La grève à la SNTF a pris fin hier, après un accord conclu avant-hier soir entre le syndicat de l'entreprise et la direction, rapporte la Radio nationale. La grève à la SNTF a pris fin hier, après un accord conclu avant-hier soir entre le syndicat de l'entreprise et la direction, rapporte la Radio nationale. Ainsi, le syndicat et la direction ont trouvé, avant-hier, tard dans la soirée, après 5 heures de négociations, un accord qui met fin au débrayage qui a duré 8 jours. La Fédération des cheminots avait entamé, le 8 mai dernier, son mouvement de grève, faute d'un accord sur une plateforme de revendications, datée du 12 avril 2016, et qui comprenait 5 points : la prime de travail de nuit, l'indemnisation des week-ends et des jours de fête, l'augmentation de la prime de surveillance de nuit, le repositionnement dans l'échelle professionnelle, et enfin le reclassement des conducteurs. Les négociations ont permis aux deux parties en conflit de s'entendre sur les quatre premières revendications de la plate-forme, mais pas sur la cinquième (relative au reclassement des conducteurs), ce qui a poussé au pourrissement. La direction de la Société nationale du transport ferroviaire craignant, sans doute, un effet de contagion qui pourrait toucher les trente-cinq autres filières du groupe, a tenté de contenter la cinquième revendication. La direction de la Société nationale du transport ferroviaire a essayé de faire pression sur la partie syndicale, en portant le conflit devant la justice, pour non respect du service minimum. Cette dernière, saisie, suivant une procédure de référé, le lundi 9 mai, a statué sur l'illégalité du mouvement de grève des cheminots. Mais cette décision n'a pas mis fin au débrayage, les cheminots ont resserré leurs rangs et ont continué leur mouvement. Face à la détermination des grévistes, la direction de la SNTF a, finalement, évité d'aller vers l'affrontement au risque d'envenimer davantage la situation. Cette porte ouverte à la négociation a été payante, puisque les deux parties ont fini par trouver un accord qui a beaucoup pénalisé les voyageurs et a occasionné une grande perte d'argent à l'entreprise. Les pertes de la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF), durant les 9 jours de grève des cheminots, sont estimées à 100 millions de dinars, a indiqué mardi le directeur général de la SNTF, Bendjaballah Yacine. M. Bendjaballah a précisé dans une déclaration à l'APS que les pertes occasionnées par la grève des cheminots qui a duré 9 jours, avoisinent les 100 millions de dinars, ajoutant que "les désagréments occasionnés par cette grève pour les citoyens et pour la société" restent "la plus grande perte causée par ce mouvement de protestation". Le trafic ferroviaire a repris mardi après la fin de la grève des conducteurs de train à l'issue d'un accord avec la direction générale portant reprise du protocole d'accord auquel ont abouti les deux parties durant les premiers jours de la grève. Pour rappel, la justice avait jugé "illégale" la grève des conducteurs de train et la Fédération nationale des travailleurs du secteur avait rejeté ce mouvement de protestation affirmant que les grévistes n'avaient pas "avisé la fédération, seule partie habilitée à entreprendre une telle démarche au nom des travailleurs". Le secrétaire général de le Fédération nationale des cheminots (FNC), Abdessalam Albane, a souligné que "chacun doit assumer ses responsabilités après l'échec des négociations entre les grévistes et la direction générale d'autant que la fédération n'a pas autorisé cette grève". La direction générale avait décidé la veille de la dernière réunion avec les représentants des travailleurs grévistes (lundi soir) de recourir à l'application du règlement intérieur de la société, a affirmé le directeur général, Bendjaballah Yacine, qui a précisé que "la loi reste au dessus de tous et en la violant de la sorte c'est compromettre le devenir de la société toute entière". Les travailleurs en grève réclamaient une augmentation de la prime de travail posté, l'indemnisation des heures travaillées durant les week-ends et les jours fériés, l'augmentation de la prime de travail de nuit et le repositionnement. Ainsi, le syndicat et la direction ont trouvé, avant-hier, tard dans la soirée, après 5 heures de négociations, un accord qui met fin au débrayage qui a duré 8 jours. La Fédération des cheminots avait entamé, le 8 mai dernier, son mouvement de grève, faute d'un accord sur une plateforme de revendications, datée du 12 avril 2016, et qui comprenait 5 points : la prime de travail de nuit, l'indemnisation des week-ends et des jours de fête, l'augmentation de la prime de surveillance de nuit, le repositionnement dans l'échelle professionnelle, et enfin le reclassement des conducteurs. Les négociations ont permis aux deux parties en conflit de s'entendre sur les quatre premières revendications de la plate-forme, mais pas sur la cinquième (relative au reclassement des conducteurs), ce qui a poussé au pourrissement. La direction de la Société nationale du transport ferroviaire craignant, sans doute, un effet de contagion qui pourrait toucher les trente-cinq autres filières du groupe, a tenté de contenter la cinquième revendication. La direction de la Société nationale du transport ferroviaire a essayé de faire pression sur la partie syndicale, en portant le conflit devant la justice, pour non respect du service minimum. Cette dernière, saisie, suivant une procédure de référé, le lundi 9 mai, a statué sur l'illégalité du mouvement de grève des cheminots. Mais cette décision n'a pas mis fin au débrayage, les cheminots ont resserré leurs rangs et ont continué leur mouvement. Face à la détermination des grévistes, la direction de la SNTF a, finalement, évité d'aller vers l'affrontement au risque d'envenimer davantage la situation. Cette porte ouverte à la négociation a été payante, puisque les deux parties ont fini par trouver un accord qui a beaucoup pénalisé les voyageurs et a occasionné une grande perte d'argent à l'entreprise. Les pertes de la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF), durant les 9 jours de grève des cheminots, sont estimées à 100 millions de dinars, a indiqué mardi le directeur général de la SNTF, Bendjaballah Yacine. M. Bendjaballah a précisé dans une déclaration à l'APS que les pertes occasionnées par la grève des cheminots qui a duré 9 jours, avoisinent les 100 millions de dinars, ajoutant que "les désagréments occasionnés par cette grève pour les citoyens et pour la société" restent "la plus grande perte causée par ce mouvement de protestation". Le trafic ferroviaire a repris mardi après la fin de la grève des conducteurs de train à l'issue d'un accord avec la direction générale portant reprise du protocole d'accord auquel ont abouti les deux parties durant les premiers jours de la grève. Pour rappel, la justice avait jugé "illégale" la grève des conducteurs de train et la Fédération nationale des travailleurs du secteur avait rejeté ce mouvement de protestation affirmant que les grévistes n'avaient pas "avisé la fédération, seule partie habilitée à entreprendre une telle démarche au nom des travailleurs". Le secrétaire général de le Fédération nationale des cheminots (FNC), Abdessalam Albane, a souligné que "chacun doit assumer ses responsabilités après l'échec des négociations entre les grévistes et la direction générale d'autant que la fédération n'a pas autorisé cette grève". La direction générale avait décidé la veille de la dernière réunion avec les représentants des travailleurs grévistes (lundi soir) de recourir à l'application du règlement intérieur de la société, a affirmé le directeur général, Bendjaballah Yacine, qui a précisé que "la loi reste au dessus de tous et en la violant de la sorte c'est compromettre le devenir de la société toute entière". Les travailleurs en grève réclamaient une augmentation de la prime de travail posté, l'indemnisation des heures travaillées durant les week-ends et les jours fériés, l'augmentation de la prime de travail de nuit et le repositionnement.