Jamais sans doute l'Assemblée populaire nationale (APN) n'a connue par le passé ce qu'elle a vécue hier. La séance plénière, qui a été consacrée à l'examen du projet de loi de finances 2016, s'est transformée en une véritable empoignade entre les députés de l'opposition et ceux de la majorité. Jamais sans doute l'Assemblée populaire nationale (APN) n'a connue par le passé ce qu'elle a vécue hier. La séance plénière, qui a été consacrée à l'examen du projet de loi de finances 2016, s'est transformée en une véritable empoignade entre les députés de l'opposition et ceux de la majorité. On savait l'opposition complètement remontée contre ce projet de loi, mais de là à penser qu'elle allait chahuter ce texte comme cela a été fait hier, rare sont ceux qui l'ont prédit. Ainsi avant même le début de la séance plénière les députés de l'opposition ont donné le ton. Tous les groupes parlementaires de l'opposition étaient, une fois n'est pas coutume, d'accord pour dénoncer ensemble le texte en question. Ainsi une marche est vite improvisée dans l'enceinte de l'assemblée. Des slogans hostiles au projet de loi sont scandés à tue tête pour dire non au projet de loi. Des pancartes sont brandies. "Non à la privatisation de l'Etat", "Ministres oligarques dehors", "LF 2016 signifie la famine pour le peuple et la richesse pour l'oligarchie" étaient les principaux slogans qui figuraient sur les petites pancartes brandies par les députés de l'opposition. "Cette loi est une véritable honte pour le pays" vocifère Djelloul Djoudi, chef du groupe, parlementaire du Parti des travailleurs (PT). "C'est scandaleux que l'Assemblée soit au service du gouvernement et que ce dernier soit au service des hommes d'affaires" tonne à son tour Naamane Laouar de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). Devant cette avalanche de déclarations médiatiques des opposants le chef du groupe parlementaire du FLN ; Mohamed Djemai, tente de répliquer en donnant de la voix. "Nous sommes la majorité et nous soutenons le président de la République" dira Djemai en accusant l'opposition de propager des mensonges et de faire de la propagande en voilant dénigrer le projet de loi en question. Il a défendu les augmentations du prix des carburants en précisant que l'Algérie fait partie des trois pays où le prix de ce produit est le moins cher au monde. Mais cette tension perceptible dans les coulisses s'est vite transposée à l'intérieur de l'hémicycle avec une ampleur jamais vue, dès le début de l'examen du projet de loi de finances. En effet dès que le rapporteur de la commission des finances a commencé la lecture du rapport complémentaire, les députés de l'opposition ont bondi de leurs sièges pour aller assiéger la députée, Mme Bounab, dans le but de chahuter sa lecture. Faisant alors face aux ministres présents des dizaines de députés de l'opposition scandaient des slogans hostiles et brandissaient des pancartes versant dans le même sens. Mais impassible, Mme Bounab poursuivait inlassablement la lecture de son rapport. La tension est alors montée d'un cran lorsque les députés frondeurs ont carrément envahi le perchoir où trônait le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, lequel s'efforçait de garder son calme, mais il s'est quand même levé un petit moment de son siège avant de se rassoir. Des chants sont alors entonnés par les députés de l'opposition. Mais la tension montait au fur et à mesure c'est ainsi que des députés de la majorité, ceux du FLN notamment, ont commencé à réagir. Plusieurs députés femmes du vieux parti sont montés à la tribune pour protéger Mme Bounab du chahut et des bousculades de leurs pairs de l'opposition. Les esprits s'échauffent. L'empoignade commence alors entre les deux camps. On se bouscule et on en arrive même aux mains. De nombreux députés du FLN, emmenés par le chef du groupe parlementaire, Djemai, sont de la partie. Djemai tente de convaincre Djelloul Djoudi de quitter avec sa troupe la tribune de l'assemblée. Les ministres, à l'exception de Tahar Khaoua qui s'est énervé et s'est levé de son siège donnant l'impression de vouloir être de la mêlée, sont restés calmes sur leurs sièges. Le calme est enfin revenu et les élus de l'opposition ont regagné leurs sièges sans pour autant arrêter de scander des slogans contre le projet de loi et son contenu. C'est dans cette indescriptible cohue générale que la séance plénière a démarré, cahin caha. Mais la tension est encore très perceptible durant toute la séance et les députés de l'opposition dénonçaient avec véhémence le projet en question au moment où la plénière votait le texte article par article. Les opposants demandaient notamment au président de ne pas signer le texte de loi. Leur colère s'est accentuée lorsque le ministre des Finances, Abderahmane Benkhalfa, a pris la parole pour apporter un amendement oral à l'article 66. Un article qui, pour rappel, a été abrogé par la commission des finances, d'où le courroux des députés de l'opposition. Mais peine perdue puisque cet amendement a eu l'aval de la plénière, comme cela fut le cas pour toutes les autres dispositions et la loi en général. Les députés de la majorité, du FLN notamment, sont accusés de trahison. Mais eux sont restés soudés derrière le gouvernement qui a pu, malgré l'opposition qui a pour la première fois accordé ses violons, faire passer son texte de loi lors d'une séance plénière qui restera à jamais gravée dans les annales de l'Histoire. Les députés sont même sortis manifester dehors avant de reprendre, une nouvelle fois, la protesta à l'intérieur de l'APN. On savait l'opposition complètement remontée contre ce projet de loi, mais de là à penser qu'elle allait chahuter ce texte comme cela a été fait hier, rare sont ceux qui l'ont prédit. Ainsi avant même le début de la séance plénière les députés de l'opposition ont donné le ton. Tous les groupes parlementaires de l'opposition étaient, une fois n'est pas coutume, d'accord pour dénoncer ensemble le texte en question. Ainsi une marche est vite improvisée dans l'enceinte de l'assemblée. Des slogans hostiles au projet de loi sont scandés à tue tête pour dire non au projet de loi. Des pancartes sont brandies. "Non à la privatisation de l'Etat", "Ministres oligarques dehors", "LF 2016 signifie la famine pour le peuple et la richesse pour l'oligarchie" étaient les principaux slogans qui figuraient sur les petites pancartes brandies par les députés de l'opposition. "Cette loi est une véritable honte pour le pays" vocifère Djelloul Djoudi, chef du groupe, parlementaire du Parti des travailleurs (PT). "C'est scandaleux que l'Assemblée soit au service du gouvernement et que ce dernier soit au service des hommes d'affaires" tonne à son tour Naamane Laouar de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). Devant cette avalanche de déclarations médiatiques des opposants le chef du groupe parlementaire du FLN ; Mohamed Djemai, tente de répliquer en donnant de la voix. "Nous sommes la majorité et nous soutenons le président de la République" dira Djemai en accusant l'opposition de propager des mensonges et de faire de la propagande en voilant dénigrer le projet de loi en question. Il a défendu les augmentations du prix des carburants en précisant que l'Algérie fait partie des trois pays où le prix de ce produit est le moins cher au monde. Mais cette tension perceptible dans les coulisses s'est vite transposée à l'intérieur de l'hémicycle avec une ampleur jamais vue, dès le début de l'examen du projet de loi de finances. En effet dès que le rapporteur de la commission des finances a commencé la lecture du rapport complémentaire, les députés de l'opposition ont bondi de leurs sièges pour aller assiéger la députée, Mme Bounab, dans le but de chahuter sa lecture. Faisant alors face aux ministres présents des dizaines de députés de l'opposition scandaient des slogans hostiles et brandissaient des pancartes versant dans le même sens. Mais impassible, Mme Bounab poursuivait inlassablement la lecture de son rapport. La tension est alors montée d'un cran lorsque les députés frondeurs ont carrément envahi le perchoir où trônait le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, lequel s'efforçait de garder son calme, mais il s'est quand même levé un petit moment de son siège avant de se rassoir. Des chants sont alors entonnés par les députés de l'opposition. Mais la tension montait au fur et à mesure c'est ainsi que des députés de la majorité, ceux du FLN notamment, ont commencé à réagir. Plusieurs députés femmes du vieux parti sont montés à la tribune pour protéger Mme Bounab du chahut et des bousculades de leurs pairs de l'opposition. Les esprits s'échauffent. L'empoignade commence alors entre les deux camps. On se bouscule et on en arrive même aux mains. De nombreux députés du FLN, emmenés par le chef du groupe parlementaire, Djemai, sont de la partie. Djemai tente de convaincre Djelloul Djoudi de quitter avec sa troupe la tribune de l'assemblée. Les ministres, à l'exception de Tahar Khaoua qui s'est énervé et s'est levé de son siège donnant l'impression de vouloir être de la mêlée, sont restés calmes sur leurs sièges. Le calme est enfin revenu et les élus de l'opposition ont regagné leurs sièges sans pour autant arrêter de scander des slogans contre le projet de loi et son contenu. C'est dans cette indescriptible cohue générale que la séance plénière a démarré, cahin caha. Mais la tension est encore très perceptible durant toute la séance et les députés de l'opposition dénonçaient avec véhémence le projet en question au moment où la plénière votait le texte article par article. Les opposants demandaient notamment au président de ne pas signer le texte de loi. Leur colère s'est accentuée lorsque le ministre des Finances, Abderahmane Benkhalfa, a pris la parole pour apporter un amendement oral à l'article 66. Un article qui, pour rappel, a été abrogé par la commission des finances, d'où le courroux des députés de l'opposition. Mais peine perdue puisque cet amendement a eu l'aval de la plénière, comme cela fut le cas pour toutes les autres dispositions et la loi en général. Les députés de la majorité, du FLN notamment, sont accusés de trahison. Mais eux sont restés soudés derrière le gouvernement qui a pu, malgré l'opposition qui a pour la première fois accordé ses violons, faire passer son texte de loi lors d'une séance plénière qui restera à jamais gravée dans les annales de l'Histoire. Les députés sont même sortis manifester dehors avant de reprendre, une nouvelle fois, la protesta à l'intérieur de l'APN.