La reconstruction sur des parcelles vides de La Casbah d'Alger devrait être entamée "très prochainement", en commençant "prioritairement" par les emplacements des "édifices détruits par l'armée coloniale", a annoncé samedi dernier, la ministre de la Culture, Khalida Toumi. La reconstruction sur des parcelles vides de La Casbah d'Alger devrait être entamée "très prochainement", en commençant "prioritairement" par les emplacements des "édifices détruits par l'armée coloniale", a annoncé samedi dernier, la ministre de la Culture, Khalida Toumi. Intervenant lors d'une rencontre organisée à Alger à l'occasion de la publication récente du livre Mémoires d'une combattante de l'ALN de la moudjahida et sénatrice, Zohra Drif, la ministre a affirmé qu'une réunion entre les cadres de son département et ceux de la wilaya était en cours pour ficeler, dans "dix jours au plus tard", le plan de démarrage des travaux. Les parcelles vides de la Casbah - notamment celles ayant servi d'assiette à des maisons dynamitées par l'armée française durant l'occupation - seront délimitées, avant d'entamer la reconstruction "à l'identique" des habitations disparues, a précisé la ministre. Par ailleurs, elle espère l'intervention du wali d'Alger pour prendre en charge le relogement des occupants des maisons endommagées de La Casbah, afin d'entamer les travaux de restauration dans la vieille médina. Le retard pris dans le programme de relogement des occupants du vieux bâti de la Casbah, constitue le principal obstacle devant l'application du plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur de La Casbah d'Alger, adopté en 2012. Une première partie du budget alloué à ce plan, a été affectée au début de l'année 2013. En prévision du lancement des travaux de restauration, l'Ogebc (Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels) avait introduit, auprès de la wilaya d'Alger, une demande de 514 logements provisoires et 793 définitifs au profit d'habitants de La Casbah. A ce jour, aucune suite n'a été donnée à la requête. Intervenant lors d'une rencontre organisée à Alger à l'occasion de la publication récente du livre Mémoires d'une combattante de l'ALN de la moudjahida et sénatrice, Zohra Drif, la ministre a affirmé qu'une réunion entre les cadres de son département et ceux de la wilaya était en cours pour ficeler, dans "dix jours au plus tard", le plan de démarrage des travaux. Les parcelles vides de la Casbah - notamment celles ayant servi d'assiette à des maisons dynamitées par l'armée française durant l'occupation - seront délimitées, avant d'entamer la reconstruction "à l'identique" des habitations disparues, a précisé la ministre. Par ailleurs, elle espère l'intervention du wali d'Alger pour prendre en charge le relogement des occupants des maisons endommagées de La Casbah, afin d'entamer les travaux de restauration dans la vieille médina. Le retard pris dans le programme de relogement des occupants du vieux bâti de la Casbah, constitue le principal obstacle devant l'application du plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur de La Casbah d'Alger, adopté en 2012. Une première partie du budget alloué à ce plan, a été affectée au début de l'année 2013. En prévision du lancement des travaux de restauration, l'Ogebc (Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels) avait introduit, auprès de la wilaya d'Alger, une demande de 514 logements provisoires et 793 définitifs au profit d'habitants de La Casbah. A ce jour, aucune suite n'a été donnée à la requête.