-Au Japon le bitcoin n'est pas une monnaie Le bitcoin «n'est pas une monnaie» et les gains y afférents sont a priori imposables, estime le gouvernement japonais saisissant pour s'exprimer l'aubaine que constitue la faillite de la plateforme d'échange MtGox sise au Japon. Les autorités nippones n'accordent au bitcoin que le statut de «marchandise» ou «chose». Cet avatar de monnaie ne peut en outre être pris en charge par les banques commerciales, précise aussi la déclaration gouvernementale préparée en réponse à une question d'un parlementaire de l'opposition. Cet avis n'est pas une réglementation, mais il pourrait le devenir. L'évolution de la position du gouvernement japonais face au bitcoin, qui existe depuis 2009, découle de la faillite récente d'une des plateformes d'échange, MtGox, installée à Tokyo. Cette dernière a stoppé soudainement au début du mois de février les retraits en devises effectués à partir de bitcoins ainsi que toutes les transactions quelques jours plus tard. Selon le patron de MtGox, le Français Mark Karpelès, cette décision suivie d'un dépôt de bilan était la seule possible après la découverte «de points faibles du système» qui ont entraîné la disparition de quelque 750 000 bitcoins de clients et 100 000 détenus par la société. Pas moins de 127 000 utilisateurs, dont 1000 Japonais, sont de facto lésés. -Une perte nette en 2013 pour la Banque nationale suisse La Banque nationale suisse (BNS) a annoncé avoir subi l'année passée une perte nette de 9,1 milliards de francs suisses soit 7,3 mds euros, due à la chute du cours de l'or. La banque avait déjà prévenu en janvier dernier qu'elle s'attendait à une perte de l'ordre de 9 milliards CHF pour l'exercice 2013. En 2012, la BNS avait réalisé un bénéfice de 6 milliards CHF. Le stock d'or a accusé une moins-value de 15,2 milliards de francs suisses, alors que les positions étrangères ont généré un bénéfice de 3,1 milliards, a indiqué hier la BNS dans un communiqué. La vente du fonds de stabilisation, mis en place pour le sauvetage de la banque UBS, au lendemain de la crise financière de 2008, a engendré un gain de 3,4 milliards de francs suisses. La BNS avait également annoncé en janvier dernier qu'elle ne verserait pas de dividendes à la Confédération et aux cantons au titre de l'exercice pour la première fois depuis sa création en 1907. Depuis 1907, la Banque centrale helvétique reversait chaque année un dividende à ses actionnaires, qui comptent notamment les 26 cantons de Suisse, des banques cantonales et des collectivités publiques. -Abu Dhabi octroie 1 milliard de dollars à la Serbie Abu Dhabi, riche émirat pétrolier du Golfe, a annoncé l'octroi d'un prêt d'un milliard de dollars à la Serbie. Le prêt a fait l'objet d'un accord conclu au terme d'une visite à Abu Dhabi du vice-Premier ministre serbe, Aleksandar Vucic, et destiné à encourager les investissements publics et privés des Emirats arabes unis en Serbie, à la recherche de capitaux pour diversifier son économie, selon le communiqué. «Le prêt soutiendra l'économie serbe et offrira de nombreuses opportunités d'investissement pour les deux parties», a déclaré le ministre serbe des Finances, Lazar Krstic, qui a signé l'accord pour son pays. Les Emirats et la Serbie, qui ont ouvert l'an dernier des ambassades dans leurs capitales respectives, cherchent à développer leur coopération économique dans plusieurs semaines, dont le transport aérien. Ainsi, la compagnie d'Abu Dhabi Etihad Airways a acquis l'an dernier 49% des parts dans le capital du transporteur aérien serbe JAT Airways, endetté, et qui a été rebaptisé Air Serbia. -La Chine table sur 7,2% de croissance en 2014 Le ministre chinois des Finances, Lou Jiwei, a estimé «flexible» l'objectif de croissance de 7,5% que s'est donné son pays pour 2014, tant que la progression du marché de l'emploi reste robuste. Les niveaux-cibles que fixe le gouvernement sont tous des estimations «approximatives», accompagnées du «mot environ», a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse. «Si au final, le taux de croissance devait être cette année de 7,2% ou 7,3%, ce serait quand même dans les clous», a-t-il ajouté. Le Premier ministre Li Keqiang avait dévoilé mercredi devant le Parlement chinois un objectif d'«environ 7,5% de croissance» du produit intérieur brut (PIB) pour 2014, le gouvernement reconduisant donc ce qui avait déjà été son objectif ces deux dernières années. La Chine, qui connaît actuellement un net ralentissement, avait enregistré en 2013 une croissance de 7,7%, reproduisant sa performance de 2012, la plus faible depuis 13 ans. La progression du PIB n'est pas le seul critère à considérer, les autorités ayant également déterminé des objectifs en termes d'emploi et d'inflation, a insisté Lou Jiwei.