« J'estime qu'on a donné, j'estime qu'on a construit, il ne faut pas l'oublier » a souligné Zohra Drif Bitat devant un parterre de journalistes et d'anciens moudjahiddine « J'estime qu'on a donné, j'estime qu'on a construit, il ne faut pas l'oublier » a souligné Zohra Drif Bitat devant un parterre de journalistes et d'anciens moudjahiddine La moudjahida, Zohra Drif Bitat, n'a pas caché sa fierté d'appartenir à la génération du 1er Novembre 1954. Cette génération qui a pris les armes pour libérer le pays du colonialisme français. « Je suis fière de ma génération et je n'ai pas honte de ce qu'elle a fait » a indiqué Zohra Drif Bitat avant de préciser que « cette génération a affronté la mort pour libérer le pays ». La moudjahida, qui était hier l'invitée du forum du journal El Moudjahid, répondait ainsi à une question « sur le bilan à faire pour la génération de Novembre après 52 années ». « J'estime qu'on a donné, j'estime qu'on a construit, il ne faut pas l'oublier » at- elle souligné devant un parterre de journalistes et d'anciens moudjahidine. Pour l'invitée du journal El Moudjahid, qui a aussi présenté à l'occasion de la célébration du 52e anniversaire de l'indépendance du pays, son livre Mémoires d'une combattante de l'ALN, qui est sorti il y a quelques temps déjà, « notre génération a fait ce qu'elle a pu pour construire le pays. Maintenant c'est aux jeunes générations de prendre le relais ». Et d'ajouter : « En toute objectivité j'estime que notre génération et malgré les insuffisances qui sont parfois importantes a réalisé de grandes choses. Je dis el hamdoullah. Cela d'autant que 52 années dans la vie d'un pays cela équivaut peut-être à cinq années dans la vie d'un être humain. On est comptables devant les chouhada ». Interpellée sur la nécessité pour la génération de Novembre de transmettre le flambeau aux jeunes générations après 52 années d'indépendance, Mme Bitat, qui est aussi membre du Conseil de la nation, a eu cette réponse : « A part le president de la République, quel autre membre du gouvernement est-il moudjahid ? ». Une réponse, à travers laquelle, elle voulait signifier que les jeunes générations sont déjà au coeur de la décision politique. Elle cite, toujours dans ce contexte, l'exemple des cadres qui occupent les pus hauts postes de responsabilité dans tous les secteurs d'activités. Cela dit, elle a soutenu que « dans la vie il faut conquérir ses droits ». Cependant elle devait reconnaître « qu'il y a effectivement des questions politiques sur lesquelles on n'est pas d'accord ». Pourquoi le livre Mémoires d'une combattante de l'ALN, zone autonome d'Alger ? Pour Zohra Drif Bitat, qui vient de la région du Sersou, « les jeunes ne connaissent que vaguement le colonialisme. Je voulais, à travers ce livre, transmettre un message aux jeunes sur mon vécu durant cette période ». Et à l'invitée du journal El Moudjahid d'évoquer quelques atrocités des colons et des soldats français commis contre les Algériens et c'est sans doute pour cette raison qu'elle a indiqué dans son livre qu'à l'époque coloniale Alger était devenue « la capitale mondiale de la torture ». Sur les attentats à la bombe commis par le FLN durant la Révolution, Mme Bitat dira que « ce sont les Français qui ont commencé par les attentats de l'UGTA et surtout de la rue de Thèbes qui ont fait des dizaines de victimes innocentes ». « C'est eux, à travers un aumônier, qui ont commencé à émettre des fetwas décrétant licites les tueries et les tortures » . Elle en outre réfuté le terme de « bataille d'Alger » en estimant que pour « qu'il y ait bataille il faut qu'il y ait deux armées. Or, ce n'était pas du tout le cas ». La moudjahida, Zohra Drif Bitat, n'a pas caché sa fierté d'appartenir à la génération du 1er Novembre 1954. Cette génération qui a pris les armes pour libérer le pays du colonialisme français. « Je suis fière de ma génération et je n'ai pas honte de ce qu'elle a fait » a indiqué Zohra Drif Bitat avant de préciser que « cette génération a affronté la mort pour libérer le pays ». La moudjahida, qui était hier l'invitée du forum du journal El Moudjahid, répondait ainsi à une question « sur le bilan à faire pour la génération de Novembre après 52 années ». « J'estime qu'on a donné, j'estime qu'on a construit, il ne faut pas l'oublier » at- elle souligné devant un parterre de journalistes et d'anciens moudjahidine. Pour l'invitée du journal El Moudjahid, qui a aussi présenté à l'occasion de la célébration du 52e anniversaire de l'indépendance du pays, son livre Mémoires d'une combattante de l'ALN, qui est sorti il y a quelques temps déjà, « notre génération a fait ce qu'elle a pu pour construire le pays. Maintenant c'est aux jeunes générations de prendre le relais ». Et d'ajouter : « En toute objectivité j'estime que notre génération et malgré les insuffisances qui sont parfois importantes a réalisé de grandes choses. Je dis el hamdoullah. Cela d'autant que 52 années dans la vie d'un pays cela équivaut peut-être à cinq années dans la vie d'un être humain. On est comptables devant les chouhada ». Interpellée sur la nécessité pour la génération de Novembre de transmettre le flambeau aux jeunes générations après 52 années d'indépendance, Mme Bitat, qui est aussi membre du Conseil de la nation, a eu cette réponse : « A part le president de la République, quel autre membre du gouvernement est-il moudjahid ? ». Une réponse, à travers laquelle, elle voulait signifier que les jeunes générations sont déjà au coeur de la décision politique. Elle cite, toujours dans ce contexte, l'exemple des cadres qui occupent les pus hauts postes de responsabilité dans tous les secteurs d'activités. Cela dit, elle a soutenu que « dans la vie il faut conquérir ses droits ». Cependant elle devait reconnaître « qu'il y a effectivement des questions politiques sur lesquelles on n'est pas d'accord ». Pourquoi le livre Mémoires d'une combattante de l'ALN, zone autonome d'Alger ? Pour Zohra Drif Bitat, qui vient de la région du Sersou, « les jeunes ne connaissent que vaguement le colonialisme. Je voulais, à travers ce livre, transmettre un message aux jeunes sur mon vécu durant cette période ». Et à l'invitée du journal El Moudjahid d'évoquer quelques atrocités des colons et des soldats français commis contre les Algériens et c'est sans doute pour cette raison qu'elle a indiqué dans son livre qu'à l'époque coloniale Alger était devenue « la capitale mondiale de la torture ». Sur les attentats à la bombe commis par le FLN durant la Révolution, Mme Bitat dira que « ce sont les Français qui ont commencé par les attentats de l'UGTA et surtout de la rue de Thèbes qui ont fait des dizaines de victimes innocentes ». « C'est eux, à travers un aumônier, qui ont commencé à émettre des fetwas décrétant licites les tueries et les tortures » . Elle en outre réfuté le terme de « bataille d'Alger » en estimant que pour « qu'il y ait bataille il faut qu'il y ait deux armées. Or, ce n'était pas du tout le cas ».