Les marchés de gros de fruits et légumes souffrent d'une absence "totale" d'organisation et de la domination du commerce informel, d'où la "grande anarchie" qui y règne, ont affirmé les mandataires des marchés de gros. Les marchés de gros de fruits et légumes souffrent d'une absence "totale" d'organisation et de la domination du commerce informel, d'où la "grande anarchie" qui y règne, ont affirmé les mandataires des marchés de gros. Lors de leur réunion avec le secrétaire général de l'Union des commerçants et artisans algériens (UCAA), Salah Souilah, les mandataires des marchés de gros de fruits et légumes ont évoqué "l'absence d'organisation, de sécurité et d'électrification ainsi que la domination de cette activité par des commerçants illégaux d'où l'apparition de spéculateurs, facteur essentiel dans la hausse des prix des fruits et légumes". Le président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes, Mustapha Achour, a affirmé que le nombre des commerçants officiels, qui activent dans ces marchés, est nettement inférieur à celui des commerçants illégaux qui activent dans l'anarchie sans contrôle aucun. Pour le représentant des mandataires des marchés de gros de fruits et légumes, au nombre de 43 selon le ministère du Commerce, ces marchés sont des espaces non aménagés ne disposant pas du minimum requis pour l'exercice de cette activité. Le directeur général de la régulation et de l'organisation des activités au niveau du ministère du commerce, Abdelaziz Aït Abderrahmane, a souligné dans une déclaration à l'APS que le ministère a entamé en 2008 les travaux de réfection de 32 marchés de gros de fruits et légumes pour un coût de 3,7 milliards DA. La même source a précisé que 9 marchés ont été réaménagés jusqu'à fin octobre 2013 et que 18 autres le seront bientôt.Le secrétaire général de l'Union des commerçants a accusé le ministère du commerce de "fuir" ses responsabilités en matière d'amélioration de ces espaces, affirmant que l'entreprise Magro, qui relève du ministère chargée de la Construction et de la Gestion des marchés de gros "n'a rien apporté de nouveau", depuis son installation. Il a appelé les mandataires de vente de gros à organiser une grève nationale pour revendiquer notamment l'organisation des marchés et la lutte contre le commerce illégal pratiqué dans ces enceintes.Un décret exécutif promulgué en 2012 fixe les conditions et les modalités d'implantation et d'aménagement des espaces commerciaux et d'exercice de certaines activités commerciales et se propose de mieux organiser les transactions commerciales notamment à travers le document que l'agriculteur doit remettre à l'intermédiaire afin de garantir la traçabilité du produit. Selon les précisions du ministère du commerce, cette mesure est susceptible de contribuer à la lutte contre le surnombre d'intermédiaires qui activent au niveau de la distribution des fruits et légumes et qui habituellement sont à l'origine de la hausse sensible des prix des fruits et légumes. Ce document appelé "lettre d'accompagnement" comporte le nom, la situation sociale des fournisseurs, la nature et la quantité des fruits et légumes et des produits halieutiques, la date et le lieu du chargement et du déchargement. Cette réglementation a pour but de "réguler le marché de manière durable et globale par le biais de l'assainissement des circuits de distribution dans les marchés de gros et de détail et au niveau des grandes surfaces". Lors de leur réunion avec le secrétaire général de l'Union des commerçants et artisans algériens (UCAA), Salah Souilah, les mandataires des marchés de gros de fruits et légumes ont évoqué "l'absence d'organisation, de sécurité et d'électrification ainsi que la domination de cette activité par des commerçants illégaux d'où l'apparition de spéculateurs, facteur essentiel dans la hausse des prix des fruits et légumes". Le président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes, Mustapha Achour, a affirmé que le nombre des commerçants officiels, qui activent dans ces marchés, est nettement inférieur à celui des commerçants illégaux qui activent dans l'anarchie sans contrôle aucun. Pour le représentant des mandataires des marchés de gros de fruits et légumes, au nombre de 43 selon le ministère du Commerce, ces marchés sont des espaces non aménagés ne disposant pas du minimum requis pour l'exercice de cette activité. Le directeur général de la régulation et de l'organisation des activités au niveau du ministère du commerce, Abdelaziz Aït Abderrahmane, a souligné dans une déclaration à l'APS que le ministère a entamé en 2008 les travaux de réfection de 32 marchés de gros de fruits et légumes pour un coût de 3,7 milliards DA. La même source a précisé que 9 marchés ont été réaménagés jusqu'à fin octobre 2013 et que 18 autres le seront bientôt.Le secrétaire général de l'Union des commerçants a accusé le ministère du commerce de "fuir" ses responsabilités en matière d'amélioration de ces espaces, affirmant que l'entreprise Magro, qui relève du ministère chargée de la Construction et de la Gestion des marchés de gros "n'a rien apporté de nouveau", depuis son installation. Il a appelé les mandataires de vente de gros à organiser une grève nationale pour revendiquer notamment l'organisation des marchés et la lutte contre le commerce illégal pratiqué dans ces enceintes.Un décret exécutif promulgué en 2012 fixe les conditions et les modalités d'implantation et d'aménagement des espaces commerciaux et d'exercice de certaines activités commerciales et se propose de mieux organiser les transactions commerciales notamment à travers le document que l'agriculteur doit remettre à l'intermédiaire afin de garantir la traçabilité du produit. Selon les précisions du ministère du commerce, cette mesure est susceptible de contribuer à la lutte contre le surnombre d'intermédiaires qui activent au niveau de la distribution des fruits et légumes et qui habituellement sont à l'origine de la hausse sensible des prix des fruits et légumes. Ce document appelé "lettre d'accompagnement" comporte le nom, la situation sociale des fournisseurs, la nature et la quantité des fruits et légumes et des produits halieutiques, la date et le lieu du chargement et du déchargement. Cette réglementation a pour but de "réguler le marché de manière durable et globale par le biais de l'assainissement des circuits de distribution dans les marchés de gros et de détail et au niveau des grandes surfaces".