Le parti du FLN a finalement rendu sa copie sur le projet de révision de la Cconstitution. C'est son secrétaire général , Amar Saadani, qui a présenté les propositions du FLN jeudi dernier lorsque il a, été reçu par le ministre d'Etat , directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, qui est chargé par le président Bouteflika de mener les consultations sur le projet de révision de la Constitution. Le parti du FLN a finalement rendu sa copie sur le projet de révision de la Cconstitution. C'est son secrétaire général , Amar Saadani, qui a présenté les propositions du FLN jeudi dernier lorsque il a, été reçu par le ministre d'Etat , directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, qui est chargé par le président Bouteflika de mener les consultations sur le projet de révision de la Constitution. Dans le document remis à Ahmed Ouyahia, le FLN fait 33 propositions. Des propositions déjà connues puisque le secrétaire général, Amar Saadani, en a parlé lors de ses différentes sorties publiques. Dans une déclaration à la presse au sortir de la rencontre avec Ahmed Ouyahia, Saadani a indiqué que les propositions de son parti portent, essentiellement, sur la consécration de l'Etat de droit, la séparation des pouvoirs et le renforcement du rôle des élus. Il en a profité aussi pour lancer un nouvel appel aux acteurs politiques, aux personnalités nationales et aux organisations de la société civile à prendre part aux consultations. Un appel qui risque fort bien de ne trouver aucun écho puisque l'opposition, toutes tendances politiques confondues, a boycotté les consultations. Le FLN propose ainsi de revenir à deux mandats pour le président de la République. Il fait ainsi son mea culpa, au même titre que d'autres partis qui ont voté lors de l'amendement constitutionnel de 2008 la non limitation des mandats permettant ainsi au Président de briguer un troisième puis un quatrième mandat. Le FLN est contre la condition de la nationalité d'origine du conjoint du candidat à la présidence de la République car, de son point de vue, il n' y a pas de « demi nationalité ». Le parti propose de même une immunité à vie au président de la République. Une proposition qui risque de faire couler beaucoup d'encre. Enfin, le vieux parti émet la proposition relative à la nomination par le président de la République d'un Premier ministre issu du parti qui a remporté les élections législatives. Amar Saadani n'a eu de cesse d'avancer cette proposition. «Dans tous les pays démocratiques l'on nomme un Premier ministre qui est issu de la majorité parlementaire» a indiqué à plusieurs reprises Amar Saadani. S'agissant du fonctionnement du Parlement, de la Chambre basse notamment, le FLN propose à ce qu'il y ait une seule session parlementaire s'étalant sur six mois. Actuellement l'Assemblée populaire nationale tient deux sessions. La session d'automne, qui débute au mois de septembre et s'achève vers la fin du mois de janvier ou au début février, et la session de printemps qui démarre au mois de mars pour s'achever au mois de juillet. Le parti est opposé à la proposition d'octroyer le pouvoir de légiférer au Conseil de la nation. Cette proposition est émise par le document de la présidence de la République, qui a servi de base aux consultations. « Une telle proposition de la loi fondamentale serait en rupture avec le principe cardinal de séparation des pouvoirs, dès lors que le tiers des membres du Conseil de la nation est composé de personnalités désignées par le pouvoir exécutif et non d'élus», estime en effet, le FLN. Ce sont là les principales propositions du FLN qui n'omet pas cependant de proposer l'officialisation de tamazight ainsi que le renforcement des pouvoir du Conseil supérieur de la magistrature. Dans le document remis à Ahmed Ouyahia, le FLN fait 33 propositions. Des propositions déjà connues puisque le secrétaire général, Amar Saadani, en a parlé lors de ses différentes sorties publiques. Dans une déclaration à la presse au sortir de la rencontre avec Ahmed Ouyahia, Saadani a indiqué que les propositions de son parti portent, essentiellement, sur la consécration de l'Etat de droit, la séparation des pouvoirs et le renforcement du rôle des élus. Il en a profité aussi pour lancer un nouvel appel aux acteurs politiques, aux personnalités nationales et aux organisations de la société civile à prendre part aux consultations. Un appel qui risque fort bien de ne trouver aucun écho puisque l'opposition, toutes tendances politiques confondues, a boycotté les consultations. Le FLN propose ainsi de revenir à deux mandats pour le président de la République. Il fait ainsi son mea culpa, au même titre que d'autres partis qui ont voté lors de l'amendement constitutionnel de 2008 la non limitation des mandats permettant ainsi au Président de briguer un troisième puis un quatrième mandat. Le FLN est contre la condition de la nationalité d'origine du conjoint du candidat à la présidence de la République car, de son point de vue, il n' y a pas de « demi nationalité ». Le parti propose de même une immunité à vie au président de la République. Une proposition qui risque de faire couler beaucoup d'encre. Enfin, le vieux parti émet la proposition relative à la nomination par le président de la République d'un Premier ministre issu du parti qui a remporté les élections législatives. Amar Saadani n'a eu de cesse d'avancer cette proposition. «Dans tous les pays démocratiques l'on nomme un Premier ministre qui est issu de la majorité parlementaire» a indiqué à plusieurs reprises Amar Saadani. S'agissant du fonctionnement du Parlement, de la Chambre basse notamment, le FLN propose à ce qu'il y ait une seule session parlementaire s'étalant sur six mois. Actuellement l'Assemblée populaire nationale tient deux sessions. La session d'automne, qui débute au mois de septembre et s'achève vers la fin du mois de janvier ou au début février, et la session de printemps qui démarre au mois de mars pour s'achever au mois de juillet. Le parti est opposé à la proposition d'octroyer le pouvoir de légiférer au Conseil de la nation. Cette proposition est émise par le document de la présidence de la République, qui a servi de base aux consultations. « Une telle proposition de la loi fondamentale serait en rupture avec le principe cardinal de séparation des pouvoirs, dès lors que le tiers des membres du Conseil de la nation est composé de personnalités désignées par le pouvoir exécutif et non d'élus», estime en effet, le FLN. Ce sont là les principales propositions du FLN qui n'omet pas cependant de proposer l'officialisation de tamazight ainsi que le renforcement des pouvoir du Conseil supérieur de la magistrature.