Il semblerait que le Département renseignement et sécurité (DRS) aura vécu. Ce qui n'était que conjecture est, peut-être, en train de se concrétiser. Ainsi dans le cadre de la restructuration des services de renseignements le DRS aurait été dissous et remplacé par une autre structure. Il semblerait que le Département renseignement et sécurité (DRS) aura vécu. Ce qui n'était que conjecture est, peut-être, en train de se concrétiser. Ainsi dans le cadre de la restructuration des services de renseignements le DRS aurait été dissous et remplacé par une autre structure. Cette information prend de plus en plus d'épaisseur et on dit même que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aurait déjà signé un décret présidentiel dans ce sens. Désormais c'est la Direction des services de sécurité (DSS) qui succéderait au DRS. Cette nouvelle structure, dont dépendront plusieurs autres directions, sera aussi dirigée par le général à la retraite Othmane Tartag dit Bachir. Ce dernier est, rappelons-le, et sur décision du président Bouteflika, à la tête du DRS depuis le 13 septembre dernier en remplacement du général de corps d'armée, Mohamed Mediéne dit Toufik, limogé et mis à la retraite. A en croire certaines informations, comme cela a été rapporté hier par deux journaux arabophones relayés par quelques sites d'informations, la DDS sera directement rattachée à la présidence de la République. En termes plus clairs Othmane Tartag ne rendra compte qu'au chef de l'Etat. Cette clarification est loin d'être anodine puisqu'elle mettra ainsi définitivement un terme à l'ambiguïté sur la hiérarchie dont dépendent les services de renseignements. Car à un moment donné, cette question suscitait même la controverse. Car si d'aucuns soutenaient que le DRS dépend de la présidence de la République d'autres, en revanche, estimaient que la hiérarchie directe de ce département est l'état-major de l'armée. Avec cette restructuration, si bien sûr elle se confirme, c'est une page de l'histoire des services de renseignements en général et du DRS en particulier qui se tourne. Le DRS aura ainsi vécu un peu plus d'un quart de siècle, soit 25 années. Ce département a en effet été créé vers la fin de I990. Et dès sa création il a été dirigé par le général Toufik. Avec le départ de ce dernier à la retraite il était dès lors évident que ce département n'allait pas lui survivre. Ce d'autant que le président de la République avait la ferme volonté de réorganiser de fond en comble les services de sécurité. Cette réorganisation a été entamée, en vérité, à l'automne de l'année 2013. Quelques mois après son retour d'un séjour dans l'hôpital parisien du Val de Grâce le président Bouteflika a commencé à limoger quelques cadres supérieurs du DRS. Certains services de ce département sont aussi passés sous la chapelle de l'état- major de l'armée comme cela a été le cas de la Direction centrale de la sécurité de l'armée (DCSSA). D'autres services ont aussi été dissous, à l'exemple du groupe d'intervention spécial (GIS). Certains observateurs n'ont pas manqué de percevoir ces changements comme l'expression de la volonté du président Bouteflika d'affaiblir davantage le général Toufik qui a vu ainsi de nombreux services échapper à son contrôle les uns après les autres avant qu'il ne soit, finalement, limogé le 13 septembre 2015 de la tête du DRS après un règne de 25 ans. Cette information prend de plus en plus d'épaisseur et on dit même que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aurait déjà signé un décret présidentiel dans ce sens. Désormais c'est la Direction des services de sécurité (DSS) qui succéderait au DRS. Cette nouvelle structure, dont dépendront plusieurs autres directions, sera aussi dirigée par le général à la retraite Othmane Tartag dit Bachir. Ce dernier est, rappelons-le, et sur décision du président Bouteflika, à la tête du DRS depuis le 13 septembre dernier en remplacement du général de corps d'armée, Mohamed Mediéne dit Toufik, limogé et mis à la retraite. A en croire certaines informations, comme cela a été rapporté hier par deux journaux arabophones relayés par quelques sites d'informations, la DDS sera directement rattachée à la présidence de la République. En termes plus clairs Othmane Tartag ne rendra compte qu'au chef de l'Etat. Cette clarification est loin d'être anodine puisqu'elle mettra ainsi définitivement un terme à l'ambiguïté sur la hiérarchie dont dépendent les services de renseignements. Car à un moment donné, cette question suscitait même la controverse. Car si d'aucuns soutenaient que le DRS dépend de la présidence de la République d'autres, en revanche, estimaient que la hiérarchie directe de ce département est l'état-major de l'armée. Avec cette restructuration, si bien sûr elle se confirme, c'est une page de l'histoire des services de renseignements en général et du DRS en particulier qui se tourne. Le DRS aura ainsi vécu un peu plus d'un quart de siècle, soit 25 années. Ce département a en effet été créé vers la fin de I990. Et dès sa création il a été dirigé par le général Toufik. Avec le départ de ce dernier à la retraite il était dès lors évident que ce département n'allait pas lui survivre. Ce d'autant que le président de la République avait la ferme volonté de réorganiser de fond en comble les services de sécurité. Cette réorganisation a été entamée, en vérité, à l'automne de l'année 2013. Quelques mois après son retour d'un séjour dans l'hôpital parisien du Val de Grâce le président Bouteflika a commencé à limoger quelques cadres supérieurs du DRS. Certains services de ce département sont aussi passés sous la chapelle de l'état- major de l'armée comme cela a été le cas de la Direction centrale de la sécurité de l'armée (DCSSA). D'autres services ont aussi été dissous, à l'exemple du groupe d'intervention spécial (GIS). Certains observateurs n'ont pas manqué de percevoir ces changements comme l'expression de la volonté du président Bouteflika d'affaiblir davantage le général Toufik qui a vu ainsi de nombreux services échapper à son contrôle les uns après les autres avant qu'il ne soit, finalement, limogé le 13 septembre 2015 de la tête du DRS après un règne de 25 ans.