Un important dispositif sécuritaire a été mis en place, suite aux attentats qui ont secoué vendredi soir la capitale française et fait, selon un bilan provisoire, 128 morts et 237 blessées, dont beaucoup se trouvent dans un état grave. Un important dispositif sécuritaire a été mis en place, suite aux attentats qui ont secoué vendredi soir la capitale française et fait, selon un bilan provisoire, 128 morts et 237 blessées, dont beaucoup se trouvent dans un état grave. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé que toutes les forces de sécurité sont "mobilisées" pour faire face aux attentats terroristes. Policiers, gendarmes, démineurs, pompiers et armée son sur le qui-vive en région parisienne, avec le recours à 5,5 compagnies de CRS supplémentaires. Les contrôles aux frontières ont été rétablis, avec 61 principaux points de passage autorisés strictement contrôlés, a-t-il dit lors de son exposé sur le dispositif. La France a demandé à ses partenaires européens "d'intensifier les contrôles des passagers voyageant vers la France en train ou par avion", ainsi que pour le contrôle routier des frontières. Les gares RER, frontalières ou internationales, sont aussi sous surveillance, tout comme les ports et les axes routiers, notamment les autoroutes. Plus de 200 gendarmes ont été mis "à la disposition" de la préfecture de police de Paris et deux sections du GIGN sont "prépositionnées", a expliqué le ministre qui a indiqué que 1.000 militaires supplémentaires ont été mobilisés, essentiellement en Ile-de-France, pour patrouiller dans Paris dans les prochains jours en renfort de l'opération Sentinelle. Le dispositif est renforcé par 30.000 policiers, gendarmes et militaires engagés, depuis plusieurs mois à la protection de 5.000 lieux sensibles sur l'ensemble du territoire, dans le cadre du plan Vigipirate. Par ailleurs, 450 sapeurs-pompiers de Paris ont été appelés à la rescousse au cours de la nuit et des renforts venus d'autres départements sont à disposition "si nécessaire". Le ministre a également indiqué que les effectifs, issus de 28 centres de déminage, "sont prêts à intervenir en cas de besoin", précisant que 15.000 personnels ont été "formés à la gestion des risques chimiques et 5.000 autres formés à la gestion des risques radiologiques". En vertu de l'état d'urgence, les préfets peuvent instaurer un couvre-feu dans les secteurs de leurs départements de compétence qui leur "paraîtraient exposés à des risques importants de troubles à l'ordre public", a-t-il expliqué. Les préfets peuvent également ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacle, débits de boisson, ainsi qu'interdire toute manifestation de nature à représenter un risque pour les participants. Les manifestations ont été interdites sur la voie publique à Paris et les départements limitrophes jusqu'à jeudi. Le Conseil des ministres français, réuni samedi à Paris, a décidé de mesures "renforcées" dans l'ensemble des communes d'Ile-de-France. "Ces dispositions permettent l'assignation à résidence de toute personne dont l'activité est dangereuse, la fermeture provisoire des salles de spectacles et des lieux de réunion, la remise des armes et la possibilité de procéder à des perquisitions administratives", a expliqué un communiqué de l'Elysée. Le président François Hollande a décidé le rétablissement immédiat des contrôles aux frontières. Les services des Douanes sont également mobilisés à cet effet. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé que toutes les forces de sécurité sont "mobilisées" pour faire face aux attentats terroristes. Policiers, gendarmes, démineurs, pompiers et armée son sur le qui-vive en région parisienne, avec le recours à 5,5 compagnies de CRS supplémentaires. Les contrôles aux frontières ont été rétablis, avec 61 principaux points de passage autorisés strictement contrôlés, a-t-il dit lors de son exposé sur le dispositif. La France a demandé à ses partenaires européens "d'intensifier les contrôles des passagers voyageant vers la France en train ou par avion", ainsi que pour le contrôle routier des frontières. Les gares RER, frontalières ou internationales, sont aussi sous surveillance, tout comme les ports et les axes routiers, notamment les autoroutes. Plus de 200 gendarmes ont été mis "à la disposition" de la préfecture de police de Paris et deux sections du GIGN sont "prépositionnées", a expliqué le ministre qui a indiqué que 1.000 militaires supplémentaires ont été mobilisés, essentiellement en Ile-de-France, pour patrouiller dans Paris dans les prochains jours en renfort de l'opération Sentinelle. Le dispositif est renforcé par 30.000 policiers, gendarmes et militaires engagés, depuis plusieurs mois à la protection de 5.000 lieux sensibles sur l'ensemble du territoire, dans le cadre du plan Vigipirate. Par ailleurs, 450 sapeurs-pompiers de Paris ont été appelés à la rescousse au cours de la nuit et des renforts venus d'autres départements sont à disposition "si nécessaire". Le ministre a également indiqué que les effectifs, issus de 28 centres de déminage, "sont prêts à intervenir en cas de besoin", précisant que 15.000 personnels ont été "formés à la gestion des risques chimiques et 5.000 autres formés à la gestion des risques radiologiques". En vertu de l'état d'urgence, les préfets peuvent instaurer un couvre-feu dans les secteurs de leurs départements de compétence qui leur "paraîtraient exposés à des risques importants de troubles à l'ordre public", a-t-il expliqué. Les préfets peuvent également ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacle, débits de boisson, ainsi qu'interdire toute manifestation de nature à représenter un risque pour les participants. Les manifestations ont été interdites sur la voie publique à Paris et les départements limitrophes jusqu'à jeudi. Le Conseil des ministres français, réuni samedi à Paris, a décidé de mesures "renforcées" dans l'ensemble des communes d'Ile-de-France. "Ces dispositions permettent l'assignation à résidence de toute personne dont l'activité est dangereuse, la fermeture provisoire des salles de spectacles et des lieux de réunion, la remise des armes et la possibilité de procéder à des perquisitions administratives", a expliqué un communiqué de l'Elysée. Le président François Hollande a décidé le rétablissement immédiat des contrôles aux frontières. Les services des Douanes sont également mobilisés à cet effet.