L'expert et ancien ministre de l'Energie, Nordine Aït-Laoussine, a affirmé que l'Algérie se devait d'exploiter les gaz de schiste pour continuer à exporter les quantités voulues en gaz naturel. L'expert et ancien ministre de l'Energie, Nordine Aït-Laoussine, a affirmé que l'Algérie se devait d'exploiter les gaz de schiste pour continuer à exporter les quantités voulues en gaz naturel. "On ne peut pas continuer à exporter du gaz naturel et ne pas développer les gaz de schiste", a-t-il déclaré à l'APS, en marge du 18e Sommet international du gaz et de l'électricité qui se tient (5 et 6 novembre) dans la capitale française. Pour le président du sommet et président de Nalcosa, une société de conseil en énergie basée à Genève, si la consommation nationale en gaz "continue de grimper au top que nous avons connu ces dernières années, c'est-à-dire un des taux les plus élevés au monde, et si on veut continuer à remplir notre capacité d'exportation pour laquelle on a investi des milliards de dollars, le conventionnel ne suffira pas à faire face aux deux". "C'est l'un ou l'autre choix. Si on ne commence pas à exploiter le gaz de schiste, autant commencer à réduire les capacités d'exportation, pour que nos enfants puissent avoir du gaz naturel", a-t-il fait valoir. Le 17 septembre dernier, le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, a affirmé que le développement des hydrocarbures non conventionnels, notamment le gaz de schiste, est un projet "incontournable" pour l'Algérie. L'Algérie a donné en 2013 le feu vert à l'exploitation du gaz de schiste après l'amendement de la loi sur les hydrocarbures. L'Algérie disposerait de réserves estimées à 600 trillions de m3 de gaz de schiste après études sur 180.000 km2 de terrain et avec un taux de récupération de 20%, selon des chiffres officiels. Le Sommet international du gaz et de l'électricité est une conférence organisée chaque année à Paris depuis 1996 par IFP Training, filiale de l'Institut français du pétrole, la revue spécialisée Pétrostratégies et l'IFP Energies nouvelles, organisme public de recherche, d'innovation et de formation dans les domaines de l'énergie, du transport et de l'environnement. L'indexation des prix du gaz sur ceux du pétrole, une politique suivie depuis des années par l'Organisation des pays exportateurs est un choix éprouvé qui nécessite une "actualisation" par rapport aux "réalités" du marché, a estimé également l'ancien ministre algérien de l'Energie, Nordine Aït-Laoussine. Selon les prévisions du président du sommet et président de Nalcosa, une société de conseil en énergie basée à Genève, il arrivera un moment où des partenaires sur le marché énergétique "se débarrasseront de cette indexation". "Je ne vois pas notre pays être parmi les rares à vendre son gaz sur la base de l'indexation sur le pétrole", a-t-il dit. Lors du 17e sommet international de l'électricité et du gaz, tenu à Paris en octobre 2012, Ali Hached, conseiller auprès du ministre de l'Energie et des Mines, avait réaffirmé qu'il n'existe pas pour l'heure un "modèle de substitution" à l'indexation des prix du gaz sur ceux du pétrole, politique visant surtout à garantir des prix à même d'assurer les investissements sur le long terme. Membre influent de l'Opep, l'Algérie est l'un des premiers pays africains en termes de réserves en hydrocarbures en produisant en 2011 plus de 205 millions tonnes équivalent pétrole. Elle occupe la 5e place mondiale en matière de liquéfaction du gaz naturel et contribue à hauteur d'environ 15% de la demande gazière de l'Union européenne. "On ne peut pas continuer à exporter du gaz naturel et ne pas développer les gaz de schiste", a-t-il déclaré à l'APS, en marge du 18e Sommet international du gaz et de l'électricité qui se tient (5 et 6 novembre) dans la capitale française. Pour le président du sommet et président de Nalcosa, une société de conseil en énergie basée à Genève, si la consommation nationale en gaz "continue de grimper au top que nous avons connu ces dernières années, c'est-à-dire un des taux les plus élevés au monde, et si on veut continuer à remplir notre capacité d'exportation pour laquelle on a investi des milliards de dollars, le conventionnel ne suffira pas à faire face aux deux". "C'est l'un ou l'autre choix. Si on ne commence pas à exploiter le gaz de schiste, autant commencer à réduire les capacités d'exportation, pour que nos enfants puissent avoir du gaz naturel", a-t-il fait valoir. Le 17 septembre dernier, le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, a affirmé que le développement des hydrocarbures non conventionnels, notamment le gaz de schiste, est un projet "incontournable" pour l'Algérie. L'Algérie a donné en 2013 le feu vert à l'exploitation du gaz de schiste après l'amendement de la loi sur les hydrocarbures. L'Algérie disposerait de réserves estimées à 600 trillions de m3 de gaz de schiste après études sur 180.000 km2 de terrain et avec un taux de récupération de 20%, selon des chiffres officiels. Le Sommet international du gaz et de l'électricité est une conférence organisée chaque année à Paris depuis 1996 par IFP Training, filiale de l'Institut français du pétrole, la revue spécialisée Pétrostratégies et l'IFP Energies nouvelles, organisme public de recherche, d'innovation et de formation dans les domaines de l'énergie, du transport et de l'environnement. L'indexation des prix du gaz sur ceux du pétrole, une politique suivie depuis des années par l'Organisation des pays exportateurs est un choix éprouvé qui nécessite une "actualisation" par rapport aux "réalités" du marché, a estimé également l'ancien ministre algérien de l'Energie, Nordine Aït-Laoussine. Selon les prévisions du président du sommet et président de Nalcosa, une société de conseil en énergie basée à Genève, il arrivera un moment où des partenaires sur le marché énergétique "se débarrasseront de cette indexation". "Je ne vois pas notre pays être parmi les rares à vendre son gaz sur la base de l'indexation sur le pétrole", a-t-il dit. Lors du 17e sommet international de l'électricité et du gaz, tenu à Paris en octobre 2012, Ali Hached, conseiller auprès du ministre de l'Energie et des Mines, avait réaffirmé qu'il n'existe pas pour l'heure un "modèle de substitution" à l'indexation des prix du gaz sur ceux du pétrole, politique visant surtout à garantir des prix à même d'assurer les investissements sur le long terme. Membre influent de l'Opep, l'Algérie est l'un des premiers pays africains en termes de réserves en hydrocarbures en produisant en 2011 plus de 205 millions tonnes équivalent pétrole. Elle occupe la 5e place mondiale en matière de liquéfaction du gaz naturel et contribue à hauteur d'environ 15% de la demande gazière de l'Union européenne.