Renault procédera demain à l'inauguration de son usine à Oran, usine dont la production sera destinée exclusivement pour le marché algérien. Renault procédera demain à l'inauguration de son usine à Oran, usine dont la production sera destinée exclusivement pour le marché algérien. Cette inauguration se fera en présence du Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, du chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, d'Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique qui co-présidera avec Fabius, la délégation française pour le deuxième comité mixte économique franco-algérien. Il y aura également à leurs côtés Carlos Ghosn, président de la marque au losange. Le Quai d'Orsay a annoncé, dans un communiqué, la visite des deux ministres soulignant que « ce déplacement illustre le partenariat stratégique fort et confiant construit avec l'Algérie. Il concerne les relations bilatérales comme notre coopération sur les questions régionales, par exemple sur le Mali et la Libye ». Dans le même communiqué il est souligné que cette visite renforcera le partenariat économique entre les deux pays en « encourageant les projets industriels franco-algériens ». Il est clairement mis en avant que cette visite n'a pas seulement pour but d'inaugurer l'usine mais également renforcer l'économie française qui peine à connaître, elle aussi, des jours de gloires, comme nous avons d'ailleurs pu le constater dans le dernier entretien télévisé de leur Président de la république François Hollande. Cette stratégie économique est explicitement déclaré dans ce même communiqué « Laurent Fabius soulignera en particulier à l'occasion de sa visite nos quatre priorités dans ce domaine : le développement des infrastructures et des transports ; la promotion de projets de villes nouvelles aux normes internationales ; le développement de la coopération en matière de tourisme ; l'innovation en matière d'énergie. Plusieurs entreprises et opérateurs français accompagneront à cette fin les ministres ». Et le regard porté par la presse française à l'égard de cette coopération n'est pas flatteur ni pour notre économie et encore moins à la souveraineté de notre pays à l'instar du site d'information « le magazine du manager » qui dans un article souligne que « L'usine se situe à Oued Tlelat, non loin d'Oran, et appartient à l'Algérie à hauteur de 51 % contre 49 % pour Renault. Toutefois, sa participation minoritaire à l'usine n'empêchera pas le constructeur automobile tricolore de la diriger. Quant à la capacité de production de l'usine, elle n'ira pas audelà des 25.000 véhicules par année. Autre particularité de cette unité de production, c'est sans doute la faiblesse de son taux d'intégration évalué à 12 % du fait que la majeure partie des pièces de rechange seront importées de France, de Roumanie et de Turquie » ajoutant que « ce projet risque d'être mis à mal par les difficultés économiques que traverse actuellement l'Algérie ». Mais ce site ne s'arrête pas là puisqu'il conclue en enfonçant encore plus un pays qui aide à sauver leur économie : « la qualité de la voiture qui sera produite dans ce pays, est également remise en question, notamment en raison du faible niveau de qualification et de productivité de la main d'oeuvre algérienne ». Ce site d'information, à l'instar de plusieurs de médias français, semble méconnaître la réalité du marché algérien car comme cela a été, à maintes reprises, souligné par des experts économiques notamment Abderrahmane Mebtoul, professeur des universités, expert international, lequel souligne que « L'année 2012 a été exceptionnelle avec un volume de 568.610 véhicules importés pour une valeur de 514,43 mds DA (6 milliards de dollars environ ) contre 390.140 véhicules en 2011 (354,16 mds DA la raison essentielle ayant été la forte augmentation des salaires » Pour l'intérêt économique de l'Algérie, cet expert conseille que « l'Algérie doit privilégier que ses intérêts propres et tisse également des co-partenariats avec d'autres pays (Espagne-Italie-Canada) » ajoutant que : « Pour l'Algérie qui possède d'importantes potentialités, il devient impérieux de relancer son tissu productif et cette usine doit s'inscrire dans le cadre d'un co-partenariat gagnant-gagnant en investissant dans l'économie de la connaissance. Le projet de Renault en Algérie, et d'ailleurs de tout autre projet restructurant, doit permettre d'accroître la valeur ajoutée interne et créer des emplois productifs et non des emplois/rentes, face à la concurrence internationale. Il faut placer l'entreprise et le savoir au coeur de la stratégie, devant cibler à terme l'exportation, notamment vers le continent africain qui à l'horizon 2030 sera le continent qui dynamisera l'économie mondiale ». Cette inauguration se fera en présence du Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, du chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, d'Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique qui co-présidera avec Fabius, la délégation française pour le deuxième comité mixte économique franco-algérien. Il y aura également à leurs côtés Carlos Ghosn, président de la marque au losange. Le Quai d'Orsay a annoncé, dans un communiqué, la visite des deux ministres soulignant que « ce déplacement illustre le partenariat stratégique fort et confiant construit avec l'Algérie. Il concerne les relations bilatérales comme notre coopération sur les questions régionales, par exemple sur le Mali et la Libye ». Dans le même communiqué il est souligné que cette visite renforcera le partenariat économique entre les deux pays en « encourageant les projets industriels franco-algériens ». Il est clairement mis en avant que cette visite n'a pas seulement pour but d'inaugurer l'usine mais également renforcer l'économie française qui peine à connaître, elle aussi, des jours de gloires, comme nous avons d'ailleurs pu le constater dans le dernier entretien télévisé de leur Président de la république François Hollande. Cette stratégie économique est explicitement déclaré dans ce même communiqué « Laurent Fabius soulignera en particulier à l'occasion de sa visite nos quatre priorités dans ce domaine : le développement des infrastructures et des transports ; la promotion de projets de villes nouvelles aux normes internationales ; le développement de la coopération en matière de tourisme ; l'innovation en matière d'énergie. Plusieurs entreprises et opérateurs français accompagneront à cette fin les ministres ». Et le regard porté par la presse française à l'égard de cette coopération n'est pas flatteur ni pour notre économie et encore moins à la souveraineté de notre pays à l'instar du site d'information « le magazine du manager » qui dans un article souligne que « L'usine se situe à Oued Tlelat, non loin d'Oran, et appartient à l'Algérie à hauteur de 51 % contre 49 % pour Renault. Toutefois, sa participation minoritaire à l'usine n'empêchera pas le constructeur automobile tricolore de la diriger. Quant à la capacité de production de l'usine, elle n'ira pas audelà des 25.000 véhicules par année. Autre particularité de cette unité de production, c'est sans doute la faiblesse de son taux d'intégration évalué à 12 % du fait que la majeure partie des pièces de rechange seront importées de France, de Roumanie et de Turquie » ajoutant que « ce projet risque d'être mis à mal par les difficultés économiques que traverse actuellement l'Algérie ». Mais ce site ne s'arrête pas là puisqu'il conclue en enfonçant encore plus un pays qui aide à sauver leur économie : « la qualité de la voiture qui sera produite dans ce pays, est également remise en question, notamment en raison du faible niveau de qualification et de productivité de la main d'oeuvre algérienne ». Ce site d'information, à l'instar de plusieurs de médias français, semble méconnaître la réalité du marché algérien car comme cela a été, à maintes reprises, souligné par des experts économiques notamment Abderrahmane Mebtoul, professeur des universités, expert international, lequel souligne que « L'année 2012 a été exceptionnelle avec un volume de 568.610 véhicules importés pour une valeur de 514,43 mds DA (6 milliards de dollars environ ) contre 390.140 véhicules en 2011 (354,16 mds DA la raison essentielle ayant été la forte augmentation des salaires » Pour l'intérêt économique de l'Algérie, cet expert conseille que « l'Algérie doit privilégier que ses intérêts propres et tisse également des co-partenariats avec d'autres pays (Espagne-Italie-Canada) » ajoutant que : « Pour l'Algérie qui possède d'importantes potentialités, il devient impérieux de relancer son tissu productif et cette usine doit s'inscrire dans le cadre d'un co-partenariat gagnant-gagnant en investissant dans l'économie de la connaissance. Le projet de Renault en Algérie, et d'ailleurs de tout autre projet restructurant, doit permettre d'accroître la valeur ajoutée interne et créer des emplois productifs et non des emplois/rentes, face à la concurrence internationale. Il faut placer l'entreprise et le savoir au coeur de la stratégie, devant cibler à terme l'exportation, notamment vers le continent africain qui à l'horizon 2030 sera le continent qui dynamisera l'économie mondiale ».