L'Algérie tient à garder des liens indéfectibles avec l'Union européenne. Les relations de proximité doivent s'inscrire désormais sur le front d'un dialogue politique renforcé entre les deux parties. Les deux parties veulent dépasser la logique commerciale qui prime sur la coopération. L'Algérie tient à garder des liens indéfectibles avec l'Union européenne. Les relations de proximité doivent s'inscrire désormais sur le front d'un dialogue politique renforcé entre les deux parties. Les deux parties veulent dépasser la logique commerciale qui prime sur la coopération. Les responsables des hautes institutions algériennes représentées par le ministère des AE ont signifié que «l'Algérie souhaite renforcer sa politique de bon voisinage avec l'Europe et mettre en avant une dynamique pour tous les secteurs». Lors d'une journée sur le bilan de la coopération avec l'U.E à Alger, Ali Mokrani, Directeur général Europe au MAE l'a clairement signifié : «Nous voulons plus d'accompagnement avec l'U.E qui pèse de tout son poids au niveau mondial». Il s'agit surtout selon Michael Kohler, le directeur U.E pour la région du voisinage qui a agréé la demande algérienne en expliquant que « les priorités pour le prochain programme 2014 à 2019 toucheront un appui à la démocratie, les droits de l'homme, la réforme de la justice et la formation et emploi ». Ces 4 axes qui sont gérés par un sous-comité qui approfondira dans ce cadre la concertation entre les deux parties. Certaines recommandations seront discutées au mois de juin suite au forum de bon voisinage qui se déroulera en Europe. Outre cette question, le directeur européen de voisinage a levé le voile sur « les besoins que doivent identifier les Algériens pour faire avancer la coopération dans les différents secteurs ». Un budget de 100 millions d'euros a été débloqué à cette fin pour gérer les projets à courts termes. Cela dit, l'Algérie qui a signifié son refus de recevoir les montants financiers de l'U.E est à la recherche selon Ali Mokrani « d'outils pour bâtir une économie hors hydrocarbures ». « Nous avons beaucoup de choses à faire et l'Algérie n'a pas besoin d'argent mais de plus de rapprochement avec la partie européenne pour la diversification de son économie ». Mais pas que cela. L'U.E qui s'est engagée à travers son accord d'association de mettre en avant son aide sur les questions qui touchent au transfert de savoir-faire, le développement de la technologie et les questions touchant à la mobilité des citoyens dans l'espace européen. Or à ce niveau, le bilan ne peut être que mitigé selon l'expression du responsable du MAE. En réponse, les Européens misent sur une approche de «différenciation» dans ses relations avec ses voisins. Et l'Algérie qui a du potentiel à revendre fait partie de cette approche selon le directeur Europe sur le voisinage. Autrement dit, l'Algérie n'est pas un simple marché pour les produits européens selon les différents intervenants algériens. Car, les spécialistes et chefs d'entreprises présents constatent que l'accès au marché européen reste difficile pour les produits de bonne facture. Cette situation a mis un certain «déséquilibre dans les relations d'échange» profitant ainsi plus aux Européens dans leur conquête du marché algérien. Il semble selon l'ambassadeur de l'U.E en Algérie, Marek Skolil, « qu'il y a une opportunité de définir un cadre de travail pour faire avancer le futur de la coopération ». Pour dépasser les promesses, la partie européenne privilégie selon ce diplomate « l'écoute pour dépasser les aspects techniques de la coopération ». C'est donc un consentement à plus d'ouverture à l'Algérie que les responsables européens veulent établir dans le futur de leurs relations. Les responsables des hautes institutions algériennes représentées par le ministère des AE ont signifié que «l'Algérie souhaite renforcer sa politique de bon voisinage avec l'Europe et mettre en avant une dynamique pour tous les secteurs». Lors d'une journée sur le bilan de la coopération avec l'U.E à Alger, Ali Mokrani, Directeur général Europe au MAE l'a clairement signifié : «Nous voulons plus d'accompagnement avec l'U.E qui pèse de tout son poids au niveau mondial». Il s'agit surtout selon Michael Kohler, le directeur U.E pour la région du voisinage qui a agréé la demande algérienne en expliquant que « les priorités pour le prochain programme 2014 à 2019 toucheront un appui à la démocratie, les droits de l'homme, la réforme de la justice et la formation et emploi ». Ces 4 axes qui sont gérés par un sous-comité qui approfondira dans ce cadre la concertation entre les deux parties. Certaines recommandations seront discutées au mois de juin suite au forum de bon voisinage qui se déroulera en Europe. Outre cette question, le directeur européen de voisinage a levé le voile sur « les besoins que doivent identifier les Algériens pour faire avancer la coopération dans les différents secteurs ». Un budget de 100 millions d'euros a été débloqué à cette fin pour gérer les projets à courts termes. Cela dit, l'Algérie qui a signifié son refus de recevoir les montants financiers de l'U.E est à la recherche selon Ali Mokrani « d'outils pour bâtir une économie hors hydrocarbures ». « Nous avons beaucoup de choses à faire et l'Algérie n'a pas besoin d'argent mais de plus de rapprochement avec la partie européenne pour la diversification de son économie ». Mais pas que cela. L'U.E qui s'est engagée à travers son accord d'association de mettre en avant son aide sur les questions qui touchent au transfert de savoir-faire, le développement de la technologie et les questions touchant à la mobilité des citoyens dans l'espace européen. Or à ce niveau, le bilan ne peut être que mitigé selon l'expression du responsable du MAE. En réponse, les Européens misent sur une approche de «différenciation» dans ses relations avec ses voisins. Et l'Algérie qui a du potentiel à revendre fait partie de cette approche selon le directeur Europe sur le voisinage. Autrement dit, l'Algérie n'est pas un simple marché pour les produits européens selon les différents intervenants algériens. Car, les spécialistes et chefs d'entreprises présents constatent que l'accès au marché européen reste difficile pour les produits de bonne facture. Cette situation a mis un certain «déséquilibre dans les relations d'échange» profitant ainsi plus aux Européens dans leur conquête du marché algérien. Il semble selon l'ambassadeur de l'U.E en Algérie, Marek Skolil, « qu'il y a une opportunité de définir un cadre de travail pour faire avancer le futur de la coopération ». Pour dépasser les promesses, la partie européenne privilégie selon ce diplomate « l'écoute pour dépasser les aspects techniques de la coopération ». C'est donc un consentement à plus d'ouverture à l'Algérie que les responsables européens veulent établir dans le futur de leurs relations.