A l'approche des examens du 2e trimestre, le secteur de l'Education continue sa traversée de crise à travers des grèves cycliques et un dialogue de sourds entre la tutelle et les syndicats. A l'approche des examens du 2e trimestre, le secteur de l'Education continue sa traversée de crise à travers des grèves cycliques et un dialogue de sourds entre la tutelle et les syndicats. Après la grève entamée le 26 janvier dernier, les établissements scolaires connaîtront, à partir d'aujourd'hui, une paralysie totale, à l'appel de divers syndicats ayant constitué un véritable front commun. En plus de reconduire cette grève d'une semaine renouvelable, l'Unpef appelle, à travers un communiqué, à organiser aujourd'hui à partir de 10 h des sit-in devant les directions d'éducation à travers le territoire national. En plus des deux syndicats, ayant déjà prouvé leur détermination, un autre syndicat a rejoint le mouvement de protetstaion. Le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) avait décidé, pour sa part, de recourir à la même action le mardi 4 février pour des revendications similaires. Cette grève d'une journée sera reconductible « en fonction de l'attitude de la tutelle ». En dépit de l'appel lancé par le ministère de l'éducation nationale au dialogue les deux syndicats de l'éducation, en l'occurrence le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) et l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (UNPEF), ont décidé de revenir à la charge à partir d'aujourd'hui pour une grève d'une semaine renouvelable. Les deux syndicats, à travers leur communiqué, s'insurgent face au mépris du ministère qui veut leur imputer les défaillances de ce secteur et se désolent de voir la tutelle fuir ses responsabilités. D'ailleurs pour le Snapest, le ministère « s'est muré dans le silence face aux revendications formulées » et se dit prêt à durcir son mouvement aux côtés de l'autre syndicat de l'éducation jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Le ministère, tout en se disant être prêt au dialogue, affirme que « la grève est illégale ». « Le ministère de l'Education nationale demeure fidèle à ses engagements et appelle l'Union qui s'entête à poursuivre la grève illégale à s'armer de patience, car toutes ses revendications ont été prises en charge, notamment en ce qui concerne l'intégration des enseignants du primaire et du moyen ayant suivi une formation dans le cadre de la convention conclue entre les ministères de l'Education et de l'enseignement supérieur ou ceux justifiant d'une licence au grade d'enseignant principal et enseignant formateur », indique le communiqué du ministère. L'UNPEF a entamé, le 26 janvier, une grève ouverte et renouvelable pour revendiquer "la généralisation du principe d'intégration des enseignants du secondaire aux grades d'enseignant principal et enseignant formateur aux enseignants des autres cycles (primaire et moyen) en consécration du principe d'équité" entre les enseignants des trois cycles. Concernant les autres revendications exigeant l'intervention d'autres secteurs, l'UNPEF a exigé des engagements écrits. Pour le Snapest, le mouvement de protestation est le dernier recours face à l'attitude du gouvernement qui ne cesse d'ignorer ses revendications légitimes. Ils veulent ainsi se faire entendre. D'ailleurs ils demandent la «¶ révision du décret numéro 204/12 du statut particulier des travailleurs du secteur de l'éducation et de combler ses lacunes ; la régularisation des enseignants du technique en les intégrant dans leur catégorie de base ou en tant qu'enseignants du secondaire et leur permettre la promotion et l'intégration, notamment en tant que formateurs selon l'ancienneté exigée pour ces postes ». Le syndicat dit refuser les régularisations proposées par le ministère et évoque également les revendications des postes aménagés et des heures supplémentaires en suspens. Pour Meziane Meriane, coordinateur du Snapest cette grève est une réponse « à la politique du mépris imposé par le ministre, Baba Ahmed, à notre égard », menaçant de prolonger de la durée du débrayage si le ministre ne consent pas à trouver une issue favorable à leurs revendications. Une situation pénalisante pour les élèves à quelques jours des examens de fin d'année. Il est également à noter que le conseil national du CLA s'est réuni le 24 janvier en présence de représentants d'une vingtaine de wilayas, et après avoir pris acte des résultats de la consultation nationale de la semaine écoulée, a déclaré le maintien de la journée de protestation lors de la tenue de la tripartite au mois de février pour « dénoncer la détérioration du pouvoir d'achat, le changement de la valeur du point indiciaire, une révision du statut général de la Fonction publique ». Le CLA dénonce le pourrissement en train de prévaloir dans le secteur de l'éducation et met la tutelle face à ses responsabilités en « l'absence d'un dialogue et d'une volonté réelle pour l'aboutissement de revendications légitimes. » La CLA se désole du manque d'écho parmi les syndicats du secteur de l'éducation, aux appels répétés du CLA pour unifier les rangs autour d'une plateforme minimum de revendications communes, « à savoir la défense du pouvoir d'achat, la révision du statut particulier ». Dans un communiqué le CLA dit ne pas ménager « ses efforts pour unifier les rangs tout comme il ne cessera pas d'œuvrer pour la création d'un rapport de force qui sera à même de garantir le succès d'actions d'envergure qui seules, pourront infléchir les pouvoirs publics ». Après la grève entamée le 26 janvier dernier, les établissements scolaires connaîtront, à partir d'aujourd'hui, une paralysie totale, à l'appel de divers syndicats ayant constitué un véritable front commun. En plus de reconduire cette grève d'une semaine renouvelable, l'Unpef appelle, à travers un communiqué, à organiser aujourd'hui à partir de 10 h des sit-in devant les directions d'éducation à travers le territoire national. En plus des deux syndicats, ayant déjà prouvé leur détermination, un autre syndicat a rejoint le mouvement de protetstaion. Le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) avait décidé, pour sa part, de recourir à la même action le mardi 4 février pour des revendications similaires. Cette grève d'une journée sera reconductible « en fonction de l'attitude de la tutelle ». En dépit de l'appel lancé par le ministère de l'éducation nationale au dialogue les deux syndicats de l'éducation, en l'occurrence le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) et l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (UNPEF), ont décidé de revenir à la charge à partir d'aujourd'hui pour une grève d'une semaine renouvelable. Les deux syndicats, à travers leur communiqué, s'insurgent face au mépris du ministère qui veut leur imputer les défaillances de ce secteur et se désolent de voir la tutelle fuir ses responsabilités. D'ailleurs pour le Snapest, le ministère « s'est muré dans le silence face aux revendications formulées » et se dit prêt à durcir son mouvement aux côtés de l'autre syndicat de l'éducation jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Le ministère, tout en se disant être prêt au dialogue, affirme que « la grève est illégale ». « Le ministère de l'Education nationale demeure fidèle à ses engagements et appelle l'Union qui s'entête à poursuivre la grève illégale à s'armer de patience, car toutes ses revendications ont été prises en charge, notamment en ce qui concerne l'intégration des enseignants du primaire et du moyen ayant suivi une formation dans le cadre de la convention conclue entre les ministères de l'Education et de l'enseignement supérieur ou ceux justifiant d'une licence au grade d'enseignant principal et enseignant formateur », indique le communiqué du ministère. L'UNPEF a entamé, le 26 janvier, une grève ouverte et renouvelable pour revendiquer "la généralisation du principe d'intégration des enseignants du secondaire aux grades d'enseignant principal et enseignant formateur aux enseignants des autres cycles (primaire et moyen) en consécration du principe d'équité" entre les enseignants des trois cycles. Concernant les autres revendications exigeant l'intervention d'autres secteurs, l'UNPEF a exigé des engagements écrits. Pour le Snapest, le mouvement de protestation est le dernier recours face à l'attitude du gouvernement qui ne cesse d'ignorer ses revendications légitimes. Ils veulent ainsi se faire entendre. D'ailleurs ils demandent la «¶ révision du décret numéro 204/12 du statut particulier des travailleurs du secteur de l'éducation et de combler ses lacunes ; la régularisation des enseignants du technique en les intégrant dans leur catégorie de base ou en tant qu'enseignants du secondaire et leur permettre la promotion et l'intégration, notamment en tant que formateurs selon l'ancienneté exigée pour ces postes ». Le syndicat dit refuser les régularisations proposées par le ministère et évoque également les revendications des postes aménagés et des heures supplémentaires en suspens. Pour Meziane Meriane, coordinateur du Snapest cette grève est une réponse « à la politique du mépris imposé par le ministre, Baba Ahmed, à notre égard », menaçant de prolonger de la durée du débrayage si le ministre ne consent pas à trouver une issue favorable à leurs revendications. Une situation pénalisante pour les élèves à quelques jours des examens de fin d'année. Il est également à noter que le conseil national du CLA s'est réuni le 24 janvier en présence de représentants d'une vingtaine de wilayas, et après avoir pris acte des résultats de la consultation nationale de la semaine écoulée, a déclaré le maintien de la journée de protestation lors de la tenue de la tripartite au mois de février pour « dénoncer la détérioration du pouvoir d'achat, le changement de la valeur du point indiciaire, une révision du statut général de la Fonction publique ». Le CLA dénonce le pourrissement en train de prévaloir dans le secteur de l'éducation et met la tutelle face à ses responsabilités en « l'absence d'un dialogue et d'une volonté réelle pour l'aboutissement de revendications légitimes. » La CLA se désole du manque d'écho parmi les syndicats du secteur de l'éducation, aux appels répétés du CLA pour unifier les rangs autour d'une plateforme minimum de revendications communes, « à savoir la défense du pouvoir d'achat, la révision du statut particulier ». Dans un communiqué le CLA dit ne pas ménager « ses efforts pour unifier les rangs tout comme il ne cessera pas d'œuvrer pour la création d'un rapport de force qui sera à même de garantir le succès d'actions d'envergure qui seules, pourront infléchir les pouvoirs publics ».