Chose promise, chose due. Le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, n'a pas attendu longtemps pour porter, de nouveau, l'estocade à Ahmed Ouyahia, le secrétaire général par intérim du RND. Chose promise, chose due. Le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, n'a pas attendu longtemps pour porter, de nouveau, l'estocade à Ahmed Ouyahia, le secrétaire général par intérim du RND. En effet quarante-huit heures après l'adoption par les deux Chambres du Parlement du projet de loi portant révision constitutionnelle, Amar Saadani s'est attaqué à Ahmed Ouyahia. "A la faveur de l'adoption de la Constitution, Ouyahia ne mérite pas d'être Premier ministre" a en effet indiqué Saadani. Saadani, qui a accordé un bref entretien au site d'information Sabk Press a aussi précisé que "de mon point de vue l'adoption de la Constitution signifie l'entrée dans une nouvelle étape et cela nécessite une nouvelle pensée, de nouvelles personnalités qui dirigeraient cette étape pour réaliser les objectifs attendus par le peuple algérien et appliquer les dispositions de la Constitution". Le chef de file du vieux parti est on ne peut plus clair car, pour lui, le premier responsable du RND et néanmoins ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, qui a occupé à deux reprises et durant de longues années le poste de chef de gouvernement et de Premier ministre, n'est pas l'homme de la nouvelle situation. En somme, autres temps, autres moeurs. Cette déclaration de Saadani est loin d'être fortuite et anodine. Elle intervient au moment où il est question d'un remaniement ministériel ou gouvernemental et surtout l'éventualité de la nomination, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, d'Ahmed Ouyahia au poste de Premier ministre. Saadani veut, en quelque sorte, barrer la route à Ahmed Ouyahia puisque selon lui le poste de Premier ministre devrait revenir à une personnalité du FLN. Aplus forte raison que son parti est majoritaire dans toutes les assemblées élues et notamment les deux Chambres du Parlement. Dans la Constitution amendée il est clairement stipulé, dans l'alinéa 5 de l'article 77 que le président de la République "nomme le Premier ministre, la majorité parlementaire consultée et met fin à ses fonctions". Pour Saadani donc, il est tout à fait logique que le Premier ministre soit issu du FLN. Mais cela ne veut point dire que le président de la République est contraint de nommer un membre du FLN puisqu'il a toute latitude de choisir la personnalité qu'il veut et ce n'est certainement pas Saadani qui va lui dicter ce choix. C'est peut-être aussi pour cette raison aussi qu'Ahmed Ouyahia a indiqué, lors de la conférence de presse durant laquelle il a dévoilé le projet de loi en question, que le Président est libre dans son choix. Une remarque qui a fortement déplu au secrétaire général du FLN qui a aussitôt répliqué. Saadani a alors, en effet, accusé Ahmed Ouyahia d'avoir parlé en tant que premier responsable du RND alors qu'il animait la conférence de presse avec la casquette de directeur de cabinet de la présidence de la République. Entre les deux hommes en particulier et les deux partis en général la "guerre froide" n'a jamais cessé comme l'attestent si bien les polémiques qui apparaissent de temps à autres. Il en est ainsi de la polémique relative à l'article 51 de la Constitution amendée qui interdit l'accès à certaines hautes responsabilités et fonctions politiques aux binationaux. Ouyahia a défendu farouchement cette disposition alors que Saadani l'a considérée comme anticonstitutionnelle. On peut aussi évoquer la polémique née suite aux résultats des élections sénatoriales où chaque parti clamait victoire. C'est dire que les deux hommes ne s'apprécient guère et cela ne risque pas de changer de sitôt. Il faut donc s'attendre à de nouvelles passes d'armes à l'avenir. En effet quarante-huit heures après l'adoption par les deux Chambres du Parlement du projet de loi portant révision constitutionnelle, Amar Saadani s'est attaqué à Ahmed Ouyahia. "A la faveur de l'adoption de la Constitution, Ouyahia ne mérite pas d'être Premier ministre" a en effet indiqué Saadani. Saadani, qui a accordé un bref entretien au site d'information Sabk Press a aussi précisé que "de mon point de vue l'adoption de la Constitution signifie l'entrée dans une nouvelle étape et cela nécessite une nouvelle pensée, de nouvelles personnalités qui dirigeraient cette étape pour réaliser les objectifs attendus par le peuple algérien et appliquer les dispositions de la Constitution". Le chef de file du vieux parti est on ne peut plus clair car, pour lui, le premier responsable du RND et néanmoins ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, qui a occupé à deux reprises et durant de longues années le poste de chef de gouvernement et de Premier ministre, n'est pas l'homme de la nouvelle situation. En somme, autres temps, autres moeurs. Cette déclaration de Saadani est loin d'être fortuite et anodine. Elle intervient au moment où il est question d'un remaniement ministériel ou gouvernemental et surtout l'éventualité de la nomination, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, d'Ahmed Ouyahia au poste de Premier ministre. Saadani veut, en quelque sorte, barrer la route à Ahmed Ouyahia puisque selon lui le poste de Premier ministre devrait revenir à une personnalité du FLN. Aplus forte raison que son parti est majoritaire dans toutes les assemblées élues et notamment les deux Chambres du Parlement. Dans la Constitution amendée il est clairement stipulé, dans l'alinéa 5 de l'article 77 que le président de la République "nomme le Premier ministre, la majorité parlementaire consultée et met fin à ses fonctions". Pour Saadani donc, il est tout à fait logique que le Premier ministre soit issu du FLN. Mais cela ne veut point dire que le président de la République est contraint de nommer un membre du FLN puisqu'il a toute latitude de choisir la personnalité qu'il veut et ce n'est certainement pas Saadani qui va lui dicter ce choix. C'est peut-être aussi pour cette raison aussi qu'Ahmed Ouyahia a indiqué, lors de la conférence de presse durant laquelle il a dévoilé le projet de loi en question, que le Président est libre dans son choix. Une remarque qui a fortement déplu au secrétaire général du FLN qui a aussitôt répliqué. Saadani a alors, en effet, accusé Ahmed Ouyahia d'avoir parlé en tant que premier responsable du RND alors qu'il animait la conférence de presse avec la casquette de directeur de cabinet de la présidence de la République. Entre les deux hommes en particulier et les deux partis en général la "guerre froide" n'a jamais cessé comme l'attestent si bien les polémiques qui apparaissent de temps à autres. Il en est ainsi de la polémique relative à l'article 51 de la Constitution amendée qui interdit l'accès à certaines hautes responsabilités et fonctions politiques aux binationaux. Ouyahia a défendu farouchement cette disposition alors que Saadani l'a considérée comme anticonstitutionnelle. On peut aussi évoquer la polémique née suite aux résultats des élections sénatoriales où chaque parti clamait victoire. C'est dire que les deux hommes ne s'apprécient guère et cela ne risque pas de changer de sitôt. Il faut donc s'attendre à de nouvelles passes d'armes à l'avenir.