une petite bande de cuir chevelu. Découpée en petits fragments comportant un à trois cheveux, ils sont ensuite implantés au niveau de la zone chauve. Cette méthode permet d'obtenir un aspect très naturel. Pratiquée sous anesthésie locale, l'intervention est peu douloureuse. D'autres techniques sont également utilisées : le lifting de la couronne : décollement de la couronne afin de la ramener vers le haut ; la réduction de tonsure : les zones chevelues sont décollées autour de la zone dégarnie, puis rapprochées par suture ; la pose de lambeaux : pivotement d'une bande de cuir chevelu prise au niveau de la couronne et placée sur l'avant de la calvitie. Cependant, la chirurgie présente aussi ses limites. Ainsi, un très grand chauve ne retrouvera pas sa chevelure, car la zone donneuse est trop pauvre par rapport à la surface de la calvitie. Le prix est également dissuasif ! Critères esthétiques et chute de cheveux Les cheveux ont un rôle esthétique essentiel, aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Quelle que soit la cause d'une chute des cheveux, elle inquiète souvent celui ou celle qui en est affecté. On constate d'ailleurs aujourd'hui un nombre de plus en plus important de consultations pour ce symptôme, en raison de la demande esthétique croissante, mais également en raison des nouveaux traitements anti-chute des cheveux disponibles, plus efficaces. La pousse normale des cheveux Le cheveu est constitué de deux parties : la tige et la racine. La tige est composée de kératine, protéine entrant également dans la composition des ongles et fabriquée dans la partie profonde de la peau. La racine, en forme de bulbe, s'enfonce dans le derme et permet l'adhésion du cheveu au cuir chevelu. Un follicule pilosébacé, comprenant une glande sébacée (qui produit du sébum) et un muscle pilo-arrecteur (qui fait dresser le cheveu sur la tête en cas d'émotion forte !) est annexé au cheveu. Une chevelure comprend en moyenne 100.000 à 150.000 cheveux, avec une densité de 250 à 300 cheveux par cm?. Le cheveu pousse normalement de 1 cm par mois en moyenne et sa durée de vie varie de 2 à 6 ans. Sachez qu'il est normal de perdre 25 à 100 cheveux par jour. Chez une même personne, on trouve des cheveux en phase de pousse et d'autres en phase de chute : cela s'explique par l'existence d'un cycle pilaire qui comporte trois périodes. La plus longue est la phase « anagène » ou phase de croissance du cheveu, qui dure environ trois ans. Vient ensuite la phase « catagène » ou phase de repos, très brève (2 à 3 semaines). Le cycle se termine par la phase « télogène » ou phase de chute, d'environ 3 mois. Tous les cheveux ne se trouvent donc pas au même stade en même temps : plus de 75% des cheveux sont en phase de pousse, 1% sont en phase de repos et moins de 25% en phase de chute. La pousse des cheveux est normalement soumise à diverses influences, comme les saisons, des facteurs génétiques, des facteurs hormonaux (ce sont les hormones mâles ou androgènes qui sont ici concernées). Enfin, tout comme l'ensemble de l'organisme, la chevelure vieillit : les cycles pilaires se raccourcissent et après 50 ans, les cheveux poussent plus lentement. La chute des cheveux (ou alopécie), sur tout ou seulement une partie du cuir chevelu, peut être liée à de nombreuses causes : hormonales, médicamenteuses, maladie ou agression physique ou chimique. Les chutes de cheveux diffuses réactionnelles Certains événements peuvent entraîner une alopécie aiguë diffuse. Il peut s'agir d'une fièvre élevée et prolongée, d'un choc opératoire, d'une hémorragie importante, d'une carence aiguë, d'un accident grave ou d'un choc psychoaffectif important. Bien heureusement, ces chutes des cheveux sont toujours réversibles en quelques mois. Citons le cas particulier de l'accouchement, qui entraîne une chute de cheveux quelques semaines après la naissance chez 30 à 50% des femmes. Elle peut être assez importante et durer de quelques semaines à quelques mois. Mais, ici encore, aucun risque de calvitie définitive n'est à craindre. En cas d'alopécie diffuse d'installation progressive (sur plus de deux mois), il est nécessaire de rechercher une cause générale, notamment hormonale ou carentielle, plus fréquente chez la femme. En effet, les causes de ces alopécies chroniques et diffuses sont dominées par les hypo-ou hyperthroïdies et les carences en fer. Lorsque ces affections sont en cause, elles sont le plus souvent associées à d'autres signes cliniques qui permettent d'orienter le diagnostic. Dans tous les cas, celui-ci doit être confirmé par des dosages sanguins (recherche d'une anémie, dosage de la ferritinémie, bilan thyroïdien). Ces alopécies sont réversibles avec le traitement de la cause, mais peuvent néanmoins être intriquées à d'autres facteurs favorisant la chute des cheveux, comme l'alopécie androgénique. Certains médicaments peuvent également être en cause dans l'apparition d'une perte diffuse des cheveux, car ils interfèrent avec le cycle pilaire. Ainsi, les médicaments anticancéreux ou antimitotiques induisent presque systématiquement une alopécie. D'autres, en revanche, ne sont responsables qu'occasionnellement d'une perte de cheveux. Celle-ci est toujours réversible à l'arrêt du traitement. Chutes de cheveux circonscrites dues à une pathologie De nombreuses pathologies peuvent être responsables de chutes de cheveux circonscrites. Elles sont parfois réversibles (non cicatricielles), lors d'agressions du cuir chevelu par exemple occasionnées par les permanentes, l'utilisation de produits frisants ou défrisants. Attention également aux tresses trop serrées ou aux chignons trop tirés. Si les cheveux tombent en laissant des plaques glabres, il faut soupçonner une pelade ou une teigne tondante, justifiant toujours une consultation médicale. En effet, ces pathologies ne sont pas si rares, puisqu'elles concernent environ 2% de la population, principalement les adolescents et les adultes jeunes. Cette chute de cheveux est brutale et évolue par plaques. En outre, la chute peut concerner d'autres zones pileuses. Dans d'autres cas, les chutes de cheveux sont dites cicatricielles et sont alors définitives. C'est le cas lors de certaines maladies infectieuses (mycosiques, bactériennes, virales, parasitaires), de tumeurs (carcinomes cutanés, lymphomes), du lupus érythémateux chronique, du lichen plan ou encore lors de lésions dues à des brûlures ou à des radiations ionisantes. L'alopécie androgénétique est la cause la plus fréquente L'alopécie androgénétique est la chute des cheveux liée à l'âge et varie d'un individu à l'autre en fonction de facteurs génétiques. Chez l'homme, l'alopécie androgénétique débute par le dégarnissement des creux temporaux ou golfes, suivi d'un recul de la ligne frontale. Dans d'autres cas, le sommet du crâne se dégarnit peu à peu et une tonsure apparaît. La chute de cheveux est progressive et s'aggrave par paliers. Elle respecte les côtés et la zone de la nuque. Le cuir chevelu est normal. De plus, les cheveux ont tendance à s'affiner. Les femmes ne sont pas épargnées et on estime qu'environ 10 à 20 % d'entre elles souffrent d'alopécie androgénétique. Les femmes sont de plus en plus touchées par ce problème, sans que l'on en connaisse précisément la cause. Cette augmentation pourrait être liée à une activité androgénique de certains contraceptifs oraux. Le stress pourrait également jouer un rôle dans cette augmentation, les femmes ayant un mode de vie plus stressant qu'auparavant. Le mode de dégarnissement est différent chez la femme, la chute de cheveux étant plus diffuse et touchant surtout le sommet du crâne. Le diagnostic doit être fait par un spécialiste du cuir chevelu Afin d'évaluer si la perte de cheveux est normale ou pathologique, le médecin peut réaliser deux tests simples : le test de traction ou le trichogramme. Le premier consiste à exercer une traction douce sur une mèche de cheveux en trois endroits différents (fronto-temporale, pariétale et occipitale). Si trois cheveux ou plus se détachent, ce n'est pas normal. Le trichogramme consiste à prélever une mèche de cheveux toujours en trois endroits différents, à les examiner au microscope et à compter le nombre de cheveux en phases anagène et télogène. Le rapport entre le nombre de cheveux anagènes et télogènes est pathologique s'il est inférieur à trois. Attention aux promesses de traitements miracles ! Si de nombreuses publicités vantent les mérites de lotions antichute diverses et variées, il est important de préciser que leur efficacité est nulle et qu'il est donc inutile de perdre du temps et de l'argent pour essayer ces produits miracles... Les traitements par acides aminés soufrés (cystine) ou vitamines (vitamine B5 et biotine) peuvent être indiqués aux cours des chutes de cheveux saisonnières. Pour traiter les alopécies androgénétiques, seuls deux médicaments possèdent une certaine efficacité : le minoxidil et le finastéride. A l'origine, le minoxidil était utilisé comme traitement de l'hypertension artérielle, mais il s'est révélé favoriser la pousse des cheveux. Il a une action antichute dans 70% des cas et entraîne une repousse discrète ou modérée dans 40% des cas. Ce traitement est cependant assez contraignant, puisqu'il faut l'appliquer sur le cuir chevelu matin et soir. Par ailleurs, ses effets bénéfiques cessent dès l'arrêt des applications. Le finastéride est un médicament qui est indiqué, uniquement chez l'homme, pour stabiliser les alopécies androgénétiques peu évoluées : il se prend par voie orale et une action anti-chute, évaluée dans les études cliniques, a été obtenue dans 80% des cas et une repousse discrète ou modérée dans 60% des cas. Par contre, l'efficacité sur un stade avancé n'a pas été établie. Précisons qu'aucun de ces deux médicaments n'est remboursé par la Sécurité Sociale. Lorsque l'alopécie est installée, la chirurgie peut être la solution la plus adaptée La technique la plus fréquemment utilisée est la microgreffe. Elle consiste à prélever dans la région de la couronne, qui ne se dégarnit jamais, une petite bande de cuir chevelu. Découpée en petits fragments comportant un à trois cheveux, ils sont ensuite implantés au niveau de la zone chauve. Cette méthode permet d'obtenir un aspect très naturel. Pratiquée sous anesthésie locale, l'intervention est peu douloureuse. D'autres techniques sont également utilisées : le lifting de la couronne : décollement de la couronne afin de la ramener vers le haut ; la réduction de tonsure : les zones chevelues sont décollées autour de la zone dégarnie, puis rapprochées par suture ; la pose de lambeaux : pivotement d'une bande de cuir chevelu prise au niveau de la couronne et placée sur l'avant de la calvitie. Cependant, la chirurgie présente aussi ses limites. Ainsi, un très grand chauve ne retrouvera pas sa chevelure, car la zone donneuse est trop pauvre par rapport à la surface de la calvitie. Le prix est également dissuasif !