Après une décennie de performances économiques marquée par une substantielle accumulation de réserves de changes, l'Algérie a réussi en 2013 à maintenir son rythme de croissance, à préserver la solidité de sa situation financière, et à faire face à la crise financière mondiale et aux incertitudes régionales. Après une décennie de performances économiques marquée par une substantielle accumulation de réserves de changes, l'Algérie a réussi en 2013 à maintenir son rythme de croissance, à préserver la solidité de sa situation financière, et à faire face à la crise financière mondiale et aux incertitudes régionales. Les politiques macro-économiques prudentes, mises en oeuvre au cours de ces dernières années ont permis à l'Algérie de réaliser des résultats économiques "satisfaisants" en 2013 avec des réserves de changes de près de 192 milliards de dollars à fin septembre dernier et une dette extérieure en baisse à seulement 3,47 milliards de dollars. L'inflation qui avait atteint 8,9 % l'an dernier a été ramenée à 4,5 % en octobre puis à 3,5 % en novembre et la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel devrait s'établir à 2,7 % en 2013 contre 3,3% en 2012 en raison de la baisse continue de l'activité dans le secteur des hydrocarbures et de l'effet de la consolidation budgétaire qui devrait aboutir à un budget équilibré pour 2013, après le déficit de 2012. Les crédits à l'économie ont connu une nette hausse en s'établissant à 5.268,06 milliards de dinars à fin septembre contre 4.184,88 milliards DA sur la même période de 2012. Cependant, bien qu'elle demeure solide, la position extérieure de l'Algérie a commencé à donner des signes "d'affaiblissement". L'excédent des transactions courantes, selon les prévisions de clôture du FMI pour 2013, devrait baisser à 1,1 % du PIB en raison de la diminution des exportations d'hydrocarbures et du dynamisme des importations. Des mesures pour diversifier les exportations L'excédent commercial de l'Algérie durant les 11 premiers mois de 2013 a chuté de 50%, à seulement 10,22 milliards de dollars (mds usd), contre 20,42 mds durant la même période de 2012. Cette poursuite du recul de la balance commerciale de l'Algérie durant les 11 premiers mois 2013 s'explique par une chute de 9,44% des exportations suite à une baisse de 9,91% des expéditions des hydrocarbures, selon le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). En revanche, les importations de l'Algérie ont augmenté de 8,65% durant la même période. Cette hausse s'explique par une augmentation générale des produits importés, à l'exception des produits des groupes ''énergie et lubrifiants'', qui ont baissé de 14,71%. Conscients de la nécessité d'accélérer la croissance tirée par le secteur privé afin de réduire la dépendance de l'économie à l'égard des hydrocarbures et de créer de nouveaux emplois, les pouvoirs publics ont initié des réformes pour améliorer le climat des affaires, encourager l'investissement étranger et promouvoir l'intégration commerciale internationale de l'Algérie. Des mesures destinées à diversifier les exportations dans le but ultime d'inverser le repli des exportations ont été également prises. A l'issue des travaux de la tripartite, tenue en octobre, cinq groupes de travail chargés d'identifier les dispositions susceptibles d'encourager le développement de l'entreprise nationale ont été mis en place. Le premier groupe a été chargé d'élaborer le pacte économique et social de croissance et le deuxième groupe a été chargé de proposer les modalités de la contribution du Fonds national d'investissement (FNI) au financement de l'investissement national public et privé. Un autre groupe a été chargé de l'encouragement de la production nationale dont le crédit à la consommation pour les produits locaux, alors que le quatrième groupe a pris en charge la question de l'encadrement des actes de gestion. Le cinquième et dernier groupe a été chargé de proposer les modalités facilitant l'intervention des entreprises nationales du BTPH dans la réalisation du programme national d'équipement. Des réformes pour améliorer le climat des affaires Le secteur de l'habitat a, ainsi, connu en 2013 une dynamique exceptionnelle avec la relance de la formule location vente AADL et le lancement du logement promotionnel public (LPP). Des joint-ventures avec des sociétés étrangères ont été crées en vue de conforter la capacité de réalisation nationale qui ne dépasse pas les 80.000 unités par an, au moment où le secteur requiert un rythme annuel de près de 200.000 unités pour pouvoir achever le programme quinquennal dans les délais. Dans le secteur de l'industrie, des projets phares ont entamé leur phase de concrétisation avec la pose de la première pierre de l'usine de montage de véhicules Renault près d'Oran et la signature du pacte d'actionnariat pour la réalisation du complexe de produits sidérurgiques à Bellara avec un consortium qatari. L'année 2013 a été également marquée par la définition d'une nouvelle politique industrielle dont les principaux axes portent sur le renforcement des PME en leur accordant plus davantage et la promotion de ces filières industrielles stratégiques qui disposent d'un riche potentiel. Aussi, un comité chargé de l'amélioration de l'environnement des affaires et du classement de l'Algérie dans le Doing Business de la Banque mondiale (BM), a été installé par le ministère de l'industrie. Le montant des investissements directs étrangers (IDE) enregistré par l'Algérie au cours du premier semestre 2013 a progressé sensiblement à 2,280 milliards d'euros, soit cinq fois plus que pour l'ensemble de l'année 2012. En quête perpétuelle d'une meilleure performance économique, l'Algérie a lancé une opération d'éradication du commerce informel qui a bien avancé en 2013 grâce à la stratégie mise en place à cet effet permettant l'élimination de 80% de ces marchés. Aussi, près de 1.000 structures alternatives ont été réalisées pour absorber le nombre de commerçants exerçant illicitement. La relance du Conseil national de la concurrence (CNC) pour une meilleure régulation du marché a été également l'évènement phare de l'année . Les politiques macro-économiques prudentes, mises en oeuvre au cours de ces dernières années ont permis à l'Algérie de réaliser des résultats économiques "satisfaisants" en 2013 avec des réserves de changes de près de 192 milliards de dollars à fin septembre dernier et une dette extérieure en baisse à seulement 3,47 milliards de dollars. L'inflation qui avait atteint 8,9 % l'an dernier a été ramenée à 4,5 % en octobre puis à 3,5 % en novembre et la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel devrait s'établir à 2,7 % en 2013 contre 3,3% en 2012 en raison de la baisse continue de l'activité dans le secteur des hydrocarbures et de l'effet de la consolidation budgétaire qui devrait aboutir à un budget équilibré pour 2013, après le déficit de 2012. Les crédits à l'économie ont connu une nette hausse en s'établissant à 5.268,06 milliards de dinars à fin septembre contre 4.184,88 milliards DA sur la même période de 2012. Cependant, bien qu'elle demeure solide, la position extérieure de l'Algérie a commencé à donner des signes "d'affaiblissement". L'excédent des transactions courantes, selon les prévisions de clôture du FMI pour 2013, devrait baisser à 1,1 % du PIB en raison de la diminution des exportations d'hydrocarbures et du dynamisme des importations. Des mesures pour diversifier les exportations L'excédent commercial de l'Algérie durant les 11 premiers mois de 2013 a chuté de 50%, à seulement 10,22 milliards de dollars (mds usd), contre 20,42 mds durant la même période de 2012. Cette poursuite du recul de la balance commerciale de l'Algérie durant les 11 premiers mois 2013 s'explique par une chute de 9,44% des exportations suite à une baisse de 9,91% des expéditions des hydrocarbures, selon le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). En revanche, les importations de l'Algérie ont augmenté de 8,65% durant la même période. Cette hausse s'explique par une augmentation générale des produits importés, à l'exception des produits des groupes ''énergie et lubrifiants'', qui ont baissé de 14,71%. Conscients de la nécessité d'accélérer la croissance tirée par le secteur privé afin de réduire la dépendance de l'économie à l'égard des hydrocarbures et de créer de nouveaux emplois, les pouvoirs publics ont initié des réformes pour améliorer le climat des affaires, encourager l'investissement étranger et promouvoir l'intégration commerciale internationale de l'Algérie. Des mesures destinées à diversifier les exportations dans le but ultime d'inverser le repli des exportations ont été également prises. A l'issue des travaux de la tripartite, tenue en octobre, cinq groupes de travail chargés d'identifier les dispositions susceptibles d'encourager le développement de l'entreprise nationale ont été mis en place. Le premier groupe a été chargé d'élaborer le pacte économique et social de croissance et le deuxième groupe a été chargé de proposer les modalités de la contribution du Fonds national d'investissement (FNI) au financement de l'investissement national public et privé. Un autre groupe a été chargé de l'encouragement de la production nationale dont le crédit à la consommation pour les produits locaux, alors que le quatrième groupe a pris en charge la question de l'encadrement des actes de gestion. Le cinquième et dernier groupe a été chargé de proposer les modalités facilitant l'intervention des entreprises nationales du BTPH dans la réalisation du programme national d'équipement. Des réformes pour améliorer le climat des affaires Le secteur de l'habitat a, ainsi, connu en 2013 une dynamique exceptionnelle avec la relance de la formule location vente AADL et le lancement du logement promotionnel public (LPP). Des joint-ventures avec des sociétés étrangères ont été crées en vue de conforter la capacité de réalisation nationale qui ne dépasse pas les 80.000 unités par an, au moment où le secteur requiert un rythme annuel de près de 200.000 unités pour pouvoir achever le programme quinquennal dans les délais. Dans le secteur de l'industrie, des projets phares ont entamé leur phase de concrétisation avec la pose de la première pierre de l'usine de montage de véhicules Renault près d'Oran et la signature du pacte d'actionnariat pour la réalisation du complexe de produits sidérurgiques à Bellara avec un consortium qatari. L'année 2013 a été également marquée par la définition d'une nouvelle politique industrielle dont les principaux axes portent sur le renforcement des PME en leur accordant plus davantage et la promotion de ces filières industrielles stratégiques qui disposent d'un riche potentiel. Aussi, un comité chargé de l'amélioration de l'environnement des affaires et du classement de l'Algérie dans le Doing Business de la Banque mondiale (BM), a été installé par le ministère de l'industrie. Le montant des investissements directs étrangers (IDE) enregistré par l'Algérie au cours du premier semestre 2013 a progressé sensiblement à 2,280 milliards d'euros, soit cinq fois plus que pour l'ensemble de l'année 2012. En quête perpétuelle d'une meilleure performance économique, l'Algérie a lancé une opération d'éradication du commerce informel qui a bien avancé en 2013 grâce à la stratégie mise en place à cet effet permettant l'élimination de 80% de ces marchés. Aussi, près de 1.000 structures alternatives ont été réalisées pour absorber le nombre de commerçants exerçant illicitement. La relance du Conseil national de la concurrence (CNC) pour une meilleure régulation du marché a été également l'évènement phare de l'année .