Le médiateur international en Syrie estime que le régime de Bachar al-Assad retarde les négociations de paix. Le médiateur international en Syrie estime que le régime de Bachar al-Assad retarde les négociations de paix. Le médiateur international Lakhdar Brahimi a mis en garde, jeudi, contre la tenue de l'élection présidentielle syrienne, qui sonnerait, selon lui, le glas des négociations de paix. "S'il y a une élection, je suppose que l'opposition, toute l'opposition, ne sera probablement pas intéressée à discuter avec le gouvernement", a-t-il déclaré à la presse après s'être adressé au Conseil de sécurité de l'Onu. Le médiateur international en Syrie a, en outre, accusé le régime de Damas d'employer des "manœuvres dilatoires" pour retarder les négociations de paix avec l'opposition syrienne, ont indiqué des diplomates. Lakhdar Brahimi, qui rendait compte de sa mission au Conseil de sécurité de l'Onu, a aussi souligné qu'une réélection de Bachar al-Assad à l'occasion du prochain scrutin présidentiel en Syrie, prévu en mai ou juin, compliquerait la recherche d'une solution pacifique au conflit. Le médiateur a dit "douter que la réélection du président Assad pour un nouveau mandat de sept ans puisse mettre fin aux souffrances du peuple syrien", a déclaré un diplomate. Selon Lakhdar Brahimi, toujours cité par des diplomates, le gouvernement syrien "a affirmé vouloir discuter de tous les problèmes mais a donné la nette impression d'employer des manœuvres dilatoires". Lakhdar Brahimi a souligné que l'opposition, de son côté, avait accepté les bases des négociations de Genève, notamment la création d'un organe gouvernemental de transition en Syrie. "Mieux disposés" si on veut que les négociations, actuellement suspendues, reprennent. Une deuxième session de négociations à Genève entre opposition et gouvernement syriens pour trouver une issue politique au conflit s'est terminée le 15 février sur un constat d'échec. Lakhdar Brahimi a mis fin aux discussions sans fixer de date pour une reprise. Ces négociations sous médiation de l'ONU, dites de Genève 2, avaient été entamées le 22 janvier sous la pression de la communauté internationale, en particulier des Etats-Unis et de la Russie. A Genève, la deuxième session des discussions a achoppé sur l'ordre du jour, le gouvernement insistant pour parler en priorité du terrorisme alors que l'opposition voulait se concentrer sur la mise en place d'un organe gouvernemental de transition en Syrie qui priverait le président Bachar al-Assad de tout ou d'une partie de ses pouvoirs. Le médiateur international Lakhdar Brahimi a mis en garde, jeudi, contre la tenue de l'élection présidentielle syrienne, qui sonnerait, selon lui, le glas des négociations de paix. "S'il y a une élection, je suppose que l'opposition, toute l'opposition, ne sera probablement pas intéressée à discuter avec le gouvernement", a-t-il déclaré à la presse après s'être adressé au Conseil de sécurité de l'Onu. Le médiateur international en Syrie a, en outre, accusé le régime de Damas d'employer des "manœuvres dilatoires" pour retarder les négociations de paix avec l'opposition syrienne, ont indiqué des diplomates. Lakhdar Brahimi, qui rendait compte de sa mission au Conseil de sécurité de l'Onu, a aussi souligné qu'une réélection de Bachar al-Assad à l'occasion du prochain scrutin présidentiel en Syrie, prévu en mai ou juin, compliquerait la recherche d'une solution pacifique au conflit. Le médiateur a dit "douter que la réélection du président Assad pour un nouveau mandat de sept ans puisse mettre fin aux souffrances du peuple syrien", a déclaré un diplomate. Selon Lakhdar Brahimi, toujours cité par des diplomates, le gouvernement syrien "a affirmé vouloir discuter de tous les problèmes mais a donné la nette impression d'employer des manœuvres dilatoires". Lakhdar Brahimi a souligné que l'opposition, de son côté, avait accepté les bases des négociations de Genève, notamment la création d'un organe gouvernemental de transition en Syrie. "Mieux disposés" si on veut que les négociations, actuellement suspendues, reprennent. Une deuxième session de négociations à Genève entre opposition et gouvernement syriens pour trouver une issue politique au conflit s'est terminée le 15 février sur un constat d'échec. Lakhdar Brahimi a mis fin aux discussions sans fixer de date pour une reprise. Ces négociations sous médiation de l'ONU, dites de Genève 2, avaient été entamées le 22 janvier sous la pression de la communauté internationale, en particulier des Etats-Unis et de la Russie. A Genève, la deuxième session des discussions a achoppé sur l'ordre du jour, le gouvernement insistant pour parler en priorité du terrorisme alors que l'opposition voulait se concentrer sur la mise en place d'un organe gouvernemental de transition en Syrie qui priverait le président Bachar al-Assad de tout ou d'une partie de ses pouvoirs.