La justice égyptienne examinera demain la demande de récusation des juges dans deux des procès en cours du président destitué Mohamed Morsi, ont indiqué samedi des sources judiciaires. La justice égyptienne examinera demain la demande de récusation des juges dans deux des procès en cours du président destitué Mohamed Morsi, ont indiqué samedi des sources judiciaires. Les avocats de deux co-accusés de Morsi avaient demandé la récusation des juges dans deux procès, le premier impliquant 131 personnes dans des évasions de prison début 2011 et le second concernant des accusations d'"espionnage" visant le chef d'Etat destitué et 35 autres personnes. La demande de récusation a notamment été motivée par la publication dans un quotidien égyptien d'enregistrements supposés de conversations privées entre Morsi et l'un des avocats de la défense Sélim al-Awa, selon la défense. La cour d'appel qui devait examiner cette requête samedi a reporté l'audience au 3 mars afin que les accusés puissent être présents alors que Morsi et plusieurs autres dirigeants de la confrérie des Frères musulmans comparaissaient samedi dans une troisième affaire, pour incitation au meurtre de manifestants durant sa présidence. L'ancien chef d'Etat, arrêté début juillet par l'armée, est poursuivi au total dans quatre affaires. Dans le procès pour "espionnage", Mohamed Morsi et ses 35 co-accusés, dont des dirigeants des Frères, sont accusés d'avoir comploté notamment avec le mouvement palestinien Hamas et la République islamique d'Iran, pour déstabiliser l'Egypte. Ils encourent la peine de mort. Jeudi, le tribunal avait ajourné l'audience sans toutefois fixer de date "jusqu'à ce qu'une décision soit prise sur la demande de récusation". Morsi est par ailleurs poursuivi pour outrage à magistrat, un procès dont la date n'a pas encore été fixée. Les avocats de deux co-accusés de Morsi avaient demandé la récusation des juges dans deux procès, le premier impliquant 131 personnes dans des évasions de prison début 2011 et le second concernant des accusations d'"espionnage" visant le chef d'Etat destitué et 35 autres personnes. La demande de récusation a notamment été motivée par la publication dans un quotidien égyptien d'enregistrements supposés de conversations privées entre Morsi et l'un des avocats de la défense Sélim al-Awa, selon la défense. La cour d'appel qui devait examiner cette requête samedi a reporté l'audience au 3 mars afin que les accusés puissent être présents alors que Morsi et plusieurs autres dirigeants de la confrérie des Frères musulmans comparaissaient samedi dans une troisième affaire, pour incitation au meurtre de manifestants durant sa présidence. L'ancien chef d'Etat, arrêté début juillet par l'armée, est poursuivi au total dans quatre affaires. Dans le procès pour "espionnage", Mohamed Morsi et ses 35 co-accusés, dont des dirigeants des Frères, sont accusés d'avoir comploté notamment avec le mouvement palestinien Hamas et la République islamique d'Iran, pour déstabiliser l'Egypte. Ils encourent la peine de mort. Jeudi, le tribunal avait ajourné l'audience sans toutefois fixer de date "jusqu'à ce qu'une décision soit prise sur la demande de récusation". Morsi est par ailleurs poursuivi pour outrage à magistrat, un procès dont la date n'a pas encore été fixée.