Selon un sondage réalisé par BVA pour Public Sénat, Nicolas Sarkozy n'a pas réussi à convaincre au delà de son camp, après son intervention télévisée : 54% des sondés ne l'ont pas trouvé convaincant. Selon un sondage réalisé par BVA pour Public Sénat, Nicolas Sarkozy n'a pas réussi à convaincre au delà de son camp, après son intervention télévisée : 54% des sondés ne l'ont pas trouvé convaincant. S'il est le candidat préféré des sympathisants de l'UMP, il reste fortement rejeté par la gauche et une partie du centre pour les prochaines présidentielles. En détails, 54% des sondés ne l'ont pas trouvé convaincant contre 44% de sondés convaincus. Parmi eux, l'exprésident a été plébiscité par 75% des sympathisants de droite mais n'aura convaincu que 9% des sympathisants de gauche. Du côté du modem et de l'UDI, le score s'élève à 51% et à 49% pour les électeurs du Front national. De façon générale, son intervention télévisée a légèrement changé son image auprès des électeurs. 39% le trouvent trop à droite tandis qu'ils étaient 45% à le penser avant son interview. Même les sympathisants de gauche lui concèdent cet effort (77% conter 80% auparavant). Dans l'optique de la présidentielle de 2017, Nicolas Sarkozy reste le grand favori pour les sympathisants de l'UMP qui le plébiscitent à 65% loin devant Alain Juppé qui ne récolte que 21%. Mais sur la population totale, le constat s'inverse et Alain Juppé prend la première place avec 40% des sondés contre 27% pour son rival. Les socialistes dénoncent "l'esprit de revanche" de Sarkozy Les responsables socialistes ont dénoncé, lundi, "l'esprit de revanche" qui anime, selon eux, Nicolas Sarkozy, après l'annonce de la candidature de l'ancien président à la direction de l'UMP. Nicolas Sarkozy a plaidé dimanche soir sur le plateau de France 2 pour la création d'un rassemblement qui transcenderait le clivage droitegauche afin de redonner des perspectives à une France plongée dans le "désespoir". L'ancien chef de l'Etat a également critiqué la politique menée par son successeur François Hollande en lui imputant en partie la gravité de la situation économique de la France. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a vu dans ces déclarations une volonté de revanche après l'échec de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2012. "Il revient la rancune au coeur et la revanche à l'esprit, visiblement son programme c'est lui et son bilan c'est l'autre", a-t-il déclaré sur RTL. "Il a été candidat à la présidence de l'UMP 48 heures et il est déjà dans la présidentielle." Nicolas Sarkozy s'est pourtant défendu de toute agressivité, se disant "sans arrogance ni esprit de revanche" dans les colonnes du Journal du dimanche. Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, a également fustigé "l'esprit de revanche" qui imprègne les interventions de l'ancien président. "Je pense que ceci devra forcément ne pas satisfaire ceux qui veulent qu'un débat politique serein se fasse dans notre pays", a-t-il dit sur Europe 1, soulignant que les candidats s'affronteraient "bilan contre bilan" au terme du quinquennat. Interrogé sur la réaction de François Hollande au retour de Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Le Guen a répondu : "Le rôle du président de la République dans cette affaire (...) c'est de présider aujourd'hui notre pays, il n'est pas candidat." L'UMP désignera cet automne son nouveau président. S'il est le candidat préféré des sympathisants de l'UMP, il reste fortement rejeté par la gauche et une partie du centre pour les prochaines présidentielles. En détails, 54% des sondés ne l'ont pas trouvé convaincant contre 44% de sondés convaincus. Parmi eux, l'exprésident a été plébiscité par 75% des sympathisants de droite mais n'aura convaincu que 9% des sympathisants de gauche. Du côté du modem et de l'UDI, le score s'élève à 51% et à 49% pour les électeurs du Front national. De façon générale, son intervention télévisée a légèrement changé son image auprès des électeurs. 39% le trouvent trop à droite tandis qu'ils étaient 45% à le penser avant son interview. Même les sympathisants de gauche lui concèdent cet effort (77% conter 80% auparavant). Dans l'optique de la présidentielle de 2017, Nicolas Sarkozy reste le grand favori pour les sympathisants de l'UMP qui le plébiscitent à 65% loin devant Alain Juppé qui ne récolte que 21%. Mais sur la population totale, le constat s'inverse et Alain Juppé prend la première place avec 40% des sondés contre 27% pour son rival. Les socialistes dénoncent "l'esprit de revanche" de Sarkozy Les responsables socialistes ont dénoncé, lundi, "l'esprit de revanche" qui anime, selon eux, Nicolas Sarkozy, après l'annonce de la candidature de l'ancien président à la direction de l'UMP. Nicolas Sarkozy a plaidé dimanche soir sur le plateau de France 2 pour la création d'un rassemblement qui transcenderait le clivage droitegauche afin de redonner des perspectives à une France plongée dans le "désespoir". L'ancien chef de l'Etat a également critiqué la politique menée par son successeur François Hollande en lui imputant en partie la gravité de la situation économique de la France. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a vu dans ces déclarations une volonté de revanche après l'échec de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2012. "Il revient la rancune au coeur et la revanche à l'esprit, visiblement son programme c'est lui et son bilan c'est l'autre", a-t-il déclaré sur RTL. "Il a été candidat à la présidence de l'UMP 48 heures et il est déjà dans la présidentielle." Nicolas Sarkozy s'est pourtant défendu de toute agressivité, se disant "sans arrogance ni esprit de revanche" dans les colonnes du Journal du dimanche. Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, a également fustigé "l'esprit de revanche" qui imprègne les interventions de l'ancien président. "Je pense que ceci devra forcément ne pas satisfaire ceux qui veulent qu'un débat politique serein se fasse dans notre pays", a-t-il dit sur Europe 1, soulignant que les candidats s'affronteraient "bilan contre bilan" au terme du quinquennat. Interrogé sur la réaction de François Hollande au retour de Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Le Guen a répondu : "Le rôle du président de la République dans cette affaire (...) c'est de présider aujourd'hui notre pays, il n'est pas candidat." L'UMP désignera cet automne son nouveau président.