Les autorités algériennes ont refusé la demande de visa du prédicateur saoudien Muhammad El Arifi, pour participer à un colloque en Algérie, à cause des liens présumés de ce dernier avec des groupes terroristes, a indiqué dimanche à Oran le ministre des Affaires religieuses Mohamed Aissa. Les autorités algériennes ont refusé la demande de visa du prédicateur saoudien Muhammad El Arifi, pour participer à un colloque en Algérie, à cause des liens présumés de ce dernier avec des groupes terroristes, a indiqué dimanche à Oran le ministre des Affaires religieuses Mohamed Aissa. "Cette demande a été refusée car nous savons qu'il est (...) un promoteur de propagande au profit du groupe radical Jabhat Al Nosra relevant d'Al Qaida en Syrie", a déclaré M. Aissa au forum du quotidien régional Ouest Tribune. L'influent "cheikh" Muhammad El Arifi, également enseignant à l'université du roi Saoud à Riyad, a affirmé en février 2013 que la version syrienne d'Al Qaida, le groupe Al Nosra, "ne prend pas le versement du sang à la légère", avant de revenir sur ses propos quelques jours plus tard. "J'ai basé mes déclarations sur des informations que j'ai obtenues en discutant avec des spécialistes d'Al Qaida, j'ai pu vérifier par la suite que ces informations sont erronées", a-t-il soutenu. "Notre ministère est habilité à dire que tel individu est en mesure d'être invité ou pas", a affirmé de son côté le ministre des Affaires religieuses Mohamed Aissa. "Cette demande a été refusée car nous savons qu'il est (...) un promoteur de propagande au profit du groupe radical Jabhat Al Nosra relevant d'Al Qaida en Syrie", a déclaré M. Aissa au forum du quotidien régional Ouest Tribune. L'influent "cheikh" Muhammad El Arifi, également enseignant à l'université du roi Saoud à Riyad, a affirmé en février 2013 que la version syrienne d'Al Qaida, le groupe Al Nosra, "ne prend pas le versement du sang à la légère", avant de revenir sur ses propos quelques jours plus tard. "J'ai basé mes déclarations sur des informations que j'ai obtenues en discutant avec des spécialistes d'Al Qaida, j'ai pu vérifier par la suite que ces informations sont erronées", a-t-il soutenu. "Notre ministère est habilité à dire que tel individu est en mesure d'être invité ou pas", a affirmé de son côté le ministre des Affaires religieuses Mohamed Aissa.