Au complexe sidérurgique Arcelor Mittal d'El-Hadjar (Annaba) le conflit social persiste. Un conflit qui menace même de prendre d'autres proportions plus importantes. C'est l'unité ArcelorMital Pipes and Tubes (AMPTA), ex-unité de Tuberie sans soudure (TSS) qui est en crise puisque direction et travailleurs sont en conflit ouvert. Au complexe sidérurgique Arcelor Mittal d'El-Hadjar (Annaba) le conflit social persiste. Un conflit qui menace même de prendre d'autres proportions plus importantes. C'est l'unité ArcelorMital Pipes and Tubes (AMPTA), ex-unité de Tuberie sans soudure (TSS) qui est en crise puisque direction et travailleurs sont en conflit ouvert. Une crise qui dure depuis quelques mois déjà et qui a dégénéré lundi dernier en une véritable bataille rangée entre les travailleurs grévistes et les agents de sécurité.Il y a eu des blessés au cours des affrontements et la direction du complexe a dû saisir la justice au vu de la gravité de la situation. La DG du complexe ArcelorMittal d'El-Hadjar a notamment indiqué que « les meneurs, les suiveurs et les auteurs de tels actes seront sanctionnés, conformément aux dispositions du règlement intérieur de la société, et seront poursuivis devant la justice conformément à la loi ». Selon le communiqué, sept plaintes ont été déposées au tribunal d'El-Hadjar par la direction générale d'Ampta, dans le cadre de cette affaire. « C'est pour ces raisons que le secrétaire général du syndicat et le président du comité de participation ont été licenciés et, de ce fait, ne sont plus habilités à représenter les travailleurs car aucune relation de travail ne les lie à l'entreprise, cette décision est irrévocable », précise encore le communiqué,tout en soulignant que le staff de la direction de la société « reste ouvert à toute discussion allant dans le sens d'une reprise du travail pour reprendre le chemin de la croissance en passant par la mise en place d'un plan de stabilité nécessaire au développement de la société». A l'origine ce conflit oppose les travailleurs de l'unité ArcelorMital Pipes and Tubes (AMPTA), ex-unité de Tuberie sans soudure (TSS) et la direction de leur entreprise. Les travailleurs, par le biais de leur syndicat, ont présenté une plateforme de revendications de 22 points. Ils revendiquent notamment une revalorisation salariale. Ils demandent en effet 4000 DA représentant le total des augmentations relatives au régime indemnitaire. «Le relèvement demandé se limite à deux des 22 points relatifs au régime indemnitaire prévu dans la convention collective déjà négociée», notent les syndicalistes. Dans le détail cela consiste à porter la prime de femme au foyer (salaire unique) de 1500 à 3000 DA et la prime de panier de 350 à 500 DA/jour.Les syndicalistes disent avoir renoncé à 20 points de la plateforme de revendications. Ils précisent qu'au moment des négociations, ils étaient conscients des difficultés financières que traversait l'entreprise. En somme tout ce que revendiquent les 350 travailleurs, c'est l'alignement du montant des deux primes sur celles dont bénéficient leurs collègues de la tuberie spirale (tube avec soudure, Alfatus), toujours propriété de l'Etat algérien.Le conflit s'est envenimé lorsque la direction de l'entreprise a interdit l'accès à l'enceinte de l'usine aux deux porte-parole des 350 grévistes, Abdelghani Atil, président du comité de participation, et Lotfi Farah (secrétaire général du syndicat, lesquels ont été carrément licenciés. Le conflit n'est pas donc prêt de connaître son épilogue tant chaque camp campe sur ses positions. le bras de fer se poursuit et menace de paralyser tout le complexe sidérurgique. Une crise qui dure depuis quelques mois déjà et qui a dégénéré lundi dernier en une véritable bataille rangée entre les travailleurs grévistes et les agents de sécurité.Il y a eu des blessés au cours des affrontements et la direction du complexe a dû saisir la justice au vu de la gravité de la situation. La DG du complexe ArcelorMittal d'El-Hadjar a notamment indiqué que « les meneurs, les suiveurs et les auteurs de tels actes seront sanctionnés, conformément aux dispositions du règlement intérieur de la société, et seront poursuivis devant la justice conformément à la loi ». Selon le communiqué, sept plaintes ont été déposées au tribunal d'El-Hadjar par la direction générale d'Ampta, dans le cadre de cette affaire. « C'est pour ces raisons que le secrétaire général du syndicat et le président du comité de participation ont été licenciés et, de ce fait, ne sont plus habilités à représenter les travailleurs car aucune relation de travail ne les lie à l'entreprise, cette décision est irrévocable », précise encore le communiqué,tout en soulignant que le staff de la direction de la société « reste ouvert à toute discussion allant dans le sens d'une reprise du travail pour reprendre le chemin de la croissance en passant par la mise en place d'un plan de stabilité nécessaire au développement de la société». A l'origine ce conflit oppose les travailleurs de l'unité ArcelorMital Pipes and Tubes (AMPTA), ex-unité de Tuberie sans soudure (TSS) et la direction de leur entreprise. Les travailleurs, par le biais de leur syndicat, ont présenté une plateforme de revendications de 22 points. Ils revendiquent notamment une revalorisation salariale. Ils demandent en effet 4000 DA représentant le total des augmentations relatives au régime indemnitaire. «Le relèvement demandé se limite à deux des 22 points relatifs au régime indemnitaire prévu dans la convention collective déjà négociée», notent les syndicalistes. Dans le détail cela consiste à porter la prime de femme au foyer (salaire unique) de 1500 à 3000 DA et la prime de panier de 350 à 500 DA/jour.Les syndicalistes disent avoir renoncé à 20 points de la plateforme de revendications. Ils précisent qu'au moment des négociations, ils étaient conscients des difficultés financières que traversait l'entreprise. En somme tout ce que revendiquent les 350 travailleurs, c'est l'alignement du montant des deux primes sur celles dont bénéficient leurs collègues de la tuberie spirale (tube avec soudure, Alfatus), toujours propriété de l'Etat algérien.Le conflit s'est envenimé lorsque la direction de l'entreprise a interdit l'accès à l'enceinte de l'usine aux deux porte-parole des 350 grévistes, Abdelghani Atil, président du comité de participation, et Lotfi Farah (secrétaire général du syndicat, lesquels ont été carrément licenciés. Le conflit n'est pas donc prêt de connaître son épilogue tant chaque camp campe sur ses positions. le bras de fer se poursuit et menace de paralyser tout le complexe sidérurgique.