La grève, qui touche le secteur de l'Education depuis le 16 février dernier, commence d'ores et déjà à avoir des répercussions négatives sur le déroulement de l'année scolaire. La grève, qui touche le secteur de l'Education depuis le 16 février dernier, commence d'ores et déjà à avoir des répercussions négatives sur le déroulement de l'année scolaire. En effet et en raison du retard accumulé, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé que son département a décidé de "reporter la mise en application de la fiche d'évaluation continue et l'annulation éventuelle des examens du 2e trimestre pour les classes de terminale". Lors d'une visio-conférence, consacrée à la prise en charge des problèmes liés à la grève, avec les directeurs de lycées, les inspecteurs et les directeurs de l'Education, Mme Benghebrit a indiqué que "la mise en application de la fiche d'évaluation des élèves de la 3e année secondaire a été reportée cette année". Par ailleurs, "les examens du 2e trimestre pour les élèves de 3e année secondaire pourraient être annulés pour rattraper le retard accusé dans les cours en raison de la grève". Mme Benghebrit a affirmé, lors de sa dernière conférence de presse, que son secteur a pris une série de mesures pour assurer le droit de l'élève à l'enseignement suite au mouvement de grève observé par le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'Education (Cnapest). "Le ministère a pris une série des mesures dont le renforcement de la responsabilité pédagogique de l'équipe dirigeante au sein de l'établissement scolaire, selon les situations très diversifiées : d'une classe à une autre, d'un établissement à un autre et d'une wilaya à une autre. L'équipe pédagogique de l'établissement a toute la latitude de réaménager, de réguler le rythme et la progression des apprentissages", a précisé la ministre. Aussi, a-t-elle ajouté, "des instructions ont été données aux responsables de wilaya pour mettre à la disposition des élèves plusieurs dispositifs de soutien et d'accompagnement afin que l'intérêt de l'élève soit préservé". Il s'agit, selon la ministre, de cours télévisuels, de la mise à la disposition des élèves des cours scénarisés de l'ONEFD sur CD pour tous les élèves de terminale. Le mode d'emploi de ces supports a été expliqué, lundi, au lycée Frantz-Fanon de Bab El-Oued par le directeur de l'enseignement secondaire au ministère de l'Education nationale. La ministre a affirmé, lundi à Alger, que "la plateforme de l'enseignement électronique élaborée par le ministère constitue un outil d'accompagnement pour l'élève et ne peut pas remplacer l'enseignant". Mme Benghebrit, qui a rappelé qu'il "n'est pas évident que chaque élève soit doté d'un outil informatique", a indiqué avoir donné des instructions aux directeurs des établissements scolaires pour permettre aux élèves d'avoir accès aux salles dotées de l'outil informatique et du réseau Internet et bénéficier de la plateforme d'enseignement électronique. Elle a par ailleurs appelé les directeurs et les inspecteurs à accompagner les élèves face aux "rumeurs qui peuvent avoir un impact négatif" sur leur moral. Benghebrit, qui a appelé les parents d'élèves à "accompagner et à rassurer leurs enfants", a indiqué que tous les moyens sont mobilisés pour "préserver l'intérêt de l'élève", soulignant l'importance d'écouter les élèves pour garantir leur succès. Elle a estimé qu'"il n'est pas trop tard pour rattraper les cours" et réaliser un "bond qualitatif avec la conjugaison des efforts de tous les directeurs et inspecteurs à travers le territoire national pour un meilleur encadrement et accompagnement des élèves". Qualifiant d'"exceptionnelle" la situation actuelle de l'école algérienne Benghebrit a déploré la poursuite des mouvements de protestation dans le secteur de l'Education au bout des dix dernières années. "Les élèves ne doivent pas être victimes d'une situation qui leur a été imposée", a-t-elle soutenu. Concernant l'évaluation des deux premiers trimestres de l'année scolaire en cours, la ministre a rappelé que le taux d'application du programme a atteint les 70 à 75 %, un taux qui dépasse celui enregistré lors de la même période durant les années précédentes (-55 %). La rencontre a permis aux directeurs et inspecteurs de passer en revue la situation actuelle au niveau de chaque wilaya. Ils ont affirmé leur disposition à "accompagner les élèves pour surmonter cette situation à travers les moyens pédagogiques, matériels et humains mobilisés par la tutelle". En effet et en raison du retard accumulé, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé que son département a décidé de "reporter la mise en application de la fiche d'évaluation continue et l'annulation éventuelle des examens du 2e trimestre pour les classes de terminale". Lors d'une visio-conférence, consacrée à la prise en charge des problèmes liés à la grève, avec les directeurs de lycées, les inspecteurs et les directeurs de l'Education, Mme Benghebrit a indiqué que "la mise en application de la fiche d'évaluation des élèves de la 3e année secondaire a été reportée cette année". Par ailleurs, "les examens du 2e trimestre pour les élèves de 3e année secondaire pourraient être annulés pour rattraper le retard accusé dans les cours en raison de la grève". Mme Benghebrit a affirmé, lors de sa dernière conférence de presse, que son secteur a pris une série de mesures pour assurer le droit de l'élève à l'enseignement suite au mouvement de grève observé par le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'Education (Cnapest). "Le ministère a pris une série des mesures dont le renforcement de la responsabilité pédagogique de l'équipe dirigeante au sein de l'établissement scolaire, selon les situations très diversifiées : d'une classe à une autre, d'un établissement à un autre et d'une wilaya à une autre. L'équipe pédagogique de l'établissement a toute la latitude de réaménager, de réguler le rythme et la progression des apprentissages", a précisé la ministre. Aussi, a-t-elle ajouté, "des instructions ont été données aux responsables de wilaya pour mettre à la disposition des élèves plusieurs dispositifs de soutien et d'accompagnement afin que l'intérêt de l'élève soit préservé". Il s'agit, selon la ministre, de cours télévisuels, de la mise à la disposition des élèves des cours scénarisés de l'ONEFD sur CD pour tous les élèves de terminale. Le mode d'emploi de ces supports a été expliqué, lundi, au lycée Frantz-Fanon de Bab El-Oued par le directeur de l'enseignement secondaire au ministère de l'Education nationale. La ministre a affirmé, lundi à Alger, que "la plateforme de l'enseignement électronique élaborée par le ministère constitue un outil d'accompagnement pour l'élève et ne peut pas remplacer l'enseignant". Mme Benghebrit, qui a rappelé qu'il "n'est pas évident que chaque élève soit doté d'un outil informatique", a indiqué avoir donné des instructions aux directeurs des établissements scolaires pour permettre aux élèves d'avoir accès aux salles dotées de l'outil informatique et du réseau Internet et bénéficier de la plateforme d'enseignement électronique. Elle a par ailleurs appelé les directeurs et les inspecteurs à accompagner les élèves face aux "rumeurs qui peuvent avoir un impact négatif" sur leur moral. Benghebrit, qui a appelé les parents d'élèves à "accompagner et à rassurer leurs enfants", a indiqué que tous les moyens sont mobilisés pour "préserver l'intérêt de l'élève", soulignant l'importance d'écouter les élèves pour garantir leur succès. Elle a estimé qu'"il n'est pas trop tard pour rattraper les cours" et réaliser un "bond qualitatif avec la conjugaison des efforts de tous les directeurs et inspecteurs à travers le territoire national pour un meilleur encadrement et accompagnement des élèves". Qualifiant d'"exceptionnelle" la situation actuelle de l'école algérienne Benghebrit a déploré la poursuite des mouvements de protestation dans le secteur de l'Education au bout des dix dernières années. "Les élèves ne doivent pas être victimes d'une situation qui leur a été imposée", a-t-elle soutenu. Concernant l'évaluation des deux premiers trimestres de l'année scolaire en cours, la ministre a rappelé que le taux d'application du programme a atteint les 70 à 75 %, un taux qui dépasse celui enregistré lors de la même période durant les années précédentes (-55 %). La rencontre a permis aux directeurs et inspecteurs de passer en revue la situation actuelle au niveau de chaque wilaya. Ils ont affirmé leur disposition à "accompagner les élèves pour surmonter cette situation à travers les moyens pédagogiques, matériels et humains mobilisés par la tutelle".