Le fossé ne cesse de s'élargir entre l'opposition et les partis qui soutiennent le gouvernement. Ces derniers ont haussé le ton à l'égard, notamment, de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). Le fossé ne cesse de s'élargir entre l'opposition et les partis qui soutiennent le gouvernement. Ces derniers ont haussé le ton à l'égard, notamment, de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD). Cette nouvelle passe d'armes intervient dans un contexte marqué par l'intention affichée par la CNLTD d'organiser des marches ce 24 février à travers l'ensemble du territoire national pour dénoncer l'exploitation du gaz de schiste et apporter ainsi son soutien aux populations du sud du pays. Le RND et le parti de TAJ se sont particulièrement illustrés dans cet exercice en ciblant l'oppsition lors de leurs déclarations. Ainsi le secrétaire général du RND, Abdelkader Bensalah, est monté au créneau pour dire ses vérités et fustiger l'opposition et sa démarche. De Bouhanifia dans la wilaya de Mascara, où il a prononcé un discours à l'occasion de la célébration du 18e anniversaire de la création de son parti, Abdelkader Bensalah n'y est pas allé de main morte avec l'opposition en la mettant en garde contre les appels à manifester dans la rue. Des appels qui sont, selon lui, « susceptibles d'entraîner le désordre et menacer la stabilité du pays ». Il a accusé frontalement l'opposition de vouloir exploiter et instrumentaliser les doléances des populations du Sud relatives comme on le sait à la fin de l'exploitation du gaz de schiste. Pour Bensalah, l'opposition doit faire « preuve de retenue et de prudence dans ses déclarations et prises de position qui se démarquent des réalités politiques vécues ». Le leader du parti de TAJ, Amar Ghoul, s'est lui aussi inscrit dans cette même logique. Il a assimilé les appels à manifester lancés par l'opposition « d'incitation à consacrer le régionalisme parmi les Algériens ». Amar Ghoul, qui s'exprimait ce samedi lors d'une réunion organique de son parti, a lui aussi mis en avant les dangers qui pourraient menacer la stabilité du pays à travers ces marches qui se tiennent alors que les Algériens célèbrent « un jour mémorable ». En vérité ce n'est pas la première fois que des tirs croisés sont dirigés contre l'opposition par les partis alliés du pouvoir puisque c'est un exercice habituel. Aux partis du RND et de TAJ il faut aussi ajouter le FLN et le MPA dont les leaders, respectivement Amar Saïdani et Amara Benyounes, n'hésitent pas eux aussi à tirer à boulets rouges sur l'opposition en général et la CNLTD en particulier à chaque occasion. Mais ces critiques sont allées crescendo depuis que la CNLTD a boudé les consultations sur le projet de révision de la Constitution. Un boycott qui serait, dit-on, à l'origine du report de ce projet. En voulant mêler la rue à ces joutes politiques, à la faveur des rassemblements et marches de demain mardi, la CNLTD a exacerbé davantage la colère des partis alliés du pouvoir. D'où donc ce concert de tirs croisés car le pouvoir semble allergique dès lors qu'il est question de manifestations populaires de rues. La CNLTD, qui a fait du rejet de l'exploitation du gaz de schiste en question un cheval de bataille politique, compte bien initier ces manifestations même si l'adhésion populaire à cette initiative risque fort bien de faire défaut. Cette nouvelle passe d'armes intervient dans un contexte marqué par l'intention affichée par la CNLTD d'organiser des marches ce 24 février à travers l'ensemble du territoire national pour dénoncer l'exploitation du gaz de schiste et apporter ainsi son soutien aux populations du sud du pays. Le RND et le parti de TAJ se sont particulièrement illustrés dans cet exercice en ciblant l'oppsition lors de leurs déclarations. Ainsi le secrétaire général du RND, Abdelkader Bensalah, est monté au créneau pour dire ses vérités et fustiger l'opposition et sa démarche. De Bouhanifia dans la wilaya de Mascara, où il a prononcé un discours à l'occasion de la célébration du 18e anniversaire de la création de son parti, Abdelkader Bensalah n'y est pas allé de main morte avec l'opposition en la mettant en garde contre les appels à manifester dans la rue. Des appels qui sont, selon lui, « susceptibles d'entraîner le désordre et menacer la stabilité du pays ». Il a accusé frontalement l'opposition de vouloir exploiter et instrumentaliser les doléances des populations du Sud relatives comme on le sait à la fin de l'exploitation du gaz de schiste. Pour Bensalah, l'opposition doit faire « preuve de retenue et de prudence dans ses déclarations et prises de position qui se démarquent des réalités politiques vécues ». Le leader du parti de TAJ, Amar Ghoul, s'est lui aussi inscrit dans cette même logique. Il a assimilé les appels à manifester lancés par l'opposition « d'incitation à consacrer le régionalisme parmi les Algériens ». Amar Ghoul, qui s'exprimait ce samedi lors d'une réunion organique de son parti, a lui aussi mis en avant les dangers qui pourraient menacer la stabilité du pays à travers ces marches qui se tiennent alors que les Algériens célèbrent « un jour mémorable ». En vérité ce n'est pas la première fois que des tirs croisés sont dirigés contre l'opposition par les partis alliés du pouvoir puisque c'est un exercice habituel. Aux partis du RND et de TAJ il faut aussi ajouter le FLN et le MPA dont les leaders, respectivement Amar Saïdani et Amara Benyounes, n'hésitent pas eux aussi à tirer à boulets rouges sur l'opposition en général et la CNLTD en particulier à chaque occasion. Mais ces critiques sont allées crescendo depuis que la CNLTD a boudé les consultations sur le projet de révision de la Constitution. Un boycott qui serait, dit-on, à l'origine du report de ce projet. En voulant mêler la rue à ces joutes politiques, à la faveur des rassemblements et marches de demain mardi, la CNLTD a exacerbé davantage la colère des partis alliés du pouvoir. D'où donc ce concert de tirs croisés car le pouvoir semble allergique dès lors qu'il est question de manifestations populaires de rues. La CNLTD, qui a fait du rejet de l'exploitation du gaz de schiste en question un cheval de bataille politique, compte bien initier ces manifestations même si l'adhésion populaire à cette initiative risque fort bien de faire défaut.