Les commissions, chargées de la promotion et de la protection des la production nationale ainsi que de son financement, ont été installées comme prévues à l'issue des travaux de la tripartite tenue la semaine dernière à Alger. Les commissions, chargées de la promotion et de la protection des la production nationale ainsi que de son financement, ont été installées comme prévues à l'issue des travaux de la tripartite tenue la semaine dernière à Alger. Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a présidé lundi à Alger la cérémonie d'installation du groupe de travail chargé de promouvoir et de protéger la production nationale et d'examiner l'application du crédit à la consommation pour le produit national. Ce groupe qui entamera son travail dès la semaine prochaine se compose de représentants du ministère, de la centrale syndicale et du patronat, a indiqué M. Benbada lors de la cérémonie d'installation qui s'est déroulée en présence du secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) Abdelmadjid Sidi Said et du président de la confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA) Habib Yousfi. Ce groupe a "la latitude et les prérogatives de proposer ce qu'il y a de mieux pour promouvoir et protéger la production nationale", selon le ministre qui a proposé cinq axes essentiels qui pourraient constituer le cadre de travail de ce groupe. Il s'agit de la promotion de l'entreprise à travers sa modernisation, de l'amélioration de sa compétitivité, de la création d'un environnement adéquat susceptible d'assurer une concurrence honnête notamment par la modernisation des systèmes de régulation du commerce extérieur. Ces axes comprennent également la stimulation de la consommation interne en tant qu'outil de promotion de la production nationale, a précisé le ministre qui a souligné la nécessité pour le crédit à la consommation, dans le cas de sa reconduction, d'œuvrer à "l'amélioration de la qualité et de la compétitivité du produit national". Quant au quatrième axe proposé par le ministre il a trait à "la promotion des exportations hors hydrocarbures en ciblant les marchés extérieurs". Le dernier axe concerne la création d'un système d'information économique fort par la "mise en place d'une base de données économiques globales régulièrement actualisées et mises à jour tout en facilitant l'accès à l'information économique à tous les acteurs". Le secrétaire général de la centrale syndicale a, pour sa part, insisté sur "l'accélération des actions visant la relance du processus de restitution de la place du produit national auprès du consommateur algérien", imputant à ce groupe de travail, la responsabilité de l'aboutissement de cette opération. La réalisation de cet objectif permettra selon Sidi Saïd, de "créer deux millions d'emplois durant les cinq prochaines années". Evoquant la question du crédit à la consommation, Sidi Saïd a indiqué que cette opération concernera exclusivement le produit national notamment les secteurs du textile et des équipements électroniques et électroménagers, excluant de ce crédit le financement de l'acquisition de véhicules de tourisme neufs. Habib Yousfi a, pour sa part, mis l'accent sur la nécessité d'assainir et de réorganiser les canaux de distribution du produit national, y voyant une condition importante pour la promotion de la production nationale. La réunion, jeudi dernier, de la tripartite a été sanctionnée par l'annonce de la création de quatre autres groupes de travail chargés d'élaborer le contrat économique et social de croissance, de proposer les modalités de la contribution du Fonds national d'investissement (FNI) au financement de l'investissement national public et privé, d'encadrer les actes de gestion et de proposer les modalités facilitant l'intervention des entreprises nationales du BTPH dans la réalisation du programme national d'équipement. Un atelier chargé du financement de l'investissement national L'atelier chargé de proposer les modalités de contribution du Fonds national d'investissement (FNI) au financement de l'investissement national public et privé a également été installé, lundi à Alger. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait annoncé, à l'issue des travaux de la tripartite, la mise en place de cinq groupes de travail chargés d'identifier les dispositions susceptibles d'encourager le développement de l'entreprise nationale. Outre les représentants des associations patronales et de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du ministère du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, l'atelier est composé des directeurs généraux du FNI, du Trésor, du Crédit populaire d'Algérie et de la Banque nationale d'Algérie ainsi que du président de l'Association des banques et des établissements financiers (Abef). Selon le ministre délégué chargé du Budget, Mohamed Djellab, qui a installé l'atelier au nom du ministre des Finances, Karim Djoudi, des sous-groupes seront installés pour étudier l'aspect législatif de l'intervention du FNI ainsi que d'autres sujets. Le ministre délégué a indiqué que cet instrument de financement de l'économie s'ajoute aux autres outils que sont les banques, la Bourse, les dispositifs destinés aux projets portés par les jeunes ainsi qu'au leasing. M. Djellab a ajouté "qu'il est temps de faire intervenir le FNI dansl'accompagnement des investisseurs avec des seuils minimum" qui restent à déterminer et que la réflexion au sein de l'atelier portera sur la conception et la mise en place de cette intervention. De son côté, le directeur général du FNI, Hacène Haddad, a souligné que cette institution prend des participations à hauteur de 34% dans le capital des PME structurantes décidant d'ouvrir leur capital dans huit secteurs dont les énergies renouvelables, les services financiers, le tourisme et l'industrie. Lors des débats qui ont suivi la cérémonie d'installation, le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Réda Hamiani, a souligné que l'atelier doit aboutir à "des solutions opérationnelles afin de porter la contribution de l'industrie au PIB de 5 % à 10 %". Il a également émis le souhait que le FNI facilite le partenariat public-privé ainsi que les fusions-acquisitions et qu'il facilite l'installation de structures commerciales des exportateurs à l'étranger. Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a présidé lundi à Alger la cérémonie d'installation du groupe de travail chargé de promouvoir et de protéger la production nationale et d'examiner l'application du crédit à la consommation pour le produit national. Ce groupe qui entamera son travail dès la semaine prochaine se compose de représentants du ministère, de la centrale syndicale et du patronat, a indiqué M. Benbada lors de la cérémonie d'installation qui s'est déroulée en présence du secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) Abdelmadjid Sidi Said et du président de la confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA) Habib Yousfi. Ce groupe a "la latitude et les prérogatives de proposer ce qu'il y a de mieux pour promouvoir et protéger la production nationale", selon le ministre qui a proposé cinq axes essentiels qui pourraient constituer le cadre de travail de ce groupe. Il s'agit de la promotion de l'entreprise à travers sa modernisation, de l'amélioration de sa compétitivité, de la création d'un environnement adéquat susceptible d'assurer une concurrence honnête notamment par la modernisation des systèmes de régulation du commerce extérieur. Ces axes comprennent également la stimulation de la consommation interne en tant qu'outil de promotion de la production nationale, a précisé le ministre qui a souligné la nécessité pour le crédit à la consommation, dans le cas de sa reconduction, d'œuvrer à "l'amélioration de la qualité et de la compétitivité du produit national". Quant au quatrième axe proposé par le ministre il a trait à "la promotion des exportations hors hydrocarbures en ciblant les marchés extérieurs". Le dernier axe concerne la création d'un système d'information économique fort par la "mise en place d'une base de données économiques globales régulièrement actualisées et mises à jour tout en facilitant l'accès à l'information économique à tous les acteurs". Le secrétaire général de la centrale syndicale a, pour sa part, insisté sur "l'accélération des actions visant la relance du processus de restitution de la place du produit national auprès du consommateur algérien", imputant à ce groupe de travail, la responsabilité de l'aboutissement de cette opération. La réalisation de cet objectif permettra selon Sidi Saïd, de "créer deux millions d'emplois durant les cinq prochaines années". Evoquant la question du crédit à la consommation, Sidi Saïd a indiqué que cette opération concernera exclusivement le produit national notamment les secteurs du textile et des équipements électroniques et électroménagers, excluant de ce crédit le financement de l'acquisition de véhicules de tourisme neufs. Habib Yousfi a, pour sa part, mis l'accent sur la nécessité d'assainir et de réorganiser les canaux de distribution du produit national, y voyant une condition importante pour la promotion de la production nationale. La réunion, jeudi dernier, de la tripartite a été sanctionnée par l'annonce de la création de quatre autres groupes de travail chargés d'élaborer le contrat économique et social de croissance, de proposer les modalités de la contribution du Fonds national d'investissement (FNI) au financement de l'investissement national public et privé, d'encadrer les actes de gestion et de proposer les modalités facilitant l'intervention des entreprises nationales du BTPH dans la réalisation du programme national d'équipement. Un atelier chargé du financement de l'investissement national L'atelier chargé de proposer les modalités de contribution du Fonds national d'investissement (FNI) au financement de l'investissement national public et privé a également été installé, lundi à Alger. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait annoncé, à l'issue des travaux de la tripartite, la mise en place de cinq groupes de travail chargés d'identifier les dispositions susceptibles d'encourager le développement de l'entreprise nationale. Outre les représentants des associations patronales et de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du ministère du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, l'atelier est composé des directeurs généraux du FNI, du Trésor, du Crédit populaire d'Algérie et de la Banque nationale d'Algérie ainsi que du président de l'Association des banques et des établissements financiers (Abef). Selon le ministre délégué chargé du Budget, Mohamed Djellab, qui a installé l'atelier au nom du ministre des Finances, Karim Djoudi, des sous-groupes seront installés pour étudier l'aspect législatif de l'intervention du FNI ainsi que d'autres sujets. Le ministre délégué a indiqué que cet instrument de financement de l'économie s'ajoute aux autres outils que sont les banques, la Bourse, les dispositifs destinés aux projets portés par les jeunes ainsi qu'au leasing. M. Djellab a ajouté "qu'il est temps de faire intervenir le FNI dansl'accompagnement des investisseurs avec des seuils minimum" qui restent à déterminer et que la réflexion au sein de l'atelier portera sur la conception et la mise en place de cette intervention. De son côté, le directeur général du FNI, Hacène Haddad, a souligné que cette institution prend des participations à hauteur de 34% dans le capital des PME structurantes décidant d'ouvrir leur capital dans huit secteurs dont les énergies renouvelables, les services financiers, le tourisme et l'industrie. Lors des débats qui ont suivi la cérémonie d'installation, le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Réda Hamiani, a souligné que l'atelier doit aboutir à "des solutions opérationnelles afin de porter la contribution de l'industrie au PIB de 5 % à 10 %". Il a également émis le souhait que le FNI facilite le partenariat public-privé ainsi que les fusions-acquisitions et qu'il facilite l'installation de structures commerciales des exportateurs à l'étranger.