L'école algérienne vit chaque année le même scénario : les syndicats revendiquent, la tutelle désapprouve et les élèves victimes d'un système. Et pour cause, cet énième mouvement de protestation, qui ne semble pas inquiéter le ministère de l'Education, a été lancé depuis hier par deux syndicat : L'école algérienne vit chaque année le même scénario : les syndicats revendiquent, la tutelle désapprouve et les élèves victimes d'un système. Et pour cause, cet énième mouvement de protestation, qui ne semble pas inquiéter le ministère de l'Education, a été lancé depuis hier par deux syndicat : l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (UNPEF) pour une grève d'une semaine renouvelable et le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire technique (Snapest) pour deux jours de grève renouvelable également. En visitant plusieurs écoles de la capitale, le constat est pourtant clair : la grève n'a pas eu grand écho. Plusieurs établissements ont d'ailleurs fait savoir que cette grève ne les concerne pas et que de tout temps leurs élèves n'ont pas été lésés dans leur droit le plus élémentaire à savoir un enseignement complet durant toute l'année scolaire. Néanmoins pour les deux syndicats ce constat n'est pas une règle générale, puisque pour eux la première journée de protestation a eu un large suivi par les acteurs du secteur de l'éducation sur tout le territoire national et cela n'est pas prêt de s'arrêter jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. D'ailleurs le Snapest annonce que le taux de cette grève a été largement suivi jusqu'à atteindre le taux de 80% dans quelques wilayas. D'après l'UNPEF, les grévistes sont également déterminés à aller au bout de leur action pour faire valoir leurs droits et appliquer leurs revendications. Annonçant cette grève renouvelable, l'UNPEF fait assumer aux pouvoirs publics «la responsabilité de n'avoir pas répondu positivement aux revendications légitimes». Ce recours à un énième mouvement de protestation du Snapest et l'UNPEF est une réponse au premier responsable du secteur, Baba Ahmed, ministre de l'Education nationale qui avait réuni diverses organisations syndicales. Le ministre avait laissé entendre que cette réunion serait une occasion pour entendre les doléances des syndicats et de prendre en considération leurs revendications. Sauf qu'a la fin de la réunion, les syndicalistes ne semblent pas être sur la même longueur d'ondes que Baba Ahmed en déclarant à la presse : «Il nous a clairement expliqué qu'aucune de nos revendications ne pourrait être satisfaite dans l'immédiat parce que le gouvernement en a décidé ainsi ». Pour le Snapest, le mouvement de protestation est le dernier recours face à l'attitude du gouvernement qui ne cesse d'ignorer ses revendications légitimes. Ils veulent ainsi se faire entendre, eux qui sont, il faut le reconnaître, lésés dans leurs droits. D'ailleurs ils demandent : la révision du décret numéro 204/12 du statut particulier des travailleurs du secteur de l'éducation et de combler ses lacunes ; la régularisation des enseignants du technique en les intégrant dans leur catégorie de base ou en tant qu'enseignants du secondaire et leur permettre la promotion et l'intégration, notamment en tant que formateurs selon l'ancienneté exigée pour ces postes. Le syndicat dit aussi refuser les régularisations proposées par le ministère de l'Education. Le syndicat évoque également les revendications des postes aménagés et des heures supplémentaires qui restent en suspens. Pour Méziane Meriane, coordinateur du Snapest cette grève est une réponse «à la politique du mépris imposé par le ministre, M. Baba Ahmed, à notre égard », ajoutant que le syndicat compte recourir à une prolongation de la durée de ce débrayage et d'aller au-delà de deux jours si le ministre ne consent pas à trouver une issue favorable à leurs revendications. Une situation qui sera pénalisante pour les élèves et pour les établissements secondaires et techniques du pays qui subiront, une fois de plus, à quelques jours des examens de fin d'année une paralysie totale. Il est également a noter le conseil national du CLA, s'est réuni le 24 janvier en présence de représentants d'une vingtaine de wilayas, et après avoir pris acte des résultats de la consultation nationale qui a eu lieu au cours de la semaine écoulée déclare le maintien de la journée de protestation lors de la tenue de la tripartite au mois de février pour dénoncer la détérioration du pouvoir d'achat, pour le changement de la valeur du point indiciaire, pour une révision du statut général de la Fonction publique. Par la même occasion le CLA dénonce le pourrissement qui est en train de prévaloir dans le secteur de l'éducation et met la tutelle face à ses responsabilités en l'absence d'un dialogue et d'une volonté réelle pour l'aboutissement de revendications légitimes La CLA se désole du manque d'écho parmi les syndicats du secteur de l'éducation, aux appels répétés du CLA pour unifier les rangs autour d'une plateforme minimum de revendications communes à savoir la défense du pouvoir d'achat, la révision du statut particulier. Dans un communiqué le CLA se dit ne pas ménager «ses efforts pour unifier les rangs tout comme il ne cessera pas d'œuvrer pour la création d'un rapport de force qui sera à même de garantir le succès d'actions d'envergure qui seules, pourront infléchir les pouvoirs publics ». l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (UNPEF) pour une grève d'une semaine renouvelable et le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire technique (Snapest) pour deux jours de grève renouvelable également. En visitant plusieurs écoles de la capitale, le constat est pourtant clair : la grève n'a pas eu grand écho. Plusieurs établissements ont d'ailleurs fait savoir que cette grève ne les concerne pas et que de tout temps leurs élèves n'ont pas été lésés dans leur droit le plus élémentaire à savoir un enseignement complet durant toute l'année scolaire. Néanmoins pour les deux syndicats ce constat n'est pas une règle générale, puisque pour eux la première journée de protestation a eu un large suivi par les acteurs du secteur de l'éducation sur tout le territoire national et cela n'est pas prêt de s'arrêter jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. D'ailleurs le Snapest annonce que le taux de cette grève a été largement suivi jusqu'à atteindre le taux de 80% dans quelques wilayas. D'après l'UNPEF, les grévistes sont également déterminés à aller au bout de leur action pour faire valoir leurs droits et appliquer leurs revendications. Annonçant cette grève renouvelable, l'UNPEF fait assumer aux pouvoirs publics «la responsabilité de n'avoir pas répondu positivement aux revendications légitimes». Ce recours à un énième mouvement de protestation du Snapest et l'UNPEF est une réponse au premier responsable du secteur, Baba Ahmed, ministre de l'Education nationale qui avait réuni diverses organisations syndicales. Le ministre avait laissé entendre que cette réunion serait une occasion pour entendre les doléances des syndicats et de prendre en considération leurs revendications. Sauf qu'a la fin de la réunion, les syndicalistes ne semblent pas être sur la même longueur d'ondes que Baba Ahmed en déclarant à la presse : «Il nous a clairement expliqué qu'aucune de nos revendications ne pourrait être satisfaite dans l'immédiat parce que le gouvernement en a décidé ainsi ». Pour le Snapest, le mouvement de protestation est le dernier recours face à l'attitude du gouvernement qui ne cesse d'ignorer ses revendications légitimes. Ils veulent ainsi se faire entendre, eux qui sont, il faut le reconnaître, lésés dans leurs droits. D'ailleurs ils demandent : la révision du décret numéro 204/12 du statut particulier des travailleurs du secteur de l'éducation et de combler ses lacunes ; la régularisation des enseignants du technique en les intégrant dans leur catégorie de base ou en tant qu'enseignants du secondaire et leur permettre la promotion et l'intégration, notamment en tant que formateurs selon l'ancienneté exigée pour ces postes. Le syndicat dit aussi refuser les régularisations proposées par le ministère de l'Education. Le syndicat évoque également les revendications des postes aménagés et des heures supplémentaires qui restent en suspens. Pour Méziane Meriane, coordinateur du Snapest cette grève est une réponse «à la politique du mépris imposé par le ministre, M. Baba Ahmed, à notre égard », ajoutant que le syndicat compte recourir à une prolongation de la durée de ce débrayage et d'aller au-delà de deux jours si le ministre ne consent pas à trouver une issue favorable à leurs revendications. Une situation qui sera pénalisante pour les élèves et pour les établissements secondaires et techniques du pays qui subiront, une fois de plus, à quelques jours des examens de fin d'année une paralysie totale. Il est également a noter le conseil national du CLA, s'est réuni le 24 janvier en présence de représentants d'une vingtaine de wilayas, et après avoir pris acte des résultats de la consultation nationale qui a eu lieu au cours de la semaine écoulée déclare le maintien de la journée de protestation lors de la tenue de la tripartite au mois de février pour dénoncer la détérioration du pouvoir d'achat, pour le changement de la valeur du point indiciaire, pour une révision du statut général de la Fonction publique. Par la même occasion le CLA dénonce le pourrissement qui est en train de prévaloir dans le secteur de l'éducation et met la tutelle face à ses responsabilités en l'absence d'un dialogue et d'une volonté réelle pour l'aboutissement de revendications légitimes La CLA se désole du manque d'écho parmi les syndicats du secteur de l'éducation, aux appels répétés du CLA pour unifier les rangs autour d'une plateforme minimum de revendications communes à savoir la défense du pouvoir d'achat, la révision du statut particulier. Dans un communiqué le CLA se dit ne pas ménager «ses efforts pour unifier les rangs tout comme il ne cessera pas d'œuvrer pour la création d'un rapport de force qui sera à même de garantir le succès d'actions d'envergure qui seules, pourront infléchir les pouvoirs publics ».