Au Forum des chefs d'entreprise (FCE) rien ne va plus. Un des membres les plus influents de cette organisation patronale, Issad Rebrab en l'occurrence, vient, en effet, de claquer la porte. Le tout puissant patron du premier groupe privé algérien, Cevital, a fait cette annonce dans une interview accordée hier au journal électronique TSA. Au Forum des chefs d'entreprise (FCE) rien ne va plus. Un des membres les plus influents de cette organisation patronale, Issad Rebrab en l'occurrence, vient, en effet, de claquer la porte. Le tout puissant patron du premier groupe privé algérien, Cevital, a fait cette annonce dans une interview accordée hier au journal électronique TSA. Issad Rebrab était considéré, jusqu'à hier, comme un des membres les plus en vue du FCE. Cette annonce constitue, indéniablement, une surprise tant aucun indice ne laissait présager cette démission. Une démission qui prouve, une fois encore, que le FCE traverse une de ses plus graves crises depuis sa création au mois d'octobre de l'année 2000. Car le FCE, une association à caractère économique, n'en est pas à sa première démission puisque le départ de Issad Rebrab intervient deux mois après celui d'un autre membre de l'organisation. Le patron de NCA Rouiba (jus de fruit), Slim Othmani, qui a démissionné presque avec fracas en signe de protestation contre l'implication de cette organisation patronale dans la politique. C'est le soutien accordé par le FCE à la candidature du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors de l'élection présidentielle du 17 avril dernier, qui a été à l'origine de la démission de Slim Othmani. « En tant qu'association patronale, nous n'avons pas à nous prononcer sur des questions politiques. Si vous voulez prendre une position politique, il faut changer de statut et devenir un parti politique car il n' y a pas d'associations politiques » déclarait Slim Othmani à l'époque, en prenant le soin de préciser qu'il n'est pas contre la candidature du président Bouteflika. A la veille de l'élection présidentielle du 17 avril Reda Hamiani, le président du FCE, a eu toutes les peines du monde à convaincre une partie des membres de l'organisation patronale sur la nécessité d'apporter leur soutien à un quatrième mandat pour le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Il n'a pas été du tout facile pour Reda Hamiani de tenir une assemblée générale, faute de quorum. Car nombreux étaient les patrons qui regardaient d'un mauvais oeil l'implication de l'organisation dans la politique et c'est le message qu'ils voulaient délivrer au président Hamiani en refusant de prendre part à l'assemblée générale. Après plusieurs reports cependant et malgré l'absence d'une partie de ses membres l'assemblée générale a finalement eu lieu et le FCE a apporté son soutien au Président-candidat. De nombreux membres de l'organisation ont, dès lors, pris leurs distances songeant, pour certains à tout le moins, à créer une nouvelle organisation patronale. « Pour ce qui est de la création d'une alternative patronale, il y a une forte demande de la part de la nouvelle génération de patrons, dont je ne fais pas partie. Ces jeunes chefs d'entreprises sont sousreprésentés voire pas du tout. Je pense qu'on va y réfléchir » indiquait alors Slim Othmani. Autant dire alors qu'il y avait péril en la demeure. En vue de circonscrire la crise, Reda Hamiani s'est empressé, quelques jours seulement après l'élection présidentielle, d'annoncer sa volonté d'éloigner le FCE de toute implication dans le champ politique. « Je ne peux pas prendre seul la décision, mais je ferai en sorte que le FCE ne soit plus otage d'un alignement politique quelconque. En tant qu'association patronale, nous n'avons pas à nous positionner par rapport à une consultation électorale quelle qu'en soit la nature et quel que soit le candidat. Il y a un consensus là-dessus. Nous allons attendre un peu et nous entérinerons définitivement ce principe lors d'une AG. Nous ne sommes pas à l'aise dans ce genre de questions » a-t-il déclaré. Mais apparemment les dégâts sont importants comme l'atteste cette démission d'Issad Rebrab. Ce d'autant que ce départ du patron du patron de Cevital risque fort bien de provoquer une cascade de démissions. Issad Rebrab était considéré, jusqu'à hier, comme un des membres les plus en vue du FCE. Cette annonce constitue, indéniablement, une surprise tant aucun indice ne laissait présager cette démission. Une démission qui prouve, une fois encore, que le FCE traverse une de ses plus graves crises depuis sa création au mois d'octobre de l'année 2000. Car le FCE, une association à caractère économique, n'en est pas à sa première démission puisque le départ de Issad Rebrab intervient deux mois après celui d'un autre membre de l'organisation. Le patron de NCA Rouiba (jus de fruit), Slim Othmani, qui a démissionné presque avec fracas en signe de protestation contre l'implication de cette organisation patronale dans la politique. C'est le soutien accordé par le FCE à la candidature du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors de l'élection présidentielle du 17 avril dernier, qui a été à l'origine de la démission de Slim Othmani. « En tant qu'association patronale, nous n'avons pas à nous prononcer sur des questions politiques. Si vous voulez prendre une position politique, il faut changer de statut et devenir un parti politique car il n' y a pas d'associations politiques » déclarait Slim Othmani à l'époque, en prenant le soin de préciser qu'il n'est pas contre la candidature du président Bouteflika. A la veille de l'élection présidentielle du 17 avril Reda Hamiani, le président du FCE, a eu toutes les peines du monde à convaincre une partie des membres de l'organisation patronale sur la nécessité d'apporter leur soutien à un quatrième mandat pour le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Il n'a pas été du tout facile pour Reda Hamiani de tenir une assemblée générale, faute de quorum. Car nombreux étaient les patrons qui regardaient d'un mauvais oeil l'implication de l'organisation dans la politique et c'est le message qu'ils voulaient délivrer au président Hamiani en refusant de prendre part à l'assemblée générale. Après plusieurs reports cependant et malgré l'absence d'une partie de ses membres l'assemblée générale a finalement eu lieu et le FCE a apporté son soutien au Président-candidat. De nombreux membres de l'organisation ont, dès lors, pris leurs distances songeant, pour certains à tout le moins, à créer une nouvelle organisation patronale. « Pour ce qui est de la création d'une alternative patronale, il y a une forte demande de la part de la nouvelle génération de patrons, dont je ne fais pas partie. Ces jeunes chefs d'entreprises sont sousreprésentés voire pas du tout. Je pense qu'on va y réfléchir » indiquait alors Slim Othmani. Autant dire alors qu'il y avait péril en la demeure. En vue de circonscrire la crise, Reda Hamiani s'est empressé, quelques jours seulement après l'élection présidentielle, d'annoncer sa volonté d'éloigner le FCE de toute implication dans le champ politique. « Je ne peux pas prendre seul la décision, mais je ferai en sorte que le FCE ne soit plus otage d'un alignement politique quelconque. En tant qu'association patronale, nous n'avons pas à nous positionner par rapport à une consultation électorale quelle qu'en soit la nature et quel que soit le candidat. Il y a un consensus là-dessus. Nous allons attendre un peu et nous entérinerons définitivement ce principe lors d'une AG. Nous ne sommes pas à l'aise dans ce genre de questions » a-t-il déclaré. Mais apparemment les dégâts sont importants comme l'atteste cette démission d'Issad Rebrab. Ce d'autant que ce départ du patron du patron de Cevital risque fort bien de provoquer une cascade de démissions.