Un jeune homme de 23 ans a péri vendredi en Egypte lors d'affrontements entre policiers et partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l'armée début juillet. Un jeune homme de 23 ans a péri vendredi en Egypte lors d'affrontements entre policiers et partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l'armée début juillet. Le jeune homme a été tué dans ces heurts qui ont éclaté au Fayyoum, à 100 km au sud du Caire, tandis que trois personnes ont été blessées par des tirs de chevrotine, a précisé cette source. Les manifestations de ce vendredi, journée traditionnelle de mobilisation pour les islamistes violemment réprimés depuis cet été en Egypte, interviennent à la veille de l'annonce des résultats d'un référendum constitutionnel qui s'est tenu mardi et mercredi dans le pays. Ces défilés ont été émaillés de violence dans différentes villes du pays, où la police a dispersé les manifestants à coup de grenades lacrymogènes, selon des responsables des services de sécurité. Le pourcentage de oui devrait, sans surprise, atteindre un score écrasant, la presse officielle évoquant le chiffre de 98%, même si le véritable enjeu de ce scrutin est la participation Les pro-Morsi — cible d'une répression qui a fait depuis l'été plus de 1.000 morts — avaient appelé au boycott, mais elle pourrait atteindre 39%, selon l'agence officielle Mena. Le nouvel et très populaire homme fort du pays, le général Abdel Fattah al-Sissi, qui dirige l'armée, n'a pas caché son intention de se présenter à la présidentielle qui doit suivre, alors que les pro-Morsi l'accusent d'avoir mené un "coup d'Etat". Le jeune homme a été tué dans ces heurts qui ont éclaté au Fayyoum, à 100 km au sud du Caire, tandis que trois personnes ont été blessées par des tirs de chevrotine, a précisé cette source. Les manifestations de ce vendredi, journée traditionnelle de mobilisation pour les islamistes violemment réprimés depuis cet été en Egypte, interviennent à la veille de l'annonce des résultats d'un référendum constitutionnel qui s'est tenu mardi et mercredi dans le pays. Ces défilés ont été émaillés de violence dans différentes villes du pays, où la police a dispersé les manifestants à coup de grenades lacrymogènes, selon des responsables des services de sécurité. Le pourcentage de oui devrait, sans surprise, atteindre un score écrasant, la presse officielle évoquant le chiffre de 98%, même si le véritable enjeu de ce scrutin est la participation Les pro-Morsi — cible d'une répression qui a fait depuis l'été plus de 1.000 morts — avaient appelé au boycott, mais elle pourrait atteindre 39%, selon l'agence officielle Mena. Le nouvel et très populaire homme fort du pays, le général Abdel Fattah al-Sissi, qui dirige l'armée, n'a pas caché son intention de se présenter à la présidentielle qui doit suivre, alors que les pro-Morsi l'accusent d'avoir mené un "coup d'Etat".