Créé en 2009, le Bitcoin est une monnaie virtuelle qui s'échange sur des places informatiques échappant à toute réglementation. Après plusieurs années dans l'ombre, elle a vu sa popularité s'envoler en 2013. Et son cours aussi: d'un peu plus de 10 dollars janvier, il avait dépassé les 1.100 dollars en novembre. Créé en 2009, le Bitcoin est une monnaie virtuelle qui s'échange sur des places informatiques échappant à toute réglementation. Après plusieurs années dans l'ombre, elle a vu sa popularité s'envoler en 2013. Et son cours aussi: d'un peu plus de 10 dollars janvier, il avait dépassé les 1.100 dollars en novembre. "Cette monnaie virtuelle n'est actuellement pas régulée et elle permet à ses utilisateurs de participer à des activités illégales", écrit Joe Manchin, sénateur démocrate de Virginie occidentale dans un courrier adressé au Trésor américain, à la Réserve fédérale et à plusieurs régulateurs. "Avant que les Etats-Unis ne se retrouvent dépassés sur ce sujet important, j'exhorte les régulateurs à travailler ensemble pour agir rapidement afin d'empêcher cette monnaie dangereuse de nuire aux travailleurs américains", ajoute M. Manchin. Il n'y a aucun doute que les consommateurs américains moyens ne pourront que sortir perdants d'un investissement en Bitcoin". Répondant à la requête du sénateur, Janet Yellen, la nouvelle présidente de la Fed, n'a pu que rappeler l'impuissance de son institution. "Il est important de comprendre que cette innovation dans le paiement a entièrement lieu en dehors du système bancaire. La Réserve fédérale n'a tout simplement pas l'autorité pour la superviser ou la réguler", a-t-elle indiqué. Pour M. Yellen, c'est au Congrès américain de se saisir de ce dossier. Elle estime cependant qu'il sera "difficile" de réguler le Bitcoin en raison de sa structure décentralisée. Jusqu'à peu, MtGox était la principale plate-forme d'échange du bitcoin. Début 2013, environ 75 % des transactions passaient par ses serveurs informatiques. Avec la concurrence, cette proportion avait depuis été ramenée à 15 %. Selon des documents internes, la société prévoyait de gagner 2 millions de dollars sur l'exercice qui se terminera en mars. Mais son site Internet n'est plus accessible depuis mardi 25 février, entraînant de fait la suspension de toutes les transactions. Pendant de longues heures, il n'affichait qu'une simple page blanche, avant la mise en ligne d'un message laconique: "Décision a été prise de mettre fin pour le moment à toutes les transactions afin de protéger le site et nos utilisateurs. Nous surveillerons attentivement la situation et réagirons en conséquence." MtGox aurait était victime d'un piratage informatique. En 2011, déjà, 9 millions de dollars avaient été dérobés, obligeant la société à rembourser ses clients. Cette fois-ci, ce sont près de 750.000 bitcoins qui se seraient évaporés. Au cours du jour, la facture s'élèverait alors à plus de 400 millions de dollars. Un trou impossible à combler. La disparition de la plate-forme serait dramatique pour les investisseurs qui n'auraient que très peu de chances de récupérer leur mise. Plus globalement, ce scénario pourrait remettre en cause l'avenir d'un système opaque qui échappe à toute réglementation. Et qui doit fréquemment faire face à des attaques informatiques. "Cette monnaie virtuelle n'est actuellement pas régulée et elle permet à ses utilisateurs de participer à des activités illégales", écrit Joe Manchin, sénateur démocrate de Virginie occidentale dans un courrier adressé au Trésor américain, à la Réserve fédérale et à plusieurs régulateurs. "Avant que les Etats-Unis ne se retrouvent dépassés sur ce sujet important, j'exhorte les régulateurs à travailler ensemble pour agir rapidement afin d'empêcher cette monnaie dangereuse de nuire aux travailleurs américains", ajoute M. Manchin. Il n'y a aucun doute que les consommateurs américains moyens ne pourront que sortir perdants d'un investissement en Bitcoin". Répondant à la requête du sénateur, Janet Yellen, la nouvelle présidente de la Fed, n'a pu que rappeler l'impuissance de son institution. "Il est important de comprendre que cette innovation dans le paiement a entièrement lieu en dehors du système bancaire. La Réserve fédérale n'a tout simplement pas l'autorité pour la superviser ou la réguler", a-t-elle indiqué. Pour M. Yellen, c'est au Congrès américain de se saisir de ce dossier. Elle estime cependant qu'il sera "difficile" de réguler le Bitcoin en raison de sa structure décentralisée. Jusqu'à peu, MtGox était la principale plate-forme d'échange du bitcoin. Début 2013, environ 75 % des transactions passaient par ses serveurs informatiques. Avec la concurrence, cette proportion avait depuis été ramenée à 15 %. Selon des documents internes, la société prévoyait de gagner 2 millions de dollars sur l'exercice qui se terminera en mars. Mais son site Internet n'est plus accessible depuis mardi 25 février, entraînant de fait la suspension de toutes les transactions. Pendant de longues heures, il n'affichait qu'une simple page blanche, avant la mise en ligne d'un message laconique: "Décision a été prise de mettre fin pour le moment à toutes les transactions afin de protéger le site et nos utilisateurs. Nous surveillerons attentivement la situation et réagirons en conséquence." MtGox aurait était victime d'un piratage informatique. En 2011, déjà, 9 millions de dollars avaient été dérobés, obligeant la société à rembourser ses clients. Cette fois-ci, ce sont près de 750.000 bitcoins qui se seraient évaporés. Au cours du jour, la facture s'élèverait alors à plus de 400 millions de dollars. Un trou impossible à combler. La disparition de la plate-forme serait dramatique pour les investisseurs qui n'auraient que très peu de chances de récupérer leur mise. Plus globalement, ce scénario pourrait remettre en cause l'avenir d'un système opaque qui échappe à toute réglementation. Et qui doit fréquemment faire face à des attaques informatiques.