Les côtes algériennes vont bénéficier d'une stratégie qui leur permettra d'être protégées. Le nouveau projet d'une stratégie de gestion intégrée du littoral sera bientôt finalisé par les soins du ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire. Le cadre juridique est bien planté pour la protection des côtes contre les multiples agressions. Les côtes algériennes vont bénéficier d'une stratégie qui leur permettra d'être protégées. Le nouveau projet d'une stratégie de gestion intégrée du littoral sera bientôt finalisé par les soins du ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire. Le cadre juridique est bien planté pour la protection des côtes contre les multiples agressions. C'est la ministre de l'Environnement, Dalila Boudjemaâ, qui a déclaré récemment que « la mise en place de cette stratégie sera bientôt finalisée » et de préciser : « Nos services ont initié une série d'études pour la révision de la classification et de la protection des wilayas côtières, considérées comme étant le socle de la stratégie nationale de gestion intégrée du littoral». Pour les projets devant être inclus dans le cadre de ces études, des partenaires français ont été choisis pour « consolider le projet développement de la protection du littoral ». La ministre de l'Environnement précise que « ces partenaires sont représentés par l'Agence française du développement, l'Institut national du littoral et le Fonds français pour l'environnement international, qui a contribué au financement de ce projet». Même si les grands axes de cette stratégie n'ont pas été dévoilés, il s'agit essentiellement de mettre les wilayas côtières à l'abri des projets industriels polluants, d'instaurer un contrôle sur la faune marine à travers les différents mécanismes d'inspection, de mettre terme au «bétonnage». Selon les propos de la ministre, cette stratégie vise à « permettre le développement socio-économique des wilayas côtières, sans altérer leurs potentialités naturelles, et en sauvegardant l'écosystème marin». Les différents soutiens apportés s'inscrivent également pour « contribuer au développement durable des zones du littoral algérien, tout en préservant les ressources naturelles et la biodiversité, de manière à donner un sens concret à la politique nationale en la matière, à travers les sites modèles retenus à cet effet », note Mme Dalila Boudjemaâ qui souligne les projets de Kouali, à Tipasa, et les îles Habibas, à Oran, qui font l'objet actuellement de travaux d'aménagement pour leur classification en réserves naturelles, dans le cadre de la promotion du tourisme écologique. Dans le même optique, les pouvoirs publics s'engagent à « mettre un terme à la prédation du foncier et les abus qui mettent en péril les ressources de l'écosystème du littoral algérien ». Les walis ont été instruits récemment pour « contrôler les permis de construire dans les zones à vocation touristique et celles qui sont protégées». Pour les activités de salubrité dans ces endroits, le ministère de l'Environnement et celui de l'Intérieur ont mis depuis l'été dernier une stratégie commune pour lutter contre « les déversements anarchiques des déchets solides» en aménageant des endroits propices et des incinérateurs qui vont s'étendre dans toutes les wilayas côtières. Parallèlement à ces actions, d'autres visant à amoindrir les effets de la pollution de la faune marine, sont menées conjointement avec plusieurs institutions. Des rapports périodiques devraient rendre compte de l'ensemble de ces actions. C'est la ministre de l'Environnement, Dalila Boudjemaâ, qui a déclaré récemment que « la mise en place de cette stratégie sera bientôt finalisée » et de préciser : « Nos services ont initié une série d'études pour la révision de la classification et de la protection des wilayas côtières, considérées comme étant le socle de la stratégie nationale de gestion intégrée du littoral». Pour les projets devant être inclus dans le cadre de ces études, des partenaires français ont été choisis pour « consolider le projet développement de la protection du littoral ». La ministre de l'Environnement précise que « ces partenaires sont représentés par l'Agence française du développement, l'Institut national du littoral et le Fonds français pour l'environnement international, qui a contribué au financement de ce projet». Même si les grands axes de cette stratégie n'ont pas été dévoilés, il s'agit essentiellement de mettre les wilayas côtières à l'abri des projets industriels polluants, d'instaurer un contrôle sur la faune marine à travers les différents mécanismes d'inspection, de mettre terme au «bétonnage». Selon les propos de la ministre, cette stratégie vise à « permettre le développement socio-économique des wilayas côtières, sans altérer leurs potentialités naturelles, et en sauvegardant l'écosystème marin». Les différents soutiens apportés s'inscrivent également pour « contribuer au développement durable des zones du littoral algérien, tout en préservant les ressources naturelles et la biodiversité, de manière à donner un sens concret à la politique nationale en la matière, à travers les sites modèles retenus à cet effet », note Mme Dalila Boudjemaâ qui souligne les projets de Kouali, à Tipasa, et les îles Habibas, à Oran, qui font l'objet actuellement de travaux d'aménagement pour leur classification en réserves naturelles, dans le cadre de la promotion du tourisme écologique. Dans le même optique, les pouvoirs publics s'engagent à « mettre un terme à la prédation du foncier et les abus qui mettent en péril les ressources de l'écosystème du littoral algérien ». Les walis ont été instruits récemment pour « contrôler les permis de construire dans les zones à vocation touristique et celles qui sont protégées». Pour les activités de salubrité dans ces endroits, le ministère de l'Environnement et celui de l'Intérieur ont mis depuis l'été dernier une stratégie commune pour lutter contre « les déversements anarchiques des déchets solides» en aménageant des endroits propices et des incinérateurs qui vont s'étendre dans toutes les wilayas côtières. Parallèlement à ces actions, d'autres visant à amoindrir les effets de la pollution de la faune marine, sont menées conjointement avec plusieurs institutions. Des rapports périodiques devraient rendre compte de l'ensemble de ces actions.